mardi 28 février 2017

et zou, retour en Argentine

Mardi 7 février, au revoir Santiago… nous prenons notre bus direction los Andes. Arrivé a los Andes nous décidons de faire du stop direction la frontière du chili, enfin juste avant car nous avons repéré des voies d’escalade. 

Nous marchons environs 3 ou 4 km pour sortir de la ville et la un gars s’arrête avec son pick up pour nous proposer de monter dans sa voiture. Trop cool car il fait vraiment chaud. Nous mettons nos sacs à l’arrière du pick up et nous rentrons à l’intérieur dans la voiture.

 Le trajet jusque la petite ville de rio Blanco que nous avons repéré est d’environ 45min, une fois arrivé nous disons merci au gars qui était bien sympa et descendons du pick up.
Nous nous approchons de l’arrière pour récupérer nos sac et la le gars commence à accélérer…. Je ne sais pas par quel miracle, Alexis arrive à sauter à l’arrière du pick up  et va taper le toit de la voiture pour que le gars s’arrête…. Il s’arrête quasiment tout de suite en demandant si il ne nous a pas fait mal… sans un mot nous récupérons les sacs et partons… nous sommes sûr que le