vendredi 28 octobre 2016

MERCREDI 26 OCTOBRE 2016 – JOUR DE DÉPART




Quelques jours après le méga festival SAmbAniÕ, dans lequel on s’était tous les deux investi, il a fallu s’en remettre, faire les sacs, régler les trucs administratifs, défaire les sacs, dire Adieu, boire des coups, refaire les sacs, dire Adieu, boire des coups, acheter des fringues, régler des trucs administratifs qu’on croyait que c’était réglé pis qu’en fait pas du tout, défaire les sacs, boire des coups sans dire Adieu, pis dire Adieu alors boire des coups. Bref une semaine bien chargée pour nos pauvres petits foies…cerveaux.


En ce qui concerne les sacs, on avait droit à 20kg chacun…mais on s’est dit porter 20Kg sur le dos toute l’année…ça va pas le faire. Objectif 10-12kg max. allez hop. « Nan prend pas ça Alexis, non sois réaliste, tu ne peux pas emporter ton accordéon », « Bon Marine, il faut que tu sois raisonnable pas plus de 45 tee-shirts ! » « ha tiens j’ai trouvé un guide sur l’Argentine, ha toi aussi ? ha ah on prend les deux. », « wouha c’est super tous ces livres y’a pleins de choses bien dedans », « ha tu sais qu’il n’y a qu’en voyage que j’arrive à prendre le temps de lire des bouquins, je vais en prendre quelques uns, mais pas trop parce que c’est lourd », « Tiens Alexis, prend la tente, la popotte, une trousse de secours, le matériel d’escalade et moi je prend le reste de pharma, l’ordi, les appareils photos et mes habits » Bref, c’est comme ça que nous avons brillamment atteint les 17kg pour l’une et 19kg pour l’autre…ECHEC DE LA MISSION…

En ce qui concerne les trucs administratifs…c’est chiant alors on en parle pas. Pis si c’est trop frais, il va falloir un certains temps pour qu’on s’en remette…
En ce qui concerne les Adieux, on a eu notre dose. D’ailleurs, on ne parle que d’Au revoir bien sûr…mais c’est plus facile à écrire. Entre la bringue du 8 octobre, où on était super surpris à chaque fois que quelqu’un arrivait parce que pratiquement personne ne nous avait répondu ! C’était génial. Ça nous a même permis de revoir des gens qu’on n’avait pas vu depuis loooooonnnnngtemps ! Entre celle du 21 octobre avec les quelques collègues du grappillon qui ont pu venir malgré l’invitation de la veille, celle du 22 avec les familles, celle du 23, celle du 24…enfin bref…avec toutes ces bringues on a eu l’occasion d’en dire des ad…aurevoirs. Toujours à essayer d’en planifier un autre. Mais bon au bout d’un moment…il a bien fallu admettre que c’était le dernier. On n’aura pas vu tout le monde mais bon c’est pas comme si on allait jamais revenir…hein pas vrai…

Ce matin, nous avons laissé notre petite chienne. Joye sentait depuis le retour des vacances d’août que quelque chose se tramait. Le fait de ne plus habiter à Pierre-bé, mais chez nos parents, nos comportements sans doute. Elle a dû passer deux mois difficile bichette. Ce matin, on est parti avec les parents d’Alexis direction lyon chez la maman de Marine. Joye, elle, est restée à Francheville. La séparation a été vraiment dure. Mais on a tenté de craquer seulement dans la voiture. Petite toutoune, un jour tu nous pardonneras peut-être...d’ici là, on s’attend à notre retour à quelques temps de pipi party et de réadaptation. Le jardin de Francheville et ses joyeux maîtres intérimaires laissent supposer qu’elle sera heureuse et en sécurité. Vous qui l’aimez. N’hésitez pas à venir lui lancer la baballe et lui gratouiller le ventre !!


15h, aéroport St Exupery. Dominique, la maman de Marine, Alain et Mireille, les parents d’Alexis, nous ont accompagnés. Derniers aurevoirs, dernières étreintes, derniers (ou pas) sanglots.
Ça y’est, nous partons. Premier vol vers Istanbul, et après une nuit à l’aéroport, nous décollerons pour Buenos Aires.

                                        
On repense en passant la sécurité à tous ces gens qu’on laisse. Les collègues, les amis, les cousins, les frangins, les frangines, les parents, les grands parents, Joye…le goût de la liberté à un coût mais quel bonheur d’avoir la chance de s’en humecter les lèvres.

Quelle joie de quitter la chaleur du logis pour y revenir quelques temps plus tard et s’apercevoir qu’il y fait toujours aussi chaud et toujours aussi bon vivre.


Alors remettez une bûche dans la cheminée, mettez des bières au frais, faites péter les chips, on va prendre l’air et on revient…

                                          

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