Incroyable, nous sommes à Ushuaïa. On n’en revient pas. La ville la plus australe du monde. A quasiment 1000km du pôle sud !! La ville la plus au sud du monde quoi…enfin…soit disant. Car je le dis ceci n’est en fait qu’un fake, une mascarade, une supercherie pour attirer les touristes. Puerto Williams, petit village Chilien est plus au sud encore. Il faut 200 US$ pour y aller. Nous allons nous en passer et faire comme tout le monde…jouer le jeu. Une méga opération marketting depuis des années sur cette ville hyper touristique. Ushuaïa, fin del mundo…mouais. Mais bon, c’est déjà super. La ville a tout pour elle, le canal beagle et la mer, les montagnes et les glaciers. C’est juste super !!
On passe au centre touristique pour avoir plein d’info, et
grâce au wifi nous réussissons à avoir un couchsurfeur de dernière minute,
Diego ! ouf !
Comme il doit rentrer du boulot et faire un petit ménage,
nous nous baladons un peu dans Ushuaïa, la rue principale avec PLEIN de
magasin, le port, la balade le long du canal où nous sommes accompagnés par 2
chiens, un petit et un plus âgés. Ils ne cherchent pas tant à bouffer mais plutôt
une compagnie et des caresses. Difficile de résister à ces braves bêtes. Et ils
nous suivent partout dans la ville bien loin de leur « fief ».
Soirée un peu particulière avec Diego qui semble être sur…la
défensive. Ou bien qui teste enfin on sait pas trop mais en tout cas il reste
un peu coincé et froid. Nos difficultés à parler espagnol ne doivent pas aider.
On a faim et on n’ose pas bouger le temps qu’il fait la vaisselle. Mais bon ça
va le faire. Demain arrive une fille de Holande. Alexis dormira par terre.
L’appartement est super. Assez vide (c’est pour ça qu’il est
super). Pas très grand une chambre un salon/cuisine et une salle de bain. Mais
avec une baie vitré sur toute la largeur du salon qui donne une vue juste
somptueuse sur la ville, le canal BEAGGLE et les montagnes en face. On ne peut
pas s’en ennuyer !! Chose qui est incroyable, encore à vérifier mais
drôle, La terre de feu est une île et il y a beaucoup de mouvements sismiques à
Ushuaïa, c’est pour ça que souvent, dans l’appartement, on ressent des
vibrations étranges. Au début, je pensais que c’étais les voitures qui
passaient dans la rue qui pouvait faire vibrer les murs, mais apparemment
non…la terre respire et ça bouge ici !!
Diego travaille à Quilmes…la brasserie. Un bon plan pour la
bière, l’eau et autre soda. Il travaille à la maison le matin et part de 15h à
20h.
Le matin il va chercher Kim, hollandaise et nous faisons
connaissance. Une fille bien sympa. Et sa présence semble décoincer un peu
notre hôte. Tant mieux. Relationnellement les choses se détendent un peu et
c’est super !
Nous sommes mercredi et aujourd’hui nous allons voir les 4
français pour aller se balader avec eux. Kim se joint à nous mais elle va
finalement prendre des infos pour s’organiser sa semaine et faire un tour de
son côté. Nous retrouvons les français à l’office du tourisme et partons nous
ballader vers le glacier el Martial !! Balader… c’est bien là l’erreur…
c’est qu’on est parti comme des touristes…même pas de K-Way, on serait parti en
tongue ça aurait été la même chose. Car au bout de quelques minutes de marche,
la pluie, plus haut la grêle, encore un peu plus haut la NEIGE !! Une
tempête de neige nous prend au milieu de la route, on est trempés jusqu’au os.
On va seulement jusqu’au bas des pistes où il y a un refuge et nous prenons un
chocolat chaud en tentant de faire sécher nos fringues. Et une petite partie de
UNO pour profiter encore un peu de la chaleur.
