vendredi 14 juillet 2017

Huaraz - Du 04 Juillet au 08 Juillet

HUARAZ
toi la barbe...


Mardi 4 Juillet, nous quittons Caraz avec un collectivo et arrivons à 12h30 à Huaraz, la grande ville du coin…grande mais à dimension humaine.





Nous avons rendez vous, devant le mercado central, à 13h avec Chizzo, notre couchsurfeur…qui arrivera à presque 15h…après qu’on ait miraculeusement réussi à l’appeler… ça commence bien…
bon on en profitera pour decouvrir le mega mercado central et prendre une tonne de photo, des couleurs passant devant nos yeux...
















On avait un peu hésité avant de venir parce qu’il parlait d’une maison de campagne, qu’on imaginait donc loin…dormir en tente…Huaraz est un peu plus froid que Caraz et nos matelats sont toujours aussi nazes, on sait qu’il accueille des volontaires et on a un peu peur du guet-apens et pour finir, nous pensions arriver, aller voir une dernière lagune le lendemain, et partir le sur-lendemain…autant dire que ce retard ne lui donne pas un premier bon point…

Mais cette plus ou moins mauvaise première impression s’efface très rapidement quand on découvre le lieu, le bonhomme, le projet…



Chizzo, Christian, la trentaine d’année. Dans la vie, il est…marcheur…tant il a des choses à faire des tous les côtés de la ville, il marche, il marche tout le temps haha. Il y a une dizaine d’année, il a acquis un terrain. Carrément abrupte, à flanc de la colline adjacente à la ville, surplombant le rio (sale) qui déroule sa puissance plus bas. Après des années de travail, le terrain est en partie plat, une petite maison est installée…disons que pour l’instant c’est 4 murs et un toit, une petite cabane pour les toilettes, fraîche, comme l’eau et l’électricité, de 3 semaine à peine. Le projet, construire un camping, accueillir des voyageurs, les aider dans leur séjour avec son réseau, organiser des activités pourquoi pas, en lien avec la population locale. Autant dire que nous allons croiser du monde ces prochains jours, entre les volontaires de Workaway, les voyageurs en Couchsurfing…on sent une ambiance détendue et tranquille.
 


Les premiers que l’on rencontrera dans l’aprèm :
Mark, espagnol, et Avy, sa copine de Bolivie, sont venus exprès à Huaraz pour filer un coup de main. On ne les verra pas beaucoup mais on partagera quelques moments bien sympas avec eux.
Alicia, une autre espagnole
Joel, vénézuelien, un grand gars doux comme un agneau. En voyage depuis 1 an, il sort d’un coup de bad, s’étant fait voler argent et portable il y a quelques jours. Il cherche du boulot, il apprend le ukulélé et fait un peu d’artisanat. Un gars adorable.

Seba et Dulce, de Mendoza en Argentine. Lui, vivant en voyage depuis 4 ans, elle, le rejoignant pour quelques mois, retournant travailler un peu, suffisamment pour avoir de quoi le rejoindre de nouveau. Des personnages assez difficiles à cerner. Plutôt mystérieux au départ, pas des plus sociables, on s’aperçoit avec le temps de la valeur de ces personnes et on les quittera plutôt frustré de pas avoir eu plus de temps à partager avec eux et apprendre de leur simplicité et de leur sérénité. En plus, c’est des grimpeurs alors franchement !!

Vue depuis le terrain sur Huaraz et les montagnes

Christian nous ayant quitté sur les coups de 15h30, nous voilà seuls sur le terrain. La cabane étant prise par les volontaires, nous on plantera la tente…mais comme nos matelas sont toujours aussi nazes, Marine a la superbe idée de faire un matelat avec la paille du terrain. Et nous voilà au boulot. accompagnés d'une petite bière et de la fantastique vue.

Et vas-y que je te coupe la paille, et vas-y que je t’enlève les racines, et vas-y que je te fais des rondins, et vas-y que je les fixe entre eux avec une cordelette…et voilà le résultat !!







Trop cool ce matelat !! Super idée Marine !! Si ça ne tenait qu’à Alexis, il aurait foutu la paille en tas sous la tente (voir dans la tente haha) et basta…mais comme ça c’est bien aussi…



Sous le toit à dispo, on pose la tente sur le matelat de paille. On protège quand même le sol de la tente avec un drap et un carton, Marine trouve un matelat supplémentaire, Alexis dormira sur une couverture les deux karemats...bref du camping 5 étoiles !!


