jeudi 20 avril 2017

Ilha Grande...en Français ça se dit "grande île"...ça y'est vous parlez portugais

 Ilha Grande
Ilha Grande est, comme son nom l’indique, grande…200KM2, 155Km de périmètre, et nous, on va y passer quelques jours pour faire un trek, jonglant entre marche et baignade, jungle et plage, bèbètes et poissons…

JOUR 1

Vendredi 7 Avril, on prend le bus de Paraty à 9h30, direction Angra Dos Reis. 2h plus tard, nous voilà dans une petite ville construite à flanc de la montagne, la pinturlurant ainsi de mille et une couleurs, les pieds dans l’eau, accès direct à Ilha Grande.







A la recherche d’un bateau pour traverser, on a le choix entre plusieurs destinations et plusieurs horaires ainsi que plusieurs bateaux, des rapides et des moins rapides…

C’est finalement sur un bateau de pêcheur que nous embarquerons pour la traversée, moitié moins cher que le bateau officiel. Et après une cavalcade au supermarché pour faire nos courses, car sur l’île c’est hors de prix, nous décollons. La traversée durera près de 2h et nous passons à côté d’îles somptueuses plus ou moins habitées. Un ciel bleu et un soleil radieux aurait rendu ce spectacle encore plus beau…



Les bateaux de pêcheurs au port d'Angras dos reis

Angras dos Reis







Au loin, on voit d’immenses chalutiers, véritables traits d’union dans l’horizon.

On fait un premier arrêt pour que le gars livre des plinthes de bois et le deuxième est pour nous où il nous indique un camping…le seul…Bem Natural…

Un peu scotché par le prix (plus cher que l’hôtel de paraty), on s’installe quand même puis peu à peu, on est finalement charmé par l’endroit. Le gars finira même par nous prêter 2 tapis de sol…bah oui parce que du coup, on n’a pas eu le temps d’en racheter…

On était censés faire une ballade cet après midi jusqu’à une grotte  mais au lieu de 3km annoncés (6 aller retour), c’est une ballade en réalité de 6km aller…et là tout de suite, on n’a ni le temps (il est déjà tard quand on arrive au camping, presque 14h), ni la motivation (il pleut…) pour faire une rando de 5-6h, en comptant le temps dans la grotte…il fait nuit à 18h ici…donc dommage, mais on va devoir faire une croix sur la grotte…

Pour se consoler on va faire un saut au village où l’on a débarqué, Araçatiba, et pourquoi pas se baigner...Alors sur Ilha grande, ça monte…le chemin que l’on prend pour rejoindre le petit village est relativement plat mais on voit les chemins qui partent sur les maisons au dessus, ouch, faut du sacré mollet. On le voyait déjà dans les escaliers qui parcourent le camping, faut pas avoir oublié sa brosse à dent aux sanitaires hein…











Ça va être sport ce trek…

La visite du village est un peu écourtée car il pleut. Alors on rentre et on joue aux cartes…puis on écrit, puis on mange, puis on dort…

JOUR 2

Lendemain, on avait compris que le petit déjeuner était compris dans le prix, mais en voyant nos voisins de tente prendre leur petit déjeuner on a compris que non il fallait payer en plus… bon ça va que nous avions prévu… mais au prix du camping, cela aurait pu être compris…pris pris…

Après un bon petit déjeuner, nous partons direction Proveta, temps annoncé : pluie…euh non pardon 1h40 et km annoncés : 4,7km …niveau de difficulté pesado en rouge…houla…

Nous entrons clairement dans la jungle, de grands arbres avec des lianes de partout, des toiles d’araignée à droite à gauche avec d’énormes araignées dedans, des petits fruits verts au sol qui font chcrac quand on marche dessus, et beaucoup de pluie….



une petite montée...

En fait, on est trempés jusqu’aux os quand on arrive à Proveta, on se demande d´ailleurs si on va jusqu’à Aventureiro, plage et village au bout de l’île… et puis on se dit qu’on a mis seulement 1h du camping à Proveta donc on mettra surement moins que le temps annoncé qui est de : 2h30 et de 3,5km.

Cela monte… oulala… on croise un monsieur sur le chemin, Alexis discute un peu avec lui en réussissant à se faire comprendre, il est trop fier, et oui le portugais ce n’est pas facile alors quand on arrive à barragouiner deux mots voir une phrase, on est contents.

On arrive finalement en haut de cette montée, on est morts, elle était super longue… mais c’est rien comparé à la descente qui nous attend… et du coup à la montée que nous aurons au retour….

Enfin bref, pour l’instant nous arrivons à la plage d’Aventureiro, ciel gris mais il s’est enfin arrêté de pleuvoir, sable blanc et fin et cocotier… et mini corcovado aussi … on se pause, trouvons un arbre parfait pour faire sécher nos affaires étant trempées et go …. Baignade…. Que cela fait du bien …. Apres cette marche… de 1h 30…

Le temps de sécher un peu, le soleil vient à notre rencontre pour nous réchauffer le temps du repas …





La plage d'Aventureiro



l'Arbre sécheur...


Puis nous décidons d’aller nous balader jusqu’au petit mirador de la plage, un peu en hauteur sur un gros gros rocher… jusque là nous avions croisé quelques riverains du village mais peu d’autre gens…

Mais finie la tranquillité, la jet set arrive…  des speed boat s’amarrent sur la plage déversant leurs flots de filles en bikini et garçons avec leur appareil photo… ils vont tous sur le mirador où nous allons, cela doit être le spot photo du coin… et tu les vois pauser avec le gars à l’appareil photo qui se prend pour le photographe professionnel…

bref… en allant à ce mirador, on rencontre des petits singes, des petits micos (et pas des mycoses)… ils sont trop mignons, ils nous regardent et ont l’air curieux… mais la jet set les fait fuir… on est un peu déçus…on finit par nous aussi monter sur le gros rocher et patientons le temps que la jet set s’en aille…. On finit quand même nous aussi par prendre une ou deux photos d’en haut car, il faut le dire, le point de vue est sympa.

Mais désolé on vous épargnera la photo de pub avec la bimbo couchée sur le palmier léchée par le soleil…désolé pour vous ça sera juste nos tronches de cake…hahaha









un mico...appelé aussi un ouistiti chez nous !




Petit aparté: Alors il faut savoir que, aussi mignons soient ils, ces ouistitis ne sont pas natifs d'ici, de l'état de Rio de Janeiro. Mais plutôt du nord est. Le Mico a été introduit là par l'homme, vit dans les arbres et chasse les oiseaux et les insectes locaux, ce qui dérègle du coup toute la biodiversité du coin. Ils sont très nombreux dans la ville de Rio. On vient d'apprendre aussi qu'à Ilha Grande, comme dans d'autres endroits, des chats, souvent amenés puis abandonnés par des touristes, redeviennent sauvages et chassent les espèces locales qui ne peuvent que bien peu se défendre, là encore un dérèglement de la biodiversité. Cela marche avec les arbres aussi. Vous avez peut-être vu ces arbres avec des énormes fruits collés au tronc. Le Jacquier diffuserait dans le sol une substance chimique qui empêcherait le développement des autres plantes, attirerait également, par ses fruits, des animaux pourtant jusque là insectivores, ce qui engendrerait un nouveau déséquilibre...
L’ONU estime que 11.000 espèces d’animaux représentent une menace à la biodiversité dans le monde lorsqu’elles se reproduisent en dehors de leur habitat naturel. C’est la seconde menace en importance, après celle de la destruction de cet habitat naturel susnommé par l’Homme. On vous laisse méditer là dessus...



















Puis nous allons voir la plage à côté de celle d’aventureiro, praia Demo, étonnamment, il n’y a personne, pourtant belle plage de sable blanc et fin et d’eau turquoise…

Alexis en profitera pour aller se balader 3-4 minutes sur les plaques de rochers qui plongent dans l’eau et qui marque la limite de la réserve biologique nationale.

Praia Demo











La même photo que notre guide héhé!!

Et puis on rentre, le chemin est encore long mais avec le soleil qui chauffe c’est nettement plus…chaud…bon dieu on est aussi trempés qu’avec la pluie diluvienne de ce matin…

Dans la dernière descente, bien glissante comme il faut, Marine manque de tomber, et quelques minutes plus tard, manque de lucidité, Alexis y arrive majestueusement. Une bonne vieille gaufre bien violente à 200 ou 300m de l’arrivée…les boules…mais bon rien de cassé…


Proveta






Proveta vue du nord


De retour à Araçatiba, on se jette dans l’eau pour récompenser tous nos efforts à l’issue de cette randonnée somme toute hardue pour un échauffement.

Arrivés au camping, on va se doucher et on se pose à jouer aux cartes. Les deux filles qui m’ont empêché de dormir hier soir arrive et on taille finalement la bavette (enfin comme on peut), elles nous payent une bière, des espèces de hot dogs et on finit par jouer au Tamul ensemble. Bien sympa !

JOUR 3
Dimanche, nous partons en direction de Bananal. Deux chemins le T6 de 6km et le T5 de 4,9km…une bonne journée encore.

Nous quittons Araçatiba et longeons la côte puis nous prenons un sentier qui…monte…(le mot me semble bien ridicule)…puis un autre qui…descend (toujours aussi ridicule) pour arriver à Longa…et on s’apperçoit avec stupeur que le lagoa Verde, premier arrêt que nous avions prévu, est à 45 minutes de marche derrière nous…on s’est tout simplement trompés de chemin…furieux contre lui,  Alexis devra faire le deuil de ce lagon qui semblait fabuleux. Dur dur d’accepter et de ravaler sa déception et sa colère, mêlée à la difficulté de la marche, la chaleur, des démons qui ressortent, il est un peu à bout et il ne passera pas la meilleure journée de ma vie aujourd’hui… dur pour Marine aussi du coup…


La plage d'Araçatiba





Village de Longa

Nous ferons notre halte sur la plage d’Ubatubinha et nous nous détendrons dans l’eau transparente et calme de cet endroit bien mignon. Après avoir rejoint puis fait une pause casse croûte sur la plage de Tapera, nous repartons. Mais excédé, nous ne parviendrons pas à joindre bananal et nous arrêterons pour la nuit dans le petit village de Matariz.

Ponton de Longa
des grosses fourmis bien agressives


Plage d'Ubatubinha


Plage de Tapera






Marine part en éclaireuse chercher un camping. Un mec est parti chercher le gérant au bar, qui revient, bien fait déjà, un spectacle à lui tout seul. Il parle vite, on ne comprend pas, il s’énerve. Il a une chambre miteuse qu’il fait au même prix que le camping. Il a pas de cuisine, pas de frigo, pas de wifi (on n’a même pas demandé haha). Et tout ça pour 15€ la nuit…il se fait plaisir…En emmenant montrer le filtre à eau  a Alexis pour savoir si l’eau pouvait se boire, il se met à pisser devant moi (en prenant la peine de se retourner quand même…)…si c’est ça le filtre on en veux pas merci on a plus soif…haha…

Alors nous prenons malgré tout la chambre et essayons de faire sécher quelques trucs comme la tente ou autre…bon rien ne séchera…

Ha si, faut dire qu’on a mis la moustiquaire !! Avec des balais et la tête de lit pour la faire tenir, on passera une nuit somme toute correct sur le matelas dégueu et notre installation de fortune.

JOUR 4
Le lendemain, nous quittons ce trou à rat et rejoignons Bananal, petit village en bord de plage…super original dans le coin…nous ne ferons qu’y passer et notre objectif est Saco de Ceu aujourd’hui. Nous parcourons le T4, on moooooooooooonnnnnnte et on desceeeeennnnd. Mais le niveau est un peu plus facile même si il fait très chaud et humide et que les sacs sont….lourds…tiens encore un mot ridiculement pauvre face au concept que l’on voudrait faire passer…










Nous faisons notre première pause sur la plage de Baixo, super petite plage bien tranquille, avec personne car il est encore suffisamment tôt…ha… on a rien dit…un speedboat est en approche alors qu’on se sèche…mais c’est que s’il le pouvait il viendrait sur nous carrément…la plage est pas assez grande…le groupe sort pour aller marcher et nous on s’habille vite pour vite passer devant eux et pas être gênés plus tard.

On Arrive à Freguesia de Santana, qui abrite en réalité une grande église construite en 1796. Nous décidons d’aller manger à Baleia qui est une super petite plage isolée de la péninsule nord de l’île…isolée mais pas déserte…un immense bâteaux de touristes avec une trentaine de personnes sont déjà là…et  malheureusement…l’eau est dégueulasse…aux vues du nombre de gens et de détritus, ce doit être un spot réputé…snif…on fera quand même notre pause ici puis chassés par la marrée haute, nous reprendrons le chemin. Nous traversons la plage de Santana par derrières les arbres et nous sommes à deux doigts de pleurer tellement c’est immonde, de la canette de bière au pot de yaourte, la tongue, les paquets de clope…et au bout de la plage, un autre groupe de touristes en train de boire et participer probablement à ce désastre…

Plage de Baixo




Plage de Balea


Nous prenons le sentier T3 et arrivons beaucoup plus vite que ce à quoi on s’attendait à Saco de Ceu…

On sait qu’on est passé par la plage surbondée de Japariz, observés comme des extra-terrestres par ces bourrelets sur chaises en plastiques entassés, bières à la main, aux multiples terrasses de resto pieds dans l’eau. Mais on ne s’est pas du tout rendu compte qu’on avait passé Funil et le chemin menant à Guaxuma. Ce monsieur doit encore se demander qui étaient ces deux étranges personnages, puants et ruisselants de sueurs, sautant de joie lorsqu’il nous annonce qu’on est effectivement bien à Saco de Ceu…




les larges sentiers de Saco de Ceu





On trouve un camping, une pousada hyper classe, et au même prix que le trou à rat d’hier et avec une dame bien gentille alors on prend. L’herbe est tondue, il y a des hamacs, la salle de bain est luxueuse même s’il n’a pas vraiment d’eau chaude, la cuisine est grande et belle, il y a wifi, on va pouvoir envoyer les 2-3 messages qu’on a besoin d’envoyer.

Après s’être instalés, on va se baigner à la plage la plus proche…mais elle nous paraît bien loin alors on s’arrête en cours de route et plongeons d’un ponton d’embarquement. Hou comment on fait pour remonter y’a plein de crabes hehe !!

Marine la première va se coucher, Alexis la suit d’une trentaine de minutes…mais une question reste en suspens…Pourquoi ?

Pourquoi la proprio a-t-elle choisi ce moment là pour faire venir des ouvriers pour bâtir des poteaux…et vas y les coups de marteaux, les coups de scie circulaires, les gars qui chantent...tout ça jusqu’à 23h30 bien tapée…ils ont fait raté le train du sommeil a Alexis …alors il est allé lire jusqu’à je sais pas quelle heure dans les hamacs…Marine n’a pas très bien dormi non plus et est encore réveillé quand Alexis vient finalement se coucher…






JOUR 5
Mardi, on est levé hyper tôt genre 7h30, la cuisine est fermée…rah…du coup on fait notre café avec notre réchaud tant pis…et on fait route vers 9h30, profitant un peu du soleil pour sécher un peu les affaires et prendre notre temps pour ranger les sacs…

La balade du T2 est agréable, physique dans les montées quand on quitte les plages, un peu moins glissantes dans les descentes quand on rejoint la plage d’après. On a trouvé un rythme assez bon. Et on s’arrête net.

Pêcheur rafistolant son filet
plage de Fora


Le chemin est parsemé de quelques surprises et on tombe nez à queue avec un serpent. Vert et jaune, d’une longueur d’un peu plus d’un mètre. Il traverse le chemin, tranquille, persuadé, à raison, qu’on ira pas le faire chier. Et monte petit à petit dans le bois. Alexis mitraille, Marine se carapatte ayant déjà suffisamment profité de la « rencontre »…








Puis on monte jusqu’à la cascade Feticiera. Mignon petit saut d’eau arrivant dans un bassin peu profond, mais dont l’eau fraîche et douce fait un bien fou !!

On croise de plus en plus de monde, l’ultime étape d’Abraao se fait sentir.

Dernière montée puis on descend doucement vers la « grosse ville » de l’île. Avec un arrêt à la piscine naturelle. Un petit tobogan et un bassin. Un super endroit.









On fait la boucle du T1 en passant par les ruines des aqueducs, la plage de Lazaretto, de Preta et nous voilà arrivés à Abraao…pleins de gens, pleins de bars, pleins d’agence de tourisme…et bien peu de motivation pour aller jusque là où nous voulions. C'est-à-dire traverser une nouvelle colline poser la tente à Palmas et profiter de la piscine naturelle sur la plage de Brava…nous irons trouver finalement un pseudo camping bien piteux et pas très propres mais qui vaut le prix bien en dessous de tout ce qu’on a pu trouver jusque là. 10€ pour deux…avec cuisine. On passera l’après-midi sur la plage de Julia…hé oui Juju tu as une plage rien qu’à toi !! On a bien pensé à toi !!




Arrivée à Abraao

Sur le chemin du retour, on se fait un petit plaisir pour se féliciter de ce trek qui touche à sa fin. 2 Capirinhas limon patron !!

Après avoir discuté avec quelques français et croisés quelques gros crabes, on rentre au camping pour manger, jouer aux infatigables et désormais fidèles cartes et dormir.


La caipi qui fait zizir


JOUR 6

Mercredi 12 avril. On voulait prendre le bateau de 13h30, mais finalement, on est prêt, il pleut, on pourra pas vraiment lézarder sur la plage ce matin, alors on prend le bateau de 10h30 direction Concesao de Jacarei pour un trajet de 45minutes.

Quand on rejoint la plage d’Abraao,  on voient une tonne de monde, en fait il y a un bateau énorme de croisière dispatchant ses occupants dans les diverses agences de tourisme, pour les remettre en tas sur des bateaux partant pour les petites plages de l’île… le tout sous une pluie battante…



Après un trajet sans histoire mais tout de même bien mouillé, on arrive à Concesao de Jacarei, village pas franchement attirant, ça tombe bien on ne fait que passer. On avait lu que le bus pour rio était moins cher en partant d’ici plutôt que d’Angras do reis…bah en fait non. Pis en fait il va passer dans 2h…alors, accompagné d’un autre gars qui parle bien espagnol, nous montons dans la voiture d’un gars qui proposait le trajet à 50 reals, donc moins chers que le bus pour aller à Rio. Un peu méfiants, on y va quand même parce que l’autre est là et que ce blabla car improvisé semble commun quoique peut-être pas des plus légaux…

Sans dommage, on arrive à Rio…on arrive à rio…on arrive à….RIOOOOOOOOOOOO DEEEE JANEIRRRROOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!


Etat des troupes :
Marine : j’avais très peur d’être déçu d’Ilha Grande, peur des prix et des touristes…. Les prix n’étaient pas donnés mais niveau touristes, malgré la jet set qui pollue les plages et prend possession des bons coins photo, on a eu la chance de pouvoir se retrouver souvent seuls avec la nature, enfin la jungle et tous ses habitants plutôt… il y avait tellement peu de personne qui marchaient sur cette île que régulièrement nous étions seul sur les chemins… Sinon trek très physique quand même où le mental doit suivre et les jambes aussi… le plus dur selon moi est la chaleur… il fait tellement chaud que nous sommes trempés de sueur et je crois que c’est cela le plus dur…. C’est aussi dur de voir Alexis moins bien, de ne pas savoir ce qu’il se passe et de ne rien pouvoir faire pour lui… mais bon je fini par le retrouver après quand cela va mieux…  et là du coup on peut profiter des belles plages… En conclusion, même si cela était dur, cette petite randonnée m'a fait du bien, la végétation de l’île , ses animaux, c’est vraiment incroyable… j’aurai aimé avoir un peu plus de temps pour finir le tour de l’île, mais il faut qu’on fasse des choix…


Alexis : bon je n’ai pas été au mieux sur ce trek…quand je disais le premier soir que ça allait être sport…je m’étais pas trompé. Un peu en manque d’énergie, des vieux démons qui surgissent, une chaleur écrasante, une forme bien en deçà de ce que j’ai pu avoir auparavant. J’ai vu les mollets de Marine toute la semaine et ce sac pèse au moins 800kg…Le plus dur pour moi c’était, après une méga côte hardos, un descente glissante et périlleuse, on arrive sur la plage en sueur et on tombe sur un groupe de jet set (comme dit Marine) se prélassant au soleil avec une bière fraîche à la main à bord de son yacht de luxe ou speed boat pompeu ou encore à la terrasse du resto de plage, nous regardant comme des extra-terrestres avec du boum boum en fond sonore. Ça a été dur aussi de pas avoir vu le lagoa verde, c’était un truc que j’avais repéré, qui me vendait un peu du rêve et c’est moi qui ai pris le mauvais chemin…et à présent je sais que Ilha Grande…je n’y retournerais peut-être pas lors d’un éventuel futur voyage…ce ne sera pas ma priorité. Mais bon voilà c’est comme ça, quelques jours après cette frustration, il n’en reste qu’un simple regret assez vite nuancé par l’expérience sur Ilha Grande somme toute positive. On a vu des trucs magnifiques, les randonnées, difficiles, étaient ponctuées par des moments de baignade qui faisaient un bien fou donc l’alternance étaient bien. J’aurais aimé comme Marine allé voir la partie Est - Sud/Est de l’île, mais très honnêtement, je ne me sentais ni la force ni le courage de continuer plus loin…

2 commentaires:

  1. Merci pour ce trek, confortablement installés dans nos fauteuils, à déguster vos... photos (avec une bière fraîche aussi, façon jet set !). Bon, on a bien essayé de porter vos énormes sacs à dos mais sans soulagement pour vous. Et maintenant RIO de Janeiro, o mythique Brazil. Benj a déjà mis sa casquette et son tee-shirt... Bises H-JP & Benj

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  2. BEN VOUS SAVEZ QUOI JE VIENS DE ME REFAIRE TORRES DEL PAINE ! je crois que vous m'avez donné chaud j'ai eu envie d'un peu de fraicheur !!! encore une soirée passée avec vous pendant qu'Alain regarde le match... apparemment ennuyeux puisqu'il est allé se coucher à la mi temps ! pendant ce temps vous arpentez la chapiada diamantina vous allez alloir des jambes en beton !!! bravo et merci pour tous ces super moments que je passe à regarder vos photos et m'imbiber de vos aventures ! joye vous lechouille ! ! !et les poissons ? ils me lorgnent d'un air piteux en esperant que je n'en oublie pas leur pitance !
    au fait dans l'Atlantique coté Bresil y en a t il de beaux à portee de plages comme en Guadeloupe ?

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