Drôle, pendant la montée, 4 chiens nous ont suivi. Ils se
promènent avec nous. Arrivés en haut, seul 1 toutou est resté. Le pauvre nous
attend devant la porte du refuge. Assis dans la tempête, dans le froid. Et ce
n’est que lorsque nous quittons le refuge alors que le ciel devient bleu et
qu’on commence à y voir quelque chose, que le chien se lève et vient avec nous.
Il restera avec nous toute la balade. Ce n’est pas bien de les caresser, ça
leur donne envie de rester avec nous, leur fait croire qu’ils ont trouvé un
maître…aïe aïe aïe…les pauvres. Nous redescendons de la montagne par un super
sentier dans la forêt, traversons la ville, croisons quelques autres chiens pas
contents de voir cet intrus, et le chien suivra le groupe jusqu’à l’hôtel des
copains pour attendre devant pendant des heures…ha que c’est dur…on se dit bien
qu’on est pas les premiers, et qu’on sera pas les derniers, et qu’ils ont une
vie de liberté, ils sont loin d’être mal en point, en bien meilleure santé que
ceux croisés au Nicaragua par exemple. Ils ont bien leurs quartiers, leur vie
de vagabond. Mais on reste persuadés qu’un chien a besoin d’un maître qui
l’aime et c’est sûrement ce qui leur manque. On va monter une SPA !
Allez on se dit qu’on va prendre une douche et qu’on ira
boire un verre ensemble ce soir…on dit…mais en fait, on est tellement naze
qu’on reste à l’appartement avec Kim et Diego. Une bonne soirée bien sympa où
nous cuisinons ensemble, discutons de choses et d’autres dans une atmosphère
bien conviviale.
Le matin c’est un peu dur pour nous, on aime bien dormir.
Kim est partie à 9h pour un tour de 4*4, Diego travaille sur son ordi et nous
on émerge doucement. Une matinée à donner des news et chercher des
couchsurfeurs…ils sont pénibles on a 0 réponse…
Pis finalement, on se sort les doigts et on part vers 13h30
pour aller se balader à la laguna Esmeralda. Cette fois çi un peu mieux
équipés. On sort de la ville et on va à l’entrée du sentier, le tout en stop.
Ça se fait assez vite au final. Le chemin est tou gadouilleu…il est surtout
très enneigé. Comme 20-25cm de neige en 1 ou 2 jours. Nous qui avions peur de
pas voir de neige de l’année, BOUYAKA ça !! Tellement gadouilleux que Marine en perd sa chaussure. Happée
par la boue, la chaussure reste enfoncée dans la boue, si si ! regardez
bien sur la photo !
Marine en équilibre sur un pied et Alexis mort de rire qui prend le temps de faire des photos héhé
Une balade bien sympa. Pratiquement 2h pour monter, 30 minutes pour profiter de ce merveilleux lac aux pieds des montagnes. Au milieu de la tourbière. On en profite pour casser la croûte, et comme il fait un peu froid et que ça glisse un peu on met à peu près 1h pour le retour. Sur le chemin on rattrape 4 brésiliens que l’on avait croisé à l’aller. Bien sympa d’ailleurs, eux rentrent en taxi et nous en Stop et c’est un chef étoilé, propriétaire d’un grand hotel/restaurant de gastronomie française (adaptés aux produits d’ici quand même) qui nous emmène. Il nous pose en ville et nous allons voir si nous pouvons trouver des tapis de sol…hé oui mes enfants…ça fait 20 ans que je campe, au moins 15ans que je ne dors plus avec des tapis de sol parc que c’est trop lourd. Je me suis toujours démerdé pour trouver du carton pour m’isoler du froid du sol et dormait sur mes habits…mais mon il faut croire que mon squelette vieillit…bouhhhhououou snif. Alors on va voir si il y’a quelque chose qui pourrait faire l’affaire, de pas trop lourd. Quand arrive ce moment où tu ressens le besoin d’une once de confort, c’est là où tu te dis que vieillir c’est pas cool…et ce n’est que le début hahaha.