La vue sans la tente...
La tente sans la vue...rahhh

On termine tout juste, au moment où les gens reviennent de leur ballade, ou arrivent pour s’installer.

On avait prévu de manger ensemble, mais comme Mark et Avy n’arrivent pas, on accepte une assiette de riz betterave carotte préparée par Seba !

Aujourd’hui, Mercredi, on change de programme complètement et on comprend que nous allons ralentir la course que l’on imaginait ici.

Nous passons toute notre matinée avec Joel, Seba et Dulce et nous fabriquons un four en adobe. Quelques briques, de la terre, de la paille et de l’eau et le tour est joué.

De même, les filles organisent un l’endroit pour laver la vaisselle, qui devient pour le coup, vachement plus pratique…même si le robinet d’eau est toujours à 3 mètres de la sortie du tuyau, ça elles n’y peuvent rien pour le moment.







Enfin, on conçoit à 5 un mega plan de travail, avec cagettes pour que les campeurs puissent mettre leur affaires perso.
Seulement, au bout de 2 poteaux plantés, on s’arrête car Seba et Dulce nous ont proposé de venir grimper.
Oui ! Le terrain de Chizzo est dans un quartier qui s’appelle Los Olivos et Alexis savait qu’il y avait un site d’escalade. Il avait essayé de créer le contact avec un grimpeur de là bas, sans franchement de succès. Quelle aubaine de rencontrer ces argentins. Le site est à 15 minutes à pied de la maison.

Marine un peu frustrée de pas finir de jouer, Alexis ravi. Tous deux savons bien qu’il sera difficile pour Marine de grimper parce que ce matin même…elle a violemment tapé sur un clou et s’est fait mal à la main…rahhh nul…

Après avoir acheté à manger, on va sur le site et on découvre la roche.


Les voies sont super belles, pas très hautes et équipées. Marine, frustrée de pas pouvoir grimper sur ses voies qui ont l’air juste magnifique avec de bonnes prises mains comme elle aime, restera pour manger avec Alexis et rentrera bricoler toute l’aprèm…Alexis, déçu que Marine parte, en profitera quand même bien et se fera bien plaisir.





Seba en admiration devant su Dulce

Le soir, on accueille à la maison un groupe de 6 français fraîchement débarqués. François, victor, Matys, Garys Adeline et Yann. Ils plantent les tentes qu’ils ont loué et on fait connaissance. 

Puis Chizzo débarque avec 2 autres françaises, Manon et lise. C’est la fête des français !!! Tellement qu’on soupçonne tous les autres d’avoir eu un peu peur et de pas s’être montrés de la soirée à cause de ça. 

On partage un super repas avec eux, on souhaite un joyeux anniversaire à Adeline, 21 ans…hé oui…c’est tous des ptit’s jeunes…. Seba et Joel, puis Chizzo, nous ont finalement rejoint pour manger une assiette de pomme de terres à la poêle, le tout accompagné d’une mixture, imaginée par Marine.  

Les argentins avaient fait chauffer une sorte de courge sucrée pour en faire de la compote, mais personne n’en a rien fait. Du coup, Marine a pensé la faire salée, accompagnée de saucisses et de petits oignons, cela fait un succes et on se regale tous.



Jeudi matin, nous nous levons tôt avec le groupe des 6 français car nous allons voir la lagune Churup, sur le géant du même nom, majestueux, qu’on voit depuis la maison.

Il est 5h30 et nous partons prendre un collectivo pour LLuppa, à 3 km à vol d’oiseau de Pytec, lieu de départ de la randonnée et entrée du parc, mais à 35 minutes en voiture en plus…et une dizaine de soles supplémentaire.

Amis voyageurs qui voulez voir la lagune Churup, prenez un collectivo de Huaraz à LLUPA pour 1,5 sole et marchez les 3km de plus, la balade est sympa et ça vaut vraiment pas le coup de payer 15 soles pour arriver à l’entrée du parc.

Chez les ptits jeunes, on a un genou en vrac qui marche lentement, on attend un peu, mais finalement, on part à 2 devant. le debut de balade est déjà fort en jolis paysages.




