lundi 14 novembre 2016

VAMOS A USHUAÏAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!


Et oui vous l’aurez peut-être deviné mais notre destination après puerto Madryn, c’est USHUAÏA !! et oui car ce n’est pas qu’un shampoing ou une émission de télé, c’est aussi la ville la plus australe du monde ? et non pas la ville la plus australienne du monde ! Enfin soit disant.

Après un petit 18h de bus pour aller à Rio Gallegos avec nos fauteuils lits, les camas. Nous décidons de partir en stop jusqu’à USHUAÏA. et on lance un pari avec nos nouveau copains français Sarah, Fanny, Martin et Thomas qui eux partiront en bus le lendemain matin. Les derniers arrivés payent l’apéro !

De la gare de bus, nous marchons des km pour sortir de la ville et atteindre la route qui mène à ushuaïa, la RUTA 3, en levant le pouce bien sûr. Un gars nous prend et nous pose au poste de police sur la route où il faut que l’on se présente. Ils marquent vite fait nos noms prénoms numéro de passeport sur une feuille volante et ciao, et pis on y retourne. Les camions et les voitures sont obligés de ralentir, on a peut-être une chance…makash..

Ha oui ce qu’on oublie de dire, c’est qu’il y a un zef de ouf !!! Pardon il y’a un vent énorme au moins…force 7…euh bon j’y connais rien en vent j’ai fait allemand LV1 moi hein…le vent sera notre compagnon de voyage jusqu’au bout !! Comme c’est aimable. Mais un vent à vous faire perdre l’équilibre avec nos gros sacs. On l’a quasiment dans la FACE ( Private Joke Grap) pour marcher. Et au bout de quelques km, on voit un truck arrêté sur le bord de la route. On lui demande ce qu’il fait là, il dit qu’il est trop léger (camion vide de retour au bercail) pour conduire avec ce vent. On lui demande si il peut nous prendre et il accepte. On continue à faire du stop et dés qu’il démarre si on est toujours là, il nous prend. Super !

Evidemment quand il démarre quelques dizaines de minutes plus tard, on est toujours là. Aucun truck ou véhicule veut de nous…il roule allez 2km à vive allure…30km/h et doit s’arrêter. On attend…on discute bien sûr, mais on attend…1h après il redémarre. Pour 3km et il doit s’arrêter à nouveau. C’est vrai qu’il y a du vent au maudit. Marine le soupçonne un peu de faire exprès et propose de descendre recommencer à faire du stop. Alexis n’y croit pas trop mais ce que femme veut…alors nous lui proposons de le laisser dormir car il semblait bien fatigué et bien parti pour pas partir tout de suite et descendons du camion sans savoir si il accepterait de nous prendre à nouveau après.

En fait la frontière avec le Chili n’est pas bien loin et les gens ne veulent pas trop prendre des pouceux pour aller à la frontière, parce que c’est pas forcément permis et les flics en chemin ou les douaniers peuvent être un peu pénibles. Bref malgré presque 2h d’attente dans le vent, à tenter de s’en abriter avec une des mega roues du truck de notre copain dormeur, un camion finit pas s’arrêter. Vous savez ce genre de camion avec des ailes d’anges et une auréole sur la tête !

Le mec bien sympa nous prend jusqu’à la frontière. Formalité administrative, nos oranges et nos carottes ne passent pas…mais le gars nous permet de les manger en vitesse ! cool ! ça y’est nous sommes au CHILIIIIIIIIII

Et quand nous sortons, C’est deux mecs qui vont faire la chouille à punta arenas qui nous prennent dans leur belle voiture !! nous posent à un croisement où nous devons aller à gauche et eux tout droit et on enchaîne direct avec une voiture qui nous récupère pour continuer la route. Ervin, Chilien, de Puerto Montt, est super sympa. On discute tout le trajet et nous invite même chez lui à Puerto Montt quand on sera dans le coin. Nous parle de l’île Chiloé qui est à voir. Papa, Maman, tata cathy (t’aimes bien que je t’appelle comme ça) on commence à imaginer le programme de fin janvier. Nous arrivons au ferry. Très longue attente. Beaucoup de vent, beaucoup de gens. Mais on finit quand même par accéder au bateau. Traversée qu’on ne paye pas car nous sommes dans la voiture d’Elvin ! Génial !!

Ervin tente de doubler certains véhicules qui sont sorti du bateau avant nous pour qu’on ait une chance de continuer notre route après qu’il nous ait posé au carrefour où il bifurquera. Merci Ervin pour ce bon moment en ta compagnie !! on va se revoir c’est sûr !!

Ça n’a pas loupé, 5 minutes d’attente et un Mr nous prend dans son camion et nous pose à Cerro Sombrero. Il est un peu plus de 20h, nous nous arrêterons ici pour la nuit. Chouette on peut faire des courses avec la carte, bon  il y a des hôtels, mais un peu cher et ils ne prennent ni la carte ni les pesos argentins. Ha oui parce qu’on est au CHILIIIIII Mais qu’on a pas une tuuuuuuunne !!. Au grand bonheur d’Alexis. Marine était prête à craquer sur les hôtels mais elle a puisé dans sa réserve de courage pour partir à la recherche d’un spot sympathique. Alexis demande à un habitant si on peut poser la tente dans son jardin, mais c’est une maison communale, il ne sait pas si il a le droit etc. on est tombé sur la seule maison qui n’était pas une vraie habitation. Mais il est 22h, et on se sent mal à l’aise d’aller sonner chez les gens. Nous trouvons finalement un petit coin bien sympathique pour poser notre maison. Un énorme champ de terre avec grosses traces de pneu de 4*4 avec un tout petit lopin d’herbe moelleuse. Parfait. On cuisine (avec notre nouveau super réchaud) et on se couche. Et on a ma foi bien dormi ! Enfin je crois bon Marine a un peu froid…bon faut dire que…ha bah oui on l’a pas dit ça non plus !!

Dans le bus de puerto Madryn à Rio Gallegos, Marine s’aperçoit qu’elle a oublié sa veste dans la chambre chez Pau…halalala….elle est dégoutée !! L’histoire de la veste ne s’arrête pas là mesdames et messieurs !!

Elle envoie un message à Pau et aux filles françaises pour qu’elles récupèrent la veste car elles vont à ushuaïa aussi mais aucune réponses. Au final, nous apprendrons que Pau n’a pas donné la veste aux filles mais qu’en même temps les filles n’ont pas vu le message alors qu’elles sont tout le temps sur leur portable…bref…à l’heure actuelle on ne sait toujours pas si on va pouvoir retrouver la veste…moi j’ai bien ma petite idée mais bon…

 


Le lendemain, le départ de sombrero est un peu long, une voiture nous prend après 1h d’attente, puis nous marchons environ 5km avant qu’une autre voiture nous prenne. Fernando et sa maman Rosa vont à Rio Grande. Cela nous avancera bien !! Super ! En plus nous devons passer la frontière de San Sebastian ! La frontière chilienne ferme entre 9h et 12h et entre 13h et 16h et après c’est jusqu’à la nuit. Particulier…bon et il est ? 12h45 ? haaaaaa viiiiiiiite !!! ça se joue à un quart de poil de fesse de fourmi ! mais on arrive à passer la frontière avant la fermeture. Les gardes ont même fermé la route juste après nous. Le pauvre gars qu’on a alors croisé a dû attendre lonnnngtemps.

 

Arrivés à la frontière argentine, nous devons montrer nos sacs. La dame nous demande si nous n’avons que ça, et bien sûr non, nos sacs sont restés dans la voiture. Alors nous allons les chercher et là, la femme veut qu’on déballe tout…houuuuuu heureusement Marine a la présence d’esprit...que dis-je le génie, de demander si il n’y a pas la machine. Ha oui tiens, il y a la machine. Ouf allez on se presse pour pas faire attendre Fernando.

 

Bon après ce petit coup de speed on arrive à Rio Grande. Fernando nous pose au début d’une route qui file tout droit vers ushuaïa, mas avec plein de magasin entre. Alors nous marchons près de 5km  sans que personne ne veuille nous prendre. Et c’est presque arrivés à la sortie de la ville qu’un gars nous pose à un poste de police sur la route d’ushuaïa. les gens doivent obligatoirement ralentir donc c’est plus facile pour le stop. Nous discutons 5 minutes avec les policiers bien sympa et une voiture s’arrête.
Chochi va à Tolhuin. Ce qui ne nous laissera plus que 100km après à parcourir. On sent l’odeur de la victoire nous taquiner les papilles. Les autres sont censés arriver vers 21h30 à ushuaïa. Mais il faut encore que quelqu’un s’arrête. Et c’est Sebastian, qui nous emmènent à destination. Un gars bien sympa qui venait d’acheter des voitures à Rio grande…oui « des »…

Je vous avoue que quand nous voyons le premier arbre, la première montagne…on est raviiii ! Enfin !! on passe de rien à des montagnes…on va en prendre plein les yeux !!

Au milieu de rien...
les premières montagnes...

Les montagnes sont encore enneigés, l’eau des lacs est bleue, la route est magnifique. Sébastian s’arrête à quelques endroits pour qu’on puisse faire des photos !! Avec la lumière du soleil qui descend peu à peu, c’est simplement fabuleux. Ici le jour le plus court aux alentours de Juin dure 3h, et la nuit la plus courte est aux alentours janvier dure 3h aussi. Dingue non ? Nous, nous aurons la lumière du jour jusqu’à approximativement 22h à partir de 5h à peu près (enfin paraît-il, je ne serais pas là pour le vérifier haha). De quoi décaler le rythme de vie.

Ça y’est le panneau Ushuaïa se dresse devant nous !! Une petite photo pour envoyer à nos copains dans le bus, on a gagné un apéro !


La suite tout de suite.

On en profite pour vous dire merci, merci et mille merci pour tous vos messages, commentaires, mails etc ça nous fait vraiment chaud au cœur d’être suivi comme ça et d’avoir des réactions. On n’a pas forcément le temps de répondre à tout le monde tout de suite mais c’est pas l’envie qui manque. Alors on fait un deal, continuez et nous on continue à écrire et vous montrer des photos héhé ! Bon on a un peu l’impression d’écrire nos atouts (comme à VHASI !) mais peut-être qu’avec le temps la verve évoluera.

Etat des troupes : Marine est quand même bien triste d’avoir perdu sa veste (et son bandeau qu’elle m’a fait une scène pour acheter haha). Elle est observatrice et se saisit de chaque image qui s’offre à elle, elle a déjà commencé à pécher quelques souvenirs à droite à gauche, mais ça rajoute des kilos. Elle « s’impatiente » un peu lorsqu’on tarde à se faire prendre en stop mais ça l’amuse plus qu’autre chose. Elle reste encore un peu discrète dans les discussions, son niveau d’espagnol et d’anglais ne lui permet pas de suivre une conversation…ce qu’elle croit. Alexis pense qu’avec un peu plus de confiance et un peu moins de « fuite », « d’esquive » du dialogue, ça ira comme sur des roulettes. C’est déjà de mieux en mieux et ce n’est qu’un début. Alexis, lui, baragouine de l’espaglish pour se faire comprendre mais a du mal à comprendre en retour, surtout quand ils parlent vite. Il faut bien être 2 pour tout capter, même si parfois on comprend des choses diamétralement opposées héhé.  Alexis  reste serein et patient quant au stop (sinon ça serait l’enfer) et apprend petit à petit à voyager avec quelqu’un, les bons côtés et les autres. Sans avoir besoin de faire beaucoup de concession pour autant, il estime qu’il a de la chance d’être parti avec la débrouillardise de Marine même si, voyage avec elle, son caractère haha PAF aïeeeuuhh…roh je rigolle !! Alexis est plutôt dans l’esprit « qui veut voyager loin ménage sa copine ». Depuis la première semaine, on souhaiterait renvoyer des trucs en France mais ça coûte un bras et on n’est pas sûr que ça arrive. Du coup, on va se garder notre « boîte de trucs inutiles » pendant un moment. Papa, Maman, Tata Cathy (t’aimes bien que je t’appelle comme ça), ne prenez pas trop d’affaires pour janvier mais des grands sacs hahaha

JEU : le « KiKaDiKoi ? »

Qui à dit « ha 323 pesos argentins, c’est pas si cher que ça pour un colis pour la France par DHL…ho putain c’est des Dollars US !!!! »



@++

l'a bonne mine non???


Les 100 derniers km !





les aborigènes de la terre de feu (les Selknams ou Onas)
il y avait aussi les Yamanas, les Alakalufs ou Kaweshkars et les Haush, tous disparus après l'arrivée de européens bien évidemment. La terre de feu est découverte en 1520 par Magellan. Un peu de culture ne fait jamais de mal !

Petite sculpture à Cerro Sombrero

2 commentaires:

  1. Heureusement que tu dois ménager ta copine ! Nous on a beaucoup bu de Bourgogne avec les musiciens bretonnants de Michel et ils vous font de gros besos
    nous sommes étonnés de la vitesse à laquelle vous avez atteint ushuaia
    Profitez bien de ce territoire fabuleux
    Ok pour chiloe en janvier même cohaique
    Tata cathie te dit de faire chauffer l'apéro. On arrive !

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  2. Quel périple,
    Je veux bien faire le même.... avec un véhicule perso et.... l'hôtel pour dormir dans un vrai lit, tranquille dans ma chambre ! C'est beau d'être jeune !
    Le camping, je pourrai encore... si les étoiles ne sont pas que dans le ciel !
    Bravo pour les photos qui illustrent à merveille les textes et nous permettent de voyager, calés au fond de notre fauteuil confortable dans un appartement très bien chauffé. Bisous

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