Paracas
non pas le truc qu'on secoue et ça fait du bruit...
Le dimanche
6 août, nous quittons le merveilleux canyon de Cotahuasi à 19h avec un bus de
nuit et nous partons en direction de la côte limasienne...euh liménienne
Nous
arrivons à 3h30 à Arequipa et prenons un bus à 4h45 en direction de Lima. On
paye 50 soles pour Nasca mais finalement, en accord avec le chauffeur, on
montera 3h plus haut à un croisement, santa Cruz, où nous prendrons un
moto-taxi à 12 soles pour arriver jusqu’au village de Paracas à 21h30.
Paracas, du
quichua « Para », pluie, et « acca », sable (et non pas
parapluie et bac à sable…) est le nom d’une réserve naturelle. Une péninsule
désertique de 335 000 Ha au bord de l’océan pacifique, cachant en son
cœur des plages magnifiques. Où l’on peut observer lézards, flamands roses,
dauphins, otaries. Le village de Paracas est construit pour le tourisme et nous
mettrons deux jours à trouver le quartier
où habitent les locaux.
Paracas est
aussi l’étape où on embarque pour les îles Ballestas. Des îles rocailleuses où
vivent, lions et loups de mer, pingouins de humbold (en voie d’exctinction), et
une grande variété d’oiseaux dont le zarzillo, la chuita, le pélican et piquero
peruano qui produit le guano, engrais très important au Pérou qui le
commercialise. Les tours proposés sont aux alentours de 30 soles pour
simplement rester sur le bateau avec les 50 autres personnes, faire un tour et
revenir. On ne peut pas débarquer et marcher sur l’île. Il faut rajouter à ça
10 soles pour l’entrée dans le parc national des îles Ballestas et 5 soles de
taxe de port…finalement, ça n’anime pas franchement Alexis, c’est un peu cher
pour ce que c’est, bref…on passera notre tour sur ce coup là.
Le moto-taxi
nous ayant pris au croisement et amené dans le centre, nous dépose sur la
petite place principale et nous trouvons un hostal pas trop cher El Buen
Samaratino à 35 soles pour une chambre matrimoniale, à deux pas de la mer.
Ce matin,
nous sommes Mardi 8 août et après les 26h de bus d’hier, on a besoin de se
reposer. On prend la matinée tranquille et sur les coups de 12-13h, nous
sortons pour trouver un truc à manger et finissons dans une petite cabanita où
nous mangeons deux bons petits menus (vous avez dit petits ?) puis nous
nous baladons dans le village. Des agences de tourisme, des restaurants, des
hôtels, des boutiques de souvenirs…oui Paracas est touristique. Les berges sont
aménagées en une ballade sympa. La plage n’est pas très propre. Des bateaux
mouillent dans la baie et des bateaux de pêcheurs reviennent du large. Au vu du
nombre de pélicans et de cormorans qui tournent autour d’eux, ils doivent être
remplis de poissons fraîchement péchés.
La place principale de Paracas
haaa l'air frais sous les aisselles...
Nous passerons un bon moment à se balader et on retournera à l’hostal.
Mercredi 9 août, ce matin nous partons avec des vélos et nous allons passer la journée sur la péninsule.
L’entrée coûte 10 soles et un circuit est tracé. Une route asphalté traverse la partie nord de la péninsule car il y a le port San Martin, pour le transport de marchandise.
Nous prenons la route de gauche et roulons au milieu de dunes de sable jaune et violet. Zone archéologique, des crustacés fossilisés ont été découverts ici et on peut voir encore de très nombreuses petites coques coniques.
les fossiles
Puis nous arrivons sur la plage du supay où nous posons les vélos. On passe un long moment à se balader et profiter de cette plage qu’on dirait bretonne. Marine cherche des coquillages, Alexis se promène, observe les pécheurs et fait des photos d’art avec des cailloux. Un moment vraiment sympa.
Zarcillos sur la plage de Supay
présentation des modèles, exposition à venir
Nous arrivons au mirador de la cathédrale. Une formation rocheuse faisant penser à une cathédrale. Suite à un séisme, il y a quelques années, la falaise s’est effondrée et a formé cette petite île.
La suite de la balade nous emmène voir des paysages merveilleux.
La playa roja, plage rouge, qui tient son nom de…vous aurez deviné…
On est stupéfait de la couleur du sable et du paysage qu’il dessine.
Y’a plus dégueu comme paysage pour manger son pique-nique...
On continue notre petit tour et arrivons à la playa Lagullinas ou rebaptisée « la digoulasse » en rapport à son état. Déchets, cadavres d’animaux, coquillages vides et cassés, os, plumes, filets…bref…
Puis la playa Raspon et la playa La Mina. Ces deux plages sont des plages où l’été on vient se baigner. Ce sont les seules car sinon, la mer est tellement forte et les vagues tellement puissantes qu’il n’est pas conseillé de se baigner.
Sur le chemin du retour, on s’arrête au centre d’interprétation où nous apprenons pleins de truc et qui est vraiment bien fait.
Enfin de retour à l’hostal, on est morts. 10 mois qu’on n’a pas fait de vélo. On a mal aux fesses, aux jambes haha…
Le soir, nous trouvons un super resto avec des hamburgers et des vrais steaks hachés cuits au barbecue, accompagné de Pisco Sour !! Un régal…non…une tuerie !! Non une méga tuerie de la mort qui tue !!
Et voilà c'est ainsi que se termine notre ultime étape avant Lima.
On finit sur cette pensée rigolote. On a commencé, il y a 9 mois et demi, par une capitale puis une péninsule et on finit aujourd'hui par une péninsule puis une capitale...
Etat des troupes:
Marine et Alexis: Paracas, on a bien aimé. Faire du vélo, c'était trop cool même si ça nous a crevé. mais on sent que ça tire sur la fin...tout ça a un goût un peu fadasse après notre vuelta sudaméricaine...