Arrivés à l’entrée, le garde est déjà là. Nous commençons à négocier. Mais Alexis attaque peut-être un peu fort, dors et déjà énervé de l’image de touriste friqué qu’il véhicule malgré lui, et de laquelle il a du mal à se défaire dans le regard des gens pour demander un rabais. Prix d’entrée 10 soles. Pour un site plus petit que la Parón et surtout de réputation beaucoup plus sale…

Bon, la discussion prend un peu d’ampleur, inutilement, et nous concluons un pacte avec le gardien. Si nous redescendons avec des déchets comme on semble être sûr d’en trouver, il ne nous fait pas payer, mais si on redescend avec rien ou presque, il prend nos numéros de passeport et fait un rapport à l’administration du parc…bon…Alexis se sent un peu con d’avoir emmené la discussion si loin, ne doute pas de trouver des déchets et de toute façon ne lui donnera jamais son numéro de passeport…

Mission du jour : Clean the mountain !! Limpiar la montaña !! Nettoyer la montagne !!

On commence à grimper sur le chemin de cailloux installé, pour accéder à la première, puis la deuxième maisonnette pour faire une pause. On marche lentement, à l’affût de tous les détritus qu’il peut y avoir, en se disant que les copains vont bien finir par nous rattraper. On lance le jeu des détritus et donnons des points aux déchets que nous ramassons, exemple: petit papier en tout genre, 1 point, verre en plastique, 5 points, bouteille de plastique, 10 points, canne de conserve, bouteille en verre, 50 points car cela se degrade tres lentement...

On profite quand même un peu de la vue en détachant nos yeux du sol de temps à autre.


Ça grimpe ça grimpe, Marine marche tranquille et Alexis, lui, a la pèche. On passe une partie un peu technique où il faut un peu escalader. Le chemin reprend, continue de monter puis descend sur une zone de campement, avant l’ultime montée…technique elle aussi. Un peu d’escalade avec l’aide d’un câble instalé. Et finalement…nous arrivons les premiers à la Laguna Churup.






A nous aujourd’hui de se taper le délire de se baigner dans le lac d’eau des glaciers. Marine se jette la première, Alexis en second…oui elle est froide…










Pis on tente de se réchauffer au soleil en attendant les copains.

La bande de 6 arrive finalement à peu près 1h30 après nous, entre autre car Matys, victime de l’altitude ne se sent pas bien. Il a quand même réussi à aller en haut ! Chapeau !
Nous sommes à 4500m d’altitude, le sommet du Churup culmine à 5600m.

On profite du lac, on prend un peu de hauteur pour atteindre un mirador. Les ptits jeunes, excédés, n’en peuvent plus et restent à la lagune.










Et finalement, on redescend. Au début ensemble, et finalement, nous on trace un peu plus vite, se disant qu’on va les attendre aux petites maisonnettes, histoire d’avoir un petit point de vue.

Mais ayant peur que le garde soit parti, on descend finalement jusqu’en bas avec notre récolte… 2 grands sacs énorme de déchets, de la semaine, du mois, du siècle dernier…





On tenait absolument à revoir le garde. Alexis particulièrement pour s’excuser pour les attaques de ce matin qui, bien que pas foudroyantes, n’étaient pas très bien venues. Finalement, on est dans la même équipe. On lui a montré qu’on était honnête et notre contribution, ainsi que notre conversation pour aplanir la situation, ont clos l’histoire de manière fort sympathique.

On conclue aussi que Marine a gagné le jeu car elle a trouvé 2 bouteilles de verre et beaucoup de plastiques mais surtout elle a trouvé les deux lieux poubelles principales des touristes (et pas que...), que nous avons bien sûr nettoyées. (Alexis découvre ce paragraphe lors de la relecture de l'article !!)

Les ptits jeunes arrivent, certains prennent le combi d’ici, les 4 autres nous suivent jusqu’à l’endroit de ce matin pour prendre un collectivo moins cher.

Un collectivo arrive, on négocie le prix et on redescend avec…en s’apercevant que ce n’était pas la ligne régulière.

On se sépare. Marine va faire des courses avec les copains francais, Alexis est en mission bus pour la suite. L’idée est d’aller à Cusco…sans passer par Lima…compliqué.

Quand Marine et le groupe rentrent au bercail, avec une tonne de légumes trouvés au marché central, ils croisent Alexis en pleine « discussion » avec 3 mecs bien bourrés et qui n’arrive pas à s’en dépatouiller. Ils finiront par se faire virer à coup de saut d’eau parce que les gars bourrés pissent sur les murs des maisons voisines…

Il rentrera 2h plus tard, Marine un peu inquiete, elle n’avait pas de nouvelle , il était sensé retirer des sous, elle l’avait vu avec les gars bourrés, il rentre pas, il est 20h moins le quart. Maintenant, elle est soulagée . Il s’est simplement ouvert à un moment de partage avec 3 gars qu’il ne reverra plus jamais sans penser aux restes.