Allez pour vous aider un zoom.
Marine en équilibre sur un pied et Alexis mort de rire qui prend le temps de faire des photos héhé
Une balade bien sympa. Pratiquement 2h pour monter, 30 minutes pour profiter de ce merveilleux lac aux pieds des montagnes. Au milieu de la tourbière. On en profite pour casser la croûte, et comme il fait un peu froid et que ça glisse un peu on met à peu près 1h pour le retour. Sur le chemin on rattrape 4 brésiliens que l’on avait croisé à l’aller. Bien sympa d’ailleurs, eux rentrent en taxi et nous en Stop et c’est un chef étoilé, propriétaire d’un grand hotel/restaurant de gastronomie française (adaptés aux produits d’ici quand même) qui nous emmène. Il nous pose en ville et nous allons voir si nous pouvons trouver des tapis de sol…hé oui mes enfants…ça fait 20 ans que je campe, au moins 15ans que je ne dors plus avec des tapis de sol parc que c’est trop lourd. Je me suis toujours démerdé pour trouver du carton pour m’isoler du froid du sol et dormait sur mes habits…mais mon il faut croire que mon squelette vieillit…bouhhhhououou snif. Alors on va voir si il y’a quelque chose qui pourrait faire l’affaire, de pas trop lourd. Quand arrive ce moment où tu ressens le besoin d’une once de confort, c’est là où tu te dis que vieillir c’est pas cool…et ce n’est que le début hahaha.
Bref de retour au bercail vers 19h30 après 1h30 dans la
ville (bon score aux vues de l’heure à laquelle on était partis), on cuisine,
on mange avec Kim. Diego part boire un coup avec des copains et peut-être qu’on
le rejoindra. Kim est trop fatiguée. Avec Marine, on se motive pour sortir
boire un coup avec les 4 français car c’est la dernière fois qu’on les verra…et
qu’ils nous doivent un apéro haha…
On va au bar Dublin…pub irlandais, bonne ambiance, mais
blindé de monde, tellement qu’on n’arrive même pas à voir si Diego est là. Au
final on s’en trouve un autre et on passe une bonne soirée. Ces français là
sont de Lyon…on se reverra certainement un de ces 4 ! Bien la bise les
coupains !
Demain nous partons au parc.
Kim part tôt. Nous on se lève plus tard car on va acheter
ces matelats et le magasin n’ouvre qu’à 10h. On tentera de la retrouver dans le
parc.
Attention organisation 0 : Nous réussissons tout de
même à choper le bus de 11h pour aller au parc. 200pesos chacun pour l’aller
(on verra pour le retour). Nous devons payer l’entrée du parc…glups…on n’a plus
d’argent…vous prenez la carte ? non…haaaaaaaa… les dollars ?
non…haaaaaa comment faire ? les loosers…210pesos par tête, et on n’a pas
d’argent. C’est finalement le Chauffeur qui propose d’échanger dollars contre
pesos…ouf…un peu speed comme entrée, on peut à peine profiter du paysage qui se
dévoile.
On est parti pour 3 jours dans le parc. Il y a des zones de
camping « sauvage » toléré. Nous allons donc en profiter. On traverse
le parc avec le bus et attendons Kim de sa première rando de 8km à notre point
de rendez vous à 13h. Il est 12h alors nous gambadons à droite gauche, visitons les campings, allons voir la
laguna nerga. Super petit lac. Le symbole du parc c’est les oies sauvages, les
bernaches de Magellan. Elles se baladent en couple le mâle est Blanc et noir et
la femelle marron.
Bon Kim n’est pas là alors nous mangeons, puis nous partons,
on espère la revoir avant qu’elle ne quitte le parc.
Nous partons vers la Bahia LAPATAIA, la fin du monde !
C’est là où la Ruta 3 se termine. C’est là où il y a la limite avec le chili
mais après laquelle il n’est plus rien censé avoir jusqu’à l’antarctique. Bref,
ça fait quand même quelque chose.
Durant notre balade dans la bahia Lapatahia, qui c’est y qu’on
voit y pas ? Maëlle et Alexandra les françaises de Pau’s house à Puerto
Madryn. Sans la veste de marine évidemment. Ça fait plaisir de les voir et de
partager quelques derniers moments avec elles. Les filles partent pour la suite
rapidement après. Bises à vous chicas !!
Les amis du 38 nous ont concocté toute une série de défi à
faire pendant l’année. Des drôles, des durs, des sans queue ni têtes. Nous
ferons un article spécialement pour vous les copains. Nous, on a décidé de s’en
lancer un, (un qui pourrait peut-être servir de Joker sur un ou 2 impossibles
haha).
Se baigner au bout du monde !! cf rubrique défi plus bas
Oui l’eau est un peu fraîche…entre 7 et 8 haha mais
bon…c’est pas le bout du monde !!! haha bah si justement haha
Et justement quand on se rhabille en se demandant pourquoi
on avait fait a, on voit Kim au loin qui nous dit « you’re
crazyyy !!! » on se demande pourquoi elle dit ça…
Bref on la rattrape et partageons la fin de la balade avec
elle. Le canal Beaggle est la limite entre l’Argentine et le Chili et va se
plonger dans la mer qui file au pôle sud. En son lit, les îles Redonda et
Estorbo . Dominant le tout, les falaises, superbes.
Nous disons aurevoir à Kim car elle partira le dimanche et
nous ne serons pas revenus.
Et nous retournons au camping où nous prenons le temps de monter notre tente et de se dorer au soleil. 2 marcheurs viennent s’installer aussi, 2 français...encore ??!!! 2 autres…2 autres français… encore ??!!! C’est fou le nombre de français qu’il y a ici… bref. On va chercher du bois (le moins humide possible, c’est dur) et on fait un super feu. Chacun avec sa popote, nous nous préparons notre repas et échangeons nos expériences. Ces gars là viennent de bordeaux et sont partis 1 mois en patagonie pour faire de la rando, ces deux autres là viennent de paris et sont partis 3 semaines en patagonie pour faire de la rando, nous…on est des promeneurs du dimanche…haha.
Et nous retournons au camping où nous prenons le temps de monter notre tente et de se dorer au soleil. 2 marcheurs viennent s’installer aussi, 2 français...encore ??!!! 2 autres…2 autres français… encore ??!!! C’est fou le nombre de français qu’il y a ici… bref. On va chercher du bois (le moins humide possible, c’est dur) et on fait un super feu. Chacun avec sa popote, nous nous préparons notre repas et échangeons nos expériences. Ces gars là viennent de bordeaux et sont partis 1 mois en patagonie pour faire de la rando, ces deux autres là viennent de paris et sont partis 3 semaines en patagonie pour faire de la rando, nous…on est des promeneurs du dimanche…haha.
C’est la nuit que la pluie tombe, et le matin, malgré qu’il
ait été matinal, le soleil se cache rapidement derrière les nuages et nous
plions la tente mouillée…pas cool…les 3 binômes se séparent, chacun sa route,
chacun son sentier. Nous, nous partons en direction du lac Roca (ou Acigami) où
il y a une belle balade le long du lac, jusqu’à la frontière chilienne. Tantôt
sous les bois, tantôt sur la plage, la marche est belle. Les pas sont assurés,
les sacs…bah sont lourds comme d’hab, les images s’impriment dans les
cervelles. On arrive à la fin de la balade sans vraiment le savoir. Un pauvre
truc de forme pyramidale qui est censé marquer la limite, sans vraiment le
savoir on continue un peu puis on revient….et hop un coup au Chili !!
Après avoir cassé la croûte, on repart et on s’achemine vers
notre deuxième rando de la journée le long du canal de Beaggle. Une petite
pause à la maison du parc pour se cultiver un peu (et se reposer un peu) puis
nous partons.
La fatigue se fait déjà sentir alors que la rando dure 8km.
Les sacs sont toujours aussi lourds, on trébuche un peu sur les racines qui
dépassent du sol, mais qu’est ce que c’est beau !! les arbres biscornus,
tachetés de lichen, la barbe de vieillard, les espèces d’abricots oranges qui
poussent comme des pustules sur les arbres (los pan del indios), les fleurs,
les oiseaux divers et variés. De l’oie, aux ibis à face noir, les cormorans,
les condors des andes, les pics de Magelan et autres merles, bref ça fait du
monde tout ça. Quelques lièvres, certainement des renards et pumas, et des
touristes…ça tellement, trop même !
Et des chevaux !! Oui des chevaux en liberté…enfin
peut-être. Ça fait des jours qu’on évite à chaque pas tous ces tas de crottin,
sans voir aucun cheval. Tif, on a bien pensé à toi…non pas en voyant les
crottins. Enfin à la fin de la balade nous tombons sur 2 canassons et un petit
poulain qui court de partout, tout excité. Plutôt difficile de s’en approcher
sans qu’ils aient peur alors ils se mettent à trotter sur la plage pour s’enfuir
et aller brouter plus loin.
On termine la rando, enfin, et arrivons à notre aire de
camping. Score de la journée : 18km. Pas mal du tout. On est éreintés,
mais bien contents de notre journée. On plante la tente. Et MEeeeeeerde moi qui
pète un connecteur de l’arceau !!! Je suis au bout !! Elle aura fait
3 semaines ! je suis dégoutté et très en colère…bon ça fonctionne quand
même mais il va falloir réparer ça. Ha peut-être 2 autres français viennent
s’installer ? ha non, après 2-3 mots, ils repartent et continuent la rando,
il est 19h30. Nous, on est bien là. On fait à manger, et Marine, se répare un
peu les pieds, se couvre et se couche. Moi je vais faire la vaisselle en bas
dans des sanitaires proche du lacs où il y a un quai d’embarcation pour des
balades en bateau. Un brin de toilettes ne fait pas de mal non plus. Je remplis
les bouteilles d’eau et profite de la lumière pour méditer devant ce fabuleux
paysage. Le canal, les montagnes enneigés, les îles et le drapeau argentin qui
flotte au vent, les cormorans et les canards qui chantent et se lavent dans
l’eau transparente. Les arbres dansent dans le vent. Les moments comme ça se
vivent plus qu’ils ne se racontent…
Le lendemain nous avons la chance de pouvoir ranger notre
tente sèche, et après un bon café nous repartons. Aujourd’hui nous montons le
sentier de la Pampa Alta pour avoir un panorama sur toute la partie sud du parc
national. La Isla Hoste (au Chili), le Canal Beaggle, le Cerro Mesa Real, le
Cerro Bellavista, La Bahia Lapataia, la cordillère Darwin (au Chili) et le
Cerro Guanaco, c’est superbe. Et le ciel est suffisamment dégagé pour qu’on
puisse voir ces 360° de merveilles !!
Puis nous redescendons par le sentier d’interprétation. Avec
dans l’idée de rentrer. Mais nous voyons que le Rio Pipo qui coulent entre deux
sommets a une cascade à 3km…alors comme nous avons eu comme défi de prendre une
douche sous une cascade à ushuaïa, nous allons tenter notre chance…mais cette
« cascade » n’est en fait qu’un torrent, des rapides…aussi beaux soit-il,
ce n’est quand même pas une cascade. 6km pour ce défi raté quand même haha ça
fait cher le délire…
M’enfin, ça nous permet de manger dans un coin bien
sympathique quand même.
Nous recroisons en retrant les deux vieux qui voulaient
ouvrir une bouteille de vin avec la technique de la chaussure et à qui Alexis a
proposé son tire-bouchon. Ils nous avaient gentiment offert une gorgée de vin,
pour nous remercier j’imagine. Ça a fat du bien aux papilles. Ce qui a fait du
bien aux yeux seulement c’est l’assiette de charcuterie et de fromage posé sur
la plage arrière de leur voiture. Heureusement pour Marine, elle ne l’a pas
vu…inutile de se faire souffrir haha
Nous prenons la direction de l’entrée du parc pour repartir
vers la ville et c’est sous la pluie que nous faisons les derniers km. Après
20-30 minutes d’attente, une femme nous prend dans son 4*4, il y avait déjà 1
espagnole et un polonais. Voiture internationnale. Et c’est ainsi que nous
sommes rentrés en ville. Et hoooooooooo un match de rugby, le rugby qui très populaire
ici bien sûr. Bon bien moins que le foot…hoooo un match de foot.
On passe la fin d’après-midi avec Diego, à ranger nos
affaires, laver nos fringues, regarder des films à la télé, boire l’apéro et
manger des crêpes.
Rubrique défi :
Chèrs amis du 38, cette rubrique est pour vous. Lors de
cette rubrique, nous mettrons toutes nos propositions et nos essais pour les
défis et à vous de vous concerter et de les valider. Bon, Soso et Titi. On
tient quand même à dire une autre chose. Loin de nous cette idée d’être mauvais
joueurs, mais les rêgles sont les rêgles, votre proposition de défi ne figure
pas dans le grand petit défi’s book que nous avons reçu avant de partir, et, de
plus, a été énoncée après la date de notre départ. Alors désolé mais ça sera
pas possible haha. « Prendre une douche sous une cascade à ushuaïa avec un
shampoing ushuaïa » Je ne suis même pas sûr de pouvoir en trouver ici.
Bref comme on est joueur on a quand même essayé (cf les 6km au rio Pipo) mais
je suis désolé mais ça sera dur. En échange, nous pouvons vous proposer
« se baigner au bout du monde », qui est ma foi fort sympathique,
métaphorique et disons…rafraîchissant.
Défi : Se baigner au bout du monde
Défi : aller voir un match de foot dans un stade argentin
Alors faut savoir qu’ici, c’est pratiquement impossible
depuis quelques temps, d’aller voir un match de foot au stade si nous ne
faisons pas partie d’un club de supporter. Bizarre ? Oui, mais c’est ce
que nous a dit la dame devant la Bomboniera à Buenos Aires, le stade de Boca Juniors.
Alors qu’à cela ne tienne. Ici à ushuaïa, nous avons vu un match de foot dans
un stade argentin. La preuve :
Alors validé ?
Etat des troupes : On est trop contents des 3 jours qu’on
a passé dans le parc. Tout s’est déroulé comme prévu, mise à part le fait
d’être parti sans argent…des super balades, des longues, comme pour un
échauffement pour la suite. Marine a constamment froid, elle s’est racheté une
veste, un k’way, un bandeau et en est contente à peu près. La fatigue
l’engourdit et le froid la crispe. Ces histoires de genoux ne cesseront
apparemment pas tout de suite, son genoux droit lui fait mal, pas celui qui
s’est fait opéré en septembre, lui va très bien ouf ! Mais l’autre tire un
peu. Mais malgré quelques ampoules aux
pieds, pendant la journée, elle prend beaucoup de plaisir à marcher et à
découvrir la région. Alexis a le dos qui joue au rabat-joie, et les ischio
recommencent à demander de l’eau. Mais mis à part ces histoires de vieillards,
il a le sourire greffé aux oreilles et les yeux écarquillés comme pour s’en
remplir du maximum d’images possibles.
On a beaucoup aimé marcher dans ces bois qui s’apparentent à
de vieilles maisons. Dans le silence de la forêt, un arbre bouge, tombe
lentement, et fait un bruit de vieux volets aux charnières rouillées. Des bruits
sortent de nulle part, on entre aperçoit des petits habitants furtifs de la
maison. Il s’y dégage une énergie bien particulière.
On ne sait à l’heure actuelle toujours pas où l’on va aller
ni comment. On n’a pas de réponses de Chochi pour l’école spécialisée de
Tolhuin, pas de réposnes de couchsurfeurs, ni à Punta Arena, ni à Puerto
Natales. Mais notre prochaine aventure se déroulera dans les environs de Puerto
natales et le parc national Torres Del Paine où nous nous apprêtons à faire un
treck de 5 jours. Ces 42km en 3 jours dans le parc national de la terre de feu auront
été un bon échauffement.
Au final, Diego aura été au top, en nous acceptant pendant
une semaine jusqu’à la nuit de lundi à mardi, en nous ayant gardé nos affaires
pendant les 3 jours, en nous filant des clefs. C’est super. On a de la chance.
De sérieuses économies aux vues des prix des auberges de jeunesse. Et
maintenant, il faut partir : on the road again !!
Ha oui Maman, ne t’inquiète pas. Si on est arrivés si vite à
Ushuaïa, c’est parce qu’il n’y a pas tant de chose à voir que ça sur la côte
atlantique de la patagonie, que nous souhaitions aller à ushuaïa avant la haute
saison touristique et que nous voulons prendre carrément plus de temps à une
des étapes objectifs du voyage : El Chalten avec le Fitz Roy et le Cerro
Torre ! et on compte bien trouver du workaway pour passer un mois dans la
région soit d’el Calafate (el Chalten et le glacier perito moreno) soit de
Barriloche avec El bolson. Bref là où il fait bon vivre, pour pas trop cher,
sans que cela ne soit trop touristique, où on peut faire de la rando et de l’escalade,
où on peut se baigner dans les torrents…enfin bref…Nous venons de passer une
semaine entière en Terre de feu…t’inquiète on profite et on prend le temps de
vivre ce qu’on a à vivre…comme promis…héhé
JEU : le
« KiKaDiKoi ? »
Qui a dit : « Quand est-ce qu’on
arrriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive ? j’en ai maaaaaaaarrrre !!»
Qui a dit : « Après Ushuaïa, fin del Mundo, voici
Donald TRUMP, fin del Mundo »
Magnifique ! Vous devez en prendre plein les yeux !!
RépondreSupprimerMerci encore pour toutes ces photos et ces longs récits !
Pour les défis, nous donnerons notre verdict à votre retour. ... Mais le coup du stade m'a bien fait rire !!
A bientôt !! Bisouuus
Jeannie
Quelles belles photos ! C'est tout bonnement lagnifiquemagnifique
RépondreSupprimerEuh....
Ohh que de belles photos ;)
RépondreSupprimerÇa fais plaisir !!
Vous nous manquez grave, ici, il fait rêver votre voyage :)
Bonjour Alexis et Marine,
RépondreSupprimerOn espère que vous allez bien. On a trop envie de venir avec vous. Vivement que vous reveniez. J'espère que votre voyage se passe bien (vu vos photos vous avez l'air de vous éclater).
Lundi c'était l'anniversaire de Stéphany.
On prépare les fêtes de fin d'année.
C'est bien que tu fasse le tour du monde mais j'ai hâte de te revoir (Camélia).
On vous fais des gros bisous à tous les deux.
La section 1
Hola. Des photos qui font rêver et un texte encore plus ! Bravo, quel talent !
RépondreSupprimerUne question : est-ce qu'un de vos défis consiste à visiter l'Alaska pendant votre voyage ? Au rythme où vous allez, tout semble permis !
Ici il fait gris, c'est tout. Bises de fans. HJP&Benj
Ne sais même plus quoi dire... tellement il y a à lire et regarder...
RépondreSupprimerC'est super magnifique, presque irréaliste de vous imaginer là-bas...
Encore, encore
Bisous
Bonjour les enfants je suis chez isabelle et André les images sont belles je vous embrasse papy:-)
RépondreSupprimerSuper photos, et super récit... pas tout lu encore ^^. Bonne route :)
RépondreSupprimer