Dans le bus
pour aller à Botafogo…BOTAFOGO !!!! On ressent comme une euphorie !!!
En voyant des noms comme Copacabana, Corcovado, Pain de sucre…
Ce soir,
nous arrivons chez MAYA…MAYA !!! Maya que nous avons pas vu depuis 1 ans
et demi. Ça fait trop plaisir de venir la voir enfin chez elle…c’est en partie
pour venir la voir qu’on a fait ce détour au Brésil et en plus c’était son
anniversaire Lundi…on va fêter ça !!
Un peu en avance sur l’heure de rendez vous, on squatte le centre commercial à côté de chez elle à la recherche, vaine, d’une carte de l’Amérique du sud… c’est difficile de passer d’une île avec des chemins désert, seulement la nature et de se retrouver dans cet énorme centre commercial (genre la part dieu)…
Puis Maya arrive !! Des retrouvailles bien sympas et bien mouillées aussi car il fait tempête dehors.
Nous montons chez elle et découvrons sa mère et ses deux demi-frères, ses 3 chats et la vue superbe de ses fenêtres…enfin…à ce qu’il paraît…parce qu’en fait avec la tempête on voit rien…haha
Jeudi 13 Avril, on reste tranquille à l’appart pour faire une machine, écrire sur le blog, se renseigner sur la suite du voyage, chercher une carte d’Amérique du sud…on n’arrivera pas à en trouver …snif…
Et ce soir, nous allons à une soirée avec des potes de Maya. Une soirée bien sympa avec du vin, des pizza des bières…une de ces bonnes vieilles sorties culturelles comme on les aime.
On Rencontre Joao, le copain de Maya. 27 ans champion et prof de Jujitsu, taillé comme l’armoire du 17e de chez ma mémé…lui on faudra s’en faire un copain…haha !! et pis c’est le copain de Maya…alors il doit être bien ce ptit gars…
On rentre en Taxi car il se trouve qu’à 4, c’est moins cher que le bus avec l’application et la réduction de 30% qu’ils font pour contrer uber…
Le vendredi c’est férié…bah voui…le vendredi de pâques bien sûr !! donc c’est génial parce que Maya et Joao sont pleinement dispo pour nous.
Bon par contre…avec la bringue d’hier soir…on est un peu tous « com ressac »…donc on est au ralenti. On fait des courses, Marine nous cuisine un repas succulent. Et on part finalement se balader sur la plage de Copacabana….
COPACABANAAAAAAAA COPACABANAAAAAA COPACABANAAAAAA !!!! Rien que de l’écrire ça rend euphorique…
La plage la plus mythique du monde. Longue de 4,5 km de sable blanc et fin et avec des vagues… impressionnantes !! il fait pas très beau alors on ira pas se baigner, mais on marche le long de la plage et on observe, les yeux écarquillés, on s’imprègne de la vie de la plage. Aujourd’hui c’est jour férié et, comme le dimanche, ils ont coupé la route longeant la plage, ne permettant la circulation de voiture uniquement sur l’autre voie. Ce qui laisse alors la place aux vélos, skate, rollers, trottinettes, runners, promeneurs de chiens de se faire bien plaisir. Sur le trottoir des tonnes de vendeurs. De tout et n’importe quoi, des bars avec presque chacun un concert, des ateliers d’exercices physiques, etc. sur le sable, des parasols…mais pas trop vu le temps…des maîtres nageurs et postes de secours, des terrains de foot-volley, sport local, tennis de plage…bien loin du pauvre jeu de raquette de plage qu’on galère trop à gérer la force de frappe sur la balle en caoutchouc…enfin bref…une plage quoi…
A 17h, on a un peu faim du coup on mange une Tapioca (galette de farine de manioc garni, comme une crêpe), parfait pour continuer la ballade…
Puis, tranquillement, nous rentrons à l’appartement et cuisinons, enfin marine cuisine pendant que maya jaoa et Alex s’apprennent des jeux de carte. Le tout accompagné de quelques bières, toast de caviar d’aubergine, le tout suivi de pommes de terre farcies aux oignons et aux fromages. Puis grosse rencontre de carte tous les 4.
(petite note
aux copainpins : on a appris un nouveau jeu il faudra qu’on vous
l’apprenne)
Samedi. On se fait un énorme petit déjeuner accompagné de Pao de quejo (pain au fromage) de Maya !! hummmm…
Puis direction Yoga dans le centre de la ville, dans un parc sur le bord de mer dans la Baia Guanabara. C’est sympa cette petite séance de yoga, cela rappelle à Marine quelques notions, vues en STAPS ou avec sa maman… pour Alexis un peu plus dur de rentrer dans l’esprit yoga…Hoooooommmmmmm
Ensuite on se ballade, on voit où travaille Maya, on se promène dans le parc le long de la baie.
Et décidons d’aller manger un Acai dans le meilleur endroit de la ville (un acai est une purée de fruit d’ici, l’acai donc, avec jus de guarana, le tout agrémenté de céréales muesli et de manioc soufflé. Une fois bien rassasiés, nous nous dirigeons vers le pain de sucre, parce qu’il fait beau donc autant en profiter.
En arrivant au pied de cette énorme pic rocheux, on voit plein de grimpeurs, puis des petits mico. Puis on décide de monter tout les 4 à pied à la première colline d’où l’on peut prendre un téléphérique pour aller sur le fameux pain de sucre… la vue depuis la première colline est déjà superbe, on a un temps extra, on a de la chance. Puis on laisse maya et joao pour aller prendre le téléphérique pour aller plus haut !!!! Allez plus hauuuuuuuuut hauuuuut…. (ok … je sors…) La vue est incroyable, le ciel est plutôt dégagé, il y a seulement de petits nuages passant chacun leur tour devant le Corcovado, mais nous arrivons à le voir quand même. Alexis se fait prendre en photo par des touristes chacun leur tour avec la vue… halala quelle célébrité… puis on redescend pour retrouver les amis… on a même la chance de voir le coucher de soleil, au top.
On rentre à pied, on cuisine, chacun met la main à la pâte, enfin aux pates puis on joue aux cartes, le tout accompagné toujours de bière.
Dimanche. On se réveille un peu speed, la famille de Maya est déjà revenue, du coup on doit rendre la chambre aux frangins de Maya… puis petit déjeuné encore bien copieux avec encore des pao de quejo avec caviar d’aubergine de Marine ou confiture…on est vraiment gâtés…
Vers 11h30, on
part pour monter au Morro dos Hermois (des deux frères). Un bus et on arrive en
bas de la favela Vidigal. On prend un van (combi wolswagen qui fait office de
transport en commun, qu’on paye plus cher parce que touristes) pour monter
jusqu’en haut de la favela pour accéder au sentier. Les rues de la favela sont hyper étroites et hyper pentues. La balade sur
le morro monte pendant une trentaine de minutes, où nous rencontrons de
nombreux touristes, dont de nombreux français et nous arrivons au point de vue …extra…et
blindé aussi.
Nous
redescendons a pied, tranquillement et on s’arrête en pleine descente dans un petit
resto qui paye pas de mine mais où on mange bien, pas cher, et typique du brésil
… excellent, pas cher et assez copieux riz, haricots noirs, farofa viande
frites et salade : un bon vieux PF, le « Prato Feito»
typico-basique du pays. on accompagne le tout de jus de fruit pressée d’ici.
Un bon vieux PF
Puis nous
reprenons notre descente direction la plage shareton, du nom de méga hôtel qui
semble se l’accaparer, en bas au loin qui a l’air bien joli, puis grande plage
Lebond, plage Ipanuma que l’on voyait avec des milliers de parasols, séparées
uniquement par un canal reliant le lac à la mer…une mine de déchet paraît-il.
Nous arrivons à la plage, le soleil est couché, mais
des nuages rose éclairent encore le ciel et les deux frères que nous venons de
gravir
On
fait un stop Agua de coco sur la plage, moins bonne et moins de chair que la
notre à Paraty mais ça fait bien plaisir.
Puis nous nous dirigeons vers le lago pour
prendre un bus direction un petit bar de botafogo où va se dérouler un concert
de Chorinho, musique brésilienne qu’Alexis découvre et adooore. Assis à la
terrasse moitié sur le trottoir moitié dans la rue, on sirote notre caipirinha bien forte et on surkiffe la
musique. On rentre en Taxi. Soirée courte car tout le monde crevé.
Lundi, la
vie reprend son cours pour nos amis et la famille de Maya, de notre côté on
reste un peu tranquille le matin…un matin qui dure jusqu’à 15h00-30 où on part
dans le centre pour visiter, et faire 2-3 courses.
Mission carte d’Amérique du
sud pour le voyage, et maillot de bain pour Marine.
Un bel échec, tant pour
l’un que pour l’autre. Et Nous retrouvons finalement Maya à la sortie de son
boulot pour sa balader ensemble.
Le centre
ville est immense, des grands buildings de partout avec des grandes avenues
principales et des rues perpendiculaires secondaires, des gens de partout, des
vendeurs de partout. Les bâtiments à la fois modernes et de type plus anciens.
Des édifices plutôt sympas. Saluons la petite copie de l’opéra de Paris. Le
quartier des affaires, du travail, des consulats.
Cette zone là vit le jour et
en semaine de 7h à 19h. Le week-end ou le soir, c’est un quartier plutôt à
éviter selon Maya. Avec moins de gens dans les rues, la probabilité de faire
une mauvaise rencontre augmente…une question de proportionnalité…
Maya nous
emmène à l’escalier Selaron. Un escalier d’une centaine de mètres
entièrement…carrelé. Une mosaïque impressionnante avec des différentes
couleurs, des dessins, des écussons de villes, de pays, de peuples, de
chanteurs.
Alors y’a du Strasbourg, du Paris, mais pas de Lyon.
Comme il pleut
on fait ça un peu rapidement et on va prendre un Taxi.
Ce soir, Maya nous
emmène chez son père !!
Ce Monsieur,
il y a de ça 8 ans, était venus avec sa fille, Maya, en voyage en France.
Ensemble ils étaient passés par Lyon, s’étaient arrêté à un bar de la
Guillotière et étaient tombés sur une bande de jeunes (oui à l’époque on était
jeunes) avec qui ils avaient assez vite sympathisé et finalement passé tout le
reste de la soirée ensemble.
Même Alexis, qui n’a pas une super mémoire (tu
parles d’un euphémisme), même si il ne se rappelle pas de tous les détails, il garde
en mémoire cette soirée, cette rencontre aussi intense que spontanée et ces
liens qui se sont crées petit à petit, avec Maya surtout par la suite.
Il est vraiment content de le revoir même si ils ne
se connaissent pas vraiment.
Nous montons dans le quartier de Santa Tereza. Les
rues, un peu bouchés, sillonnent finalement, montent, tournent un peu, jusqu’au
plateau. Une pensée pour notre vieille croix rousse sous la pluie aux heures de
pointe en novembre nous vient en tête…nostalgique…
On descend
finalement du taxi car Maya a vu son père rentrer dans une épicierie.
Nous
monterons les quelques marches ensemble et arriverons à son appartement au rez
de chaussé si on regarde de sa rue, mais hyper haut et avec une vue incroyable
si on regarde par sa fenêtre de l’autre côté. Rio sous la pluie dans la nuit
semble étinceler.
Eduardo, le
papa de Maya, vit avec sa fille Nina, d’un autre mariage, dans un appartement
plutôt sympa, assez grand et agréable.
Même si la cuisine paraît petite, il y
fera des merveilles ce soir et nous proposera un repas excellent.
On passe une
bonne soirée, même si les langues étrangères n’est pas la spécialité du papa,
il est en soif d’échanger et de parler alors on se retrouve bien sur ces
points. On finira la soirée par un jeu de cartes (tout le monde joue aux cartes
ici c’est fou…)
Puis on
rentre en Taxi jusqu’à Botafogo après avoir dit au revoir à la deuxième partie
de famille de Maya.
Allez
aujourd’hui on se bouge, on sait qu’il va pleuvoir mais on retourne en ville
pour nos missions. On réussit à trouver une carte…du brésil…mais on n’aura pas
mieux…donc on s’en contentera.
Petit aparté : Que c’est difficile de
trouver une carte ici, dans toute l’Amérique du sud. Petit conseil à ceux qui
prévoient de partir et qui voyage avec des cartes et pas seulement avec le GPS
ou google maps : emportez vos cartes que vous aurez acheté en France. Mis
à part si vous voulez juste une carte du pays dans lequel vous êtes, qui
peuvent être plutôt pas mal et assez bien détaillé (certains pays, on les
achète par région…), ou que vous ne voyagez que dans un seul pays, on ne trouve
pas ici de carte d’Amérique du sud potable. Normal, c’est tellement grand. Mais
pas non plus en plusieurs cartes, une pour le sud, une pour le nord…non
rien…Nous on aime bien avoir une carte un peu générale pour pouvoir se
projeter, avoir une idée des villes, des distances, tracer des itinéraires etc…donc
bon…
L’autre
mission du jour est d’aller au consulat de France pour pouvoir faire une
procuration et transmettre à nos mamans respectives la lourde besogne
impopulaire et dénuée d’espoir que d’aller voter pour le prochain président de
la république…euh je veux dire transmettre le pouvoir d’accomplir notre mission
citoyenne et d’aider la France à trouver le meilleur guide qu’il soit pour
mener le pays à bien…parce que depuis une discussion avec les copainspins, on
s’était rendus compte qu’on ne l’avait pas fait, on avait un peu culpabilisé,
et on trouvait ça important de faire entendre notre voix dans ce bordel, même
si très honnêtement, on n’y croit plus du tout, on a pas trop d’avis et de
connaissances et que voter pour le moins pire c’est quelque chose dont on est
lassés...Mais bon…on montre l’exemple. Voyez les jeunes…Il faut voter !
Même à l’autre bout du monde on est capable de le faire ! Alors à 3 pattés
de maison du bureau de vote…
Bref,
mission accomplie. On va rejoindre Maya à son boulot car elle a une heure de
pause et on va se balader dans une autre partie du centre. En chemin, comme
nous, on n’a pas mangé, on se prend une tapioca…rien d’extraordinaire me
direz-vous, vont-ils vraiment nous donner le menu quotidien pendant 10 mois.
Non Mais là si ! Non on en parle parce qu’on s’attendait pas à une tapioca
aussi bien garnie…alors on salue la générosité du monsieur !!
Peace !!
Maya nous
emmene dans un centre et aux 3ème étage, une association propose des
cafés à participation libre. Très connus dans le quartier, les gens viennent
prendre un café…excellent soit dit en passant, pendant leur pause ou après leur
déjeuner, glissent ce qu’ils veulent dans la petite panière et pioche un jeton
qu’il mette dans la panière « expresso » si ils ont pris un expresso
ou « cappuccino » si ils ont pris un ??....cappucino…vous suivez
pas !! (méthode pour tenir les comptes j’imagine). Ça c’est du
café !! c’est bien loing de notre café instantané qu’on prend depuis le
début. Il est bon, il est fort, il est…fini..quoi déjà ?? Alexis en prend un autre. Et si on gouttait
celui qui paraît citronné…bah oui on parce aue alexis en prend un mais marine
va boire dedans aussi …impressionnant. Bon il faut avouer que nous ne sommes pas calé en matière de café, donc on ne sait pas
trop ce qu’ils font avec les grains, la différence de préparation, mais il y’en
a un qui a effectivement un léger goût citrique, une touche d’acidité sur la
langue et au palais.
Pour finir
cette petite pause dégustation, on se prend des Brigadeiros, des espèces de
bonbons de chocolat fondus. C’est bon….Mais c’est bon !!!! Houlaaaa…
Les papilles
gustatives en ébullition, Maya retourne bosser et nous on prend un bus pour
rentrer sur copacabana. On a failli aller au Corcovado, mais on savait pas
trop, il était censé pleuvoir mais il fait super beau…et en même temps y’a un
peu des nuages. Alors peut-être qu’on verra pas bien la statue du christ mais
peut-être que les nuages sont plus haut. Du coup, on a prévu d’y aller demain,
mais comme le temps a changé, ça se trouve c’est demain qu’il va
pleuvoir…bref…on va à Copacabana.
Mission
Maillot de Bain de Marine n’est toujours pas accomplie, on espère qu’elle va
trouver son bonheur dans un magasin rue santa Clara, sur les conseils de
Maya…lehh…nouvel echec…
On rentre
doucement par la plage, on se cale un peu et on observe les gens, les oiseaux,
et les vagues impressionnantes qui font leur show. De réels tubes intégrales
qui feraient le bonheur de surfeur, des vagues qui montent au moins 5-6m et qui
viennent s’exploser avec une violence incroyable projetant les gouttes d’eau
jusqu’à une bonne dizaine de mètre.
Puis on
rentre à l’appart, suivis de Maya 10 minutes plus tard. Un petit moment pour se
poser tranquille et Maya nous propose un concert dans un petit bar tout près.
Yala disons-nous alors ! Effectivement, petit bar, un peu cher mais où la
birère et bonne et où on peut manger. Le concert en lui-même est sympa, 2
guitaristes qui chantent du contemporain, mais c’est un peu fort alors Maya
nous entraîne dans le quartier de botafogo, et nous montrent les bars, les
chics, les chers, les sympas, les moins chers, les bondés. Y’a déjà pas mal de
monde, il est quelque chose comme 21h à peine, les terrasses sont bien
occupées, et on est mardi soir…les week-end, ils semblerait que ce soit
impossible à circuler…une soirée bien tranquilou qu’on termine à l’appart en
voyant arriver puis repartir le pauvre Joao bien malade…
Alles ce
matin c’est décidé, on avait prévu comme ça, on va au corcovado et après on
retrouve Alex, un carioca que nous avons rencontré en trek dans le parc Torres
del Paine au sud du Chili…STOP non regarde les nuages HAAAAAAAHHHH !!!
non…peut-être plus tard…rohlala… ça commence à bien faire
Du coup, on
retourne à pied à Copacabana pour une nouvelle tentative de mission maillot de
bain de Marine que nous accomplissons avec succès !!! Alexis a souffert
mais ça y’est c’est fait et Marine est toute contente de son affaire, c’est
bien le plus important !!
On rentre et
finalement, Maira, la maman de Maya nous dit que ce coup çi, ça vaut peut-être
le coup de monter au corcovado…haaa…mais on avait déplacé notre rendez vous
avec Alex, bon on le rappelle et on file prendre un bus pour aller voir jésus…et
la vue qu’il se paye tous les jours…
Dans le bus,
à un moment, proche de l’arrêt pour arriver à la station de train du corcovado.
Un gars rentre, parle un peu vite pour qu’on le comprenne, mais parle de
ticket, de train de blabla. Nous on bouge pas, prévenu par Maya, que parfois
des gars pouvaient nous dire qu’il n’y avait plus de billet de train et que
nous avons la possibilité de venir avec eux et leur agence pour monter jusqu’au
monument avec leurs vans. C’est vrai, les agences de tourisme sont pratiquement
les seuls véhicules autorisés à monter. En revanche, ce qui est faux c’est le
fait qu’il n’y a plus de billet de train. Amis voyageur, un autre conseil, si
vous allez là bas, rendez vous coûte que coûte à la station de train et jugez
par vous-même, il y a un train toutes les 20 minutes. Monter en van est cependant
un peu moins cher…5 ou 6 réals de différence…le train est un peu plus dans la
jungle, un peu plus sympa le trajet…reste à savoir à qui on va donner les
sous…ces types…c’est pas forcément une arnaque, ni un guet-apens, juste une
technique pour ramener des clients…
Car oui,
nous on va à la station et on achète nos billets. MERCI MAMAN MARINE !!!
MERCI BELLE-MAMAN pour ce cadeau ! C’est vrai qu’en arrivant à rio, on
savait même pas qu’on devait payer, et on pensait monter à pied...au final, le
prix de 30€ chacun pour un mirador blindé de gens nous avait un peu refroidi et
on hésitait limite à y’aller…encore Merci Dominique !!
Oui Merci
car c’est un spectacle impressionnant. On prend le train de 12h20, qui monte,
qui monte, qui monte. Qui s’arrête à quelques stations. C’est un peu surprenant
de voir des gars qui prennent le train presque en route et qui descendent pour
rejoindre un ensemble de maisonnette dans le flanc junglique de la montagne.
Puis on arrive tout en haut. Bon on le dit tout de suite, y’a plein de gens.
PLEIN, ça on s’y attendait. Mais le temps est superbe et le christ…grand…
Un monument
immense de 40m de haut imaginé entre 1922 et 1924 par l’architecte brésilien
Heitor da Silva Costa et réalisé par le
sculpteur français Paul Landowski. Landowski a fait un premier modèle de 4m de
haut, les brésiliens ont reproduit le corps en grandeur réelle avec une
structure en béton armé réalisée par l’architecte français Albert Caquot.
Landowski a fait la tête (faut pas bouder…) et les mains en grandeur réelle. La
statue est inaugurée en 1931.
C’est
marrant, moi je le voyais avec de la barbe…il fait vachement plus jeune de
près…
Ho mazette
la vue… ça va…perché sur le morro corcovado (« bosse » en portugais)
culminant à un petit mais épineux 710m de haut, le christo ne doit pas se
lasser de ce qu’il voit chaque jour, (enfin…quand il a pas la tête dans les
nuages...) Un panorama impressionnant de 360° de rio, son centre, Botafogo, Copacabana,
le pain de sucre, le morro Babylonia, le lac, les plages d’Ipanema et de
Leblond, le morro dos Hermois et les favelas accrochées au flanc de la
montagne. On vous laisse apprécier…
Bon, il faut
qu’on redescende un peu vite car Alex nous attend en bas et…misère…une
foultitude monde attend le train pour redescendre, et il y en a un toutes les
20 minutes…on sera bien en retard…
Mais
finalement ça y’est, on retrouve Alex. Trop plaisir de le voir !! Alex va
sur ses 44 ans, loue actuellement une chambre chez un copain après avoir voyagé
4 mois suite, entre autres, à son divorce. Sans travail pour le moment car il
avait quitté le sien, il n’était pas trop en mesure d’en retrouver un jusqu’à
maintenant car sérieusement blessé au pied.
C’est pas le pied (si j’ose dire)
en ce moment dans sa vie, mais son sourire est toujours sur son visage et les
choses bougent. Son pied, il se l’est cassé en chutant en escalade…car oui Alex
est un grimpeur !! et il connaît tous les coins de Rio, à l’occasion guide
bénévole pour son club. Là il est content parce qu’il remarche depuis un moment
et il nous emmène au pain de sucre dans des secteurs pour une petite séance
d’escalade.
D’abord on
va manger, puis on va tester le caillou. Le niveau est bien plus supérieur que
ce qu’on entend nous par un 3-4…c’est aussi bien technique…bref…c’est
cool !!
Lui ne peut
pas grimper, mais la séance ne dure pas très longtemps…finalement l’escalade
c’était aussi un prétexte pour le voir.
On se donne
rendez vous le lendemain matin pour l’ascension du pain de sucre…rien que ça…
Finalement,
Alex nous pose au shopping Rio Sul et on rentre à la maison pour ce qui doit
être notre dernière soirée avec Maya et sa famille. A 4 avec Joao, on va
chercher des pizzas et on passe une soirée tranquilou.
La nuit avec
Marine est un peu dure, on est tous les 2 un peu malade et on fait des
aller-retours aux toilettes…sans se croiser pour autant d’ailleurs…on sait pas
trop ce que c’est…le poulet de la pizza, la bouffe arabe de midi… (Private
joke : non c’est pas toujours la faute des arabes Abidoul !!)
Bref…du
coup, on craint un peu pour le lendemain…
Là il faut
qu’on mette un break BREEEEAAAAKKKK parce qu’on change nos plans.
Le plan de
base était de prendre un bus ce jeudi 20 avril pour Sao Joao Dei Rei, où
Fabiola, couchsurfeuse nous attendait pour une nuit, et où nous pouvions aller
visiter le joli village colonial de Tiradentes, portant le surnom d’un des
libérateurs du brésil (qui était dentiste… « tire dents ») que
l’on fête d’ailleurs le jour du 21 avril (donc vendredi) qui est férié dans
tous les pays.
MAIS finalement,
comme par la raison susnommée, le vendredi étant férié, c’est donc un long
week-end qui se profile pour les travailleurs brésiliens qui profitent de
l’occasion pour voyager…et certains du jeudi…et qui vont à Tiradentes…on
n’avait pas forcément prévu ce coup là alors…quand on regarde sur internet pour
vérifier…il n’y a plus de places dans le bus…ha….
Après
maintes réflexions, dont on vous épargnera promis, nous prenons finalement un
bus pour Salvador de Bahia. 31h de bus…un saut de puce…et nous partirons
finalement vendredi !! donc nous sommes plus tranquilles demain pour notre
programme que l’on avait serré un peu.
Matin
dring…Il est 6h. On a rendez vous avec Alex à 7h devant la résidence. Bon il
est un peu en retard et nous récupère à 8h finalement et le temps d’aller à
URCA, le quartier du pain du sucre, garer la voiture et se préparer, on
commence la balade à 8h30. Il n’y a pas beaucoup de monde sur la promenade qui
longe la face est du morro Urca (la fameuse première colline d’où le téléphérique
part pour le pain de sucre) mais on croise quelque runners et des grimpeurs
aussi. Nous allons jusqu’au bout du chemin et là le sentier démarre. Nous
sommes partis pour monter tout en haut du pain de sucre, sans téléphérique
cette fois, en marchant à moitié sur sentier sinueux et raide à moitié sur la
roche dalleuse et inclinée comme une rampe avec une partie tout de même en
escalade. C’est pour ça qu’on a corde, baudard, ferraillerie et
chaussons !! Un crapahutage vraiment sympa avec une vue tout simplement
magique !!
Il est 10h15
quand on arrive tout en haut, les quelques touristes présents nous regardent
comme des poules qu’ont trouvé un couteau, et on profite une nouvelle fois de
la vue exceptionnelle en récompense de nos efforts. On descend assez rapidement
car Alex a un rendez vous, on prend le premier téléphérique gratuitement, mais
le deuxième, sans présentation de carte d’adhésion au club d’escalade, nous ne
pourrons pas le prendre alors nous descendons à pied.
Merci Alex
pour cette expérience c’était vraiment génial !! Muito Obrigado !!!
Alex nous
dépose à Copacabana et on se quitte en se promettant de se faire un troisième
trek ensemble un jour…le tour du mont blanc !
Copacabana…s’il
y avait bien un truc qui nous aurait manqué si on n’avait pas pris le temps de
le faire c’est SE BAIGNER SUR LA PLAGE DE COPACABANA !!! Ça sonne classe,
vous trouvez pas ????
Le temps est
superbe, il y a un peu de vent, ça casse ou ça assomme un peu les vagues qui
sont moins fortes que la dernière fois mais suffisamment impressionnantes pour
pas s’aventurer trop loin. On va se baigner à tour de rôle (vigilance oblige)
et on prend un bon vrai moment à profiter du soleil, de la mer, à observer les
oiseaux, les vagues, les gens se baigner, les vendeurs qui passent en
t’envoyant du sable dans la gueule, en te montrant leur bazar, et en te
demandant si tu veux/as pas de la drogue…reloux les types au bout d’un moment…
Au bout
d’une heure et demi, on rentre à l’appart, on mange et Maya arrive déjà. C’est
cool, elle a réussi à partir plus tôt de son boulot. Joao nous rejoint. Pis
Nous, on joue avec les bus (enfin on se prend la tête), chacun fait un peu ses
petites choses de son côté. On ira peut-être à un concert ce soir.
Finalement
Gabriel et son grand père rentrent, puis Joao Daniel, Puis Maira, tout le monde
est à la maison. Entre deux parties d’escopa avec le grand père, on ouvre la
bouteille de vin qu’on vient d’offrir à la famille en remerciement avec une
tablette de chocolat en clin d’œil et une carte de Lyon. Puis échange culturel
oblige, on apprend au papy joueur et filou ainsi qu’au petit frère le
TAMUL !
La voilà la
vraie dernière soirée avec Maya avec la famille, les cartes, le vin, les pop
corns et les pao de quejo !
Nous partons
le lendemain sur les coups de 10h. Maira et les deux garçons étant partis
randonner, nous quittons Maya et Joao, un pincement au cœur mais avec la
certitude de se revoir bientôt !! Merci Maya pour ton accueil !! On a
découvert plein de trucs, on a partagé un petit bout de ton quotidien. C’était
vraiment génial !!
A bord du Troncao
4, le bus qui nous mène au rodoviaria, on voit la ville défiler devant nos
yeux, on reconnaît les endroits où on est allés, on reconnaît les choses qu’on
regardait avec des yeux écarquillés d’enfants le jour où on est arrivé la
semaine dernière.
Nous partons
pour Salvador de Bahia, un autre monde. 31h de voyage, Marine appréhende…mais
non ça va le faire !!!
Etat des
troupes :
Marine :
bien contente de ce petit séjour à RIO même très contente… tout d’abord très
heureuse d'avoir rencontré Maya dont
j’entendais parler depuis un moment. Personne tout à fait géniale avec qui nous
avons passé une semaine vraiment géniale ainsi que son copain Joao. On était à Rio !!! Je pense que j’ai
encore du mal à réaliser. On est monté sur le pain de sucre deux fois, une fois
en tant que touristes par le téléphérique mais une fois en tant que grimpeurs avec Alex et cela c’était vraiment cool … et puis on a vue le Corcovado, encore
merci maman pour ce cadeau de Pâques… il est tellement immense, tellement
imposant, et on l’a vu !!! Et puis aussi la plage de Copacabana, la
colline des dos hermaos… enfin tout cela c’était super. Rio est une ville
sûrement dangereuse, car on pouvait voir la méfiance et un peu de crainte lorsque
l’on se baladait dans certaines rues, certains quartiers avec maya… mais on a eu
la chance d’avoir de bon guides, notre bonne étoile aussi peut être, mais pour
nous tout s’est bien passé. On était même très bien a Rio. Il y a plein de
choses à faire et c’est selon moi une ville aérée, entre les petites montagnes,
le lac, la mer , les coins d’escalade, les grand parcs en bord de mer…. une
semaine super, dans le top 5 du voyage peut être.
Alexis : j’ai été un
peu bleuffé par Rio. Grande ville ok. Avec tout ce que ça veut dire, les gens,
les immeubles, la pollution, les centres commerciaux géants, les zones à
risques, les bouchons, le bruit, l’odeur…mais tout ça semble avoir une âme. Y’a
des choses à voir et y’a des choses à vivre. Le fait que la ville soit entre plages et montagnes rocheuses n’est certainement pas innocent au fait que je m’y sois
senti bien. Le pain de sucre, le Corcovado, les deux frères, les parcs
nationaux un peu plus loin, y’en a de la grimpette dans le coin, et après une
bonne marche ou une bonne séance d’escalade quoi de mieux que d’aller se
baigner dans la mer ? Y’a des noms comme ça genre « Copacabana »
qui me font vibrer…et je me sentais comme un gosse quand je me rendais compte
d’où j’étais…c’est des petits trucs des fois qui vous font réaliser ce que vous
êtes en train de vivre…y’avait, j’imagine, encore mille choses à voir et à faire
mais qu’importe…cette semaine là c’était parfait.J’ai aimé ne pas faire du
tourisme de favelas…on est passé par une favelas pour monter au cerro, on a
trouvé un coin pour manger parce qu’on avait faim et c’est tout et ça me va
bien. On a appris qu’il y avait des visites guidées de favelas…
Et pis, on y
allait pas que pour faire du tourisme…quand j’ai dit à Maya qu’on venait la
voir chez elle… ça me paraissait tellement rien, banal… « Bah ouais
j’ai une pote, je vais la voir chez elle quoi normal »…Mais après tous ces
mois de voyage, tout ce chemin parcouru, je me rend compte que non c’est pas
« normal » d’aller voir ma pote chez elle, c’est un « truc de
fou », juste un truc de fou. Maya, c’était un autre objectif du voyage,
après le Fitz Roy. En fait, quand je suis parti, je savais 2 choses qu’on
allait voir le Fitz Roy et qu’irait chez Maya…c’est tout…et de la voir pendant
toute la semaine, vivre tous ces moments, découvrir ce qu’elle nous a montré,
fait goûter, tester. C’était vraiment cool. Et pis j’ai pas seulement vu Maya,
je l’ai vu in love ! Joao est un super gars et ils sont bien mignons tous
les deux. Je leur souhaite bien du bonheur !
Vous allez
me dire « et Maintenant c’est quoi l’objectif ? » le troisième,
ce qu’il a toujours été « revenir vivant »…