Nous pensions partir ce vendredi et finalement, nous décidons de rester un peu plus. Les bus pour la suite semblent être un peu compliqués et Christian nous propose de venir faire un ultimate. Super !!

Après avoir dit aurevoir Mark et Avy car eux quittent Huaraz, chacun prend le matin relax. Un peu de bricolage pour certains, jonglerie pour d’autres, écriture pour encore d’autres. Et, à l’arrivée de Christian, nous décollons sur les coups de 10h45.

L’ultimate est organisée par un club local qui a pour siège le café california, dans la rue 28 de Julio, un endroit bien sympa et plutôt international. Monté par un américain, le club loisir recevait seulement des étrangers au début mais maintenant il y a plus de péruviens.

Sauf peut-être aujourd’hui, car après être passés au café et pris un taxi à 5 pour rejoindre le groupe déjà parti, nous nous retrouvons à El Pinar, joli nom, sur le terrain de foot en herbe mis à dispo tous les vendredis pour le club…il y a environ une vingtaine de personnes, de tous les coins, USA, France surtout et Pérou bien sûr. 

Nous nous répartissons en 3 équipes et passons un chouette moment tous ensemble. Ça fait longtemps qu’on n’avait pas couru, et en plus à 3100m d’altitude, mine de rien ça essouffle…


Belle def ça !!!



Lecture du jeu !!

On se fait bien plaisir, le genou de Marine tient, sa main l’a fait hésiter à quelques reprises à récupérer le frisbee mais elle se fait bien plaisir et se donne quand même à fond. Alexis joue pied nus, puis en chaussure de montagne…oui, il n’a pas de basket et en sandale…faut pas pousser non plus…bel exemple !!

Seul hic de cette matinée, des nuees de mini moustiques qui piquent qui piquent et qui repiquent dès que tu ne bouges plus… plus voraces que dans la forêt amazonienne, c’est quand même fou…

Puis, nous redescendons à Huaraz et nous sommes invités par les organisateurs et gérants du café california à manger un chocho, type de ceviche de lupin avec maïs grillés, tomate et oignons…

Le Chocho


On est un peu tous les deux morts…on se fait vieux…on se repose un peu sur les canap du café et on profite d’internet pour envoyer deux trois nouvelles et surtout souhaiter un Joyeux anniversaire à Andréa, la belles sœur d’Alex !! FELIZ CUMPLEAÑOS !!!

Puis nous remercions Louisa, la gérante et partons à la recherche de notre bus.

Demain matin, nous partons à 6h du mat pour la Union dans la province de l’Ancash pour après rejoindre Huanuco pour après….pour après…pour après…bah on verra…

Mais l’idée est de terminer à Cusco…

Après avoir accompli la mission bus, nous nous promenons dans la ville que nous n’avions toujours pas visité. La place des armes, les ruelles pleines de vie, les avenues bordéliques aux miles klaxons.
Oui, Huaraz est une ville qui vit, intensément, bruyamment, dans la rue, comme dans le marché. Un bon bain de foule où l’on peut s’imprégner des couleurs et des odeurs locales, en répondant à quelques « Hey gringos !!» ou en « maugréant gentiment » sur ces gosses ou ces vieilles, qui viennent toucher ou tirer sur les dreads interloquantes d’Alexis.

Hé oui, ici, ils n’ont pas vraiment l’habitude de voir ça, surtout sur un blanc bec et Alexis se fait souvent alpaguer (et non alpaga) avec plus ou moins de bienveillance et gentillesse sur ce sujet. Le choc des cultures j’vous jure !!


La place des armes

Alors que choisir...???













Puis nous rentrons tranquillement à la maison.

Le soir, un argentin et un chilien sont arrivés, pendant que le groupe de 6 français s’en va. On mangera un super repas pensé par Marine et Lise et cuisiné par Marine, le tout avec Lise, Manon, Greta une copine anglaise qui vient d’arriver aussi, Joël et Christian qui arriveront plus tard.
Puis c’est Seba et Dulce qui font leur apparition.
Pendant ce temps, Marine nous cuisinera aussi une compote de pomme et sorte de courge. Marine dit : "j’ai testé une fois salé , il fallait que je teste sucré."

Cuisine au feu de bois



Tout le monde va plus ou moins se coucher car tout le monde se lève un peu tôt et Alexis reste avec Seba, Dulce, Joël après avoir dit Adieu à Chizzo, parti raccompagner le chilien et l’argentin et chercher deux autres copains à lui qui arriveront vers 1h du mat…

Comme nous n’avions finalement pas fait notre soirée pizza pour inaugurer le super four que nous avions fabriqué le premier matin. Seba change ses plans de cuisine et fait chauffer le four pour qu'Alexis sois là à la vraie première…quelle délicate attention.

Ce samedi 8 Juillet, nous nous levons à 4h30 du matin, plions la tente, rangeons les affaires, nous apercevons que les lunettes d’Alexis manquent à l’appel, allons vérifier en bas du terrain, là où il a secoué la tente, redéplions la tente…Alexis avait plié la tente avec les lunettes de dedans…c’est malin…et tout à fait le moment en plus…bref…

On part un peu en speed de la maison, à la frontale, les silhouettes des sommets enneigés commencent à se dessiner, le réveil collectif avec la musique à fond n’a même pas commencé, les chiens fou qui se battent tout le temps de l’autre côté du fleuve dorment…bref…c’est paisible et calme, et nous, on marche vite pour arriver à temps au terminal de Rapidobus qu’on ne sait même pas tout à fait où il se trouve… finalement, Marine se rappelle du nom de la rue et de la direction, et Alexis cette station essence, ça lui parle...ouf !!!

On trouve, ça y’est on quitte Huaraz.

Etat des troupes :

Alexis : Vraiment super content de m'être arrêté à Huaraz pour autant de temps. J’imaginais passer en coup de vent et finalement, on s’est posé, on a pris du temps, on a rencontré des gens top, et on a fait et vu des choses splendides. Ces deux premières semaines au Pérou ont répondu à mes attentes au niveau paysages et ce n’est que le début. L’aspect humain me bouscule encore. Autant, on peut rencontrer des gens sincères, simple et respectueux, autant on peut en rencontrer plus dans le dédain. J’imagine qu’avec ma tête de méteque, je ne dois pas faire l’unanimité dans ce pays encore bien ancré dans ses traditions et ses mœurs…J’ai le choix…soit je le vis mal et je pourris mon séjour, soit je laisse courir comme je l’ai toujours fait et je prends le contre pied des attitudes plus ou moins désobligeantes en les détournant avec humour ou en en faisant fie.

Marine : Huaraz , grande ville, un peu un choc apres Caraz qui était au moins 4 fois plus petite. Mais cette ville est très animée et c’est agréable à voir. Le lieu de camping de Chizzo est incroyable, c’est rustique, je me suis salis tous mes habits avec la buche de bois au feu, mais c’était tellement agréable de vivre si simplement. et j’ai tellement bien dormi en tente avec notre super matelas de paille. Ce qui était super, c’est que tu proposes des idées pour faire avancer son projet de camping et Chizzo est partant et ça c’est chouette. ça m’a vraiment fait plaisir que l’on prenne une matiné tous ensemble pour l’aider, j’aurai pu continuer plus longtemps, genre un jour, voir une semaine de plus, je m’éclatais bien. Sinon vraiment deg pour  l’escalade de pas avoir pu, la main me faisait trop mal, mais la roche était si belle.. enfin bref…
On a fait de supers rencontres, entre les argentins, Seba et Dulce, Joël le venezuelien, les français, les filles françaises, c’était vraiment cool de partager tous ensemble. Chacun un mode de vie de voyageur mais chacun avec ses diversités et ses manieres. Et c’est chouette de partager ça. J’ai adoré cuisiner pour tous ou penser les plats, je crois que je m’éclate vraiment à cuisiner, c’est un vrai jeu de mélange de saveur. Et quand en plus, ça plaît au final, je suis vraiment contente.

Pour finir la ballade de la laguna Churup était vraiment top et je trouve ça super d’avoir pu entrer gratuitement en proposant de ramasser les déchets. Nous, on se baisse un peu plus et on porte un sac poubelle durant la ballade, mais de une, avec Alex, on en a fait un jeu et on se sent utiles à la nature et de deux, c’est mieux pour le porte monnaie, donc vraiment chouette !!!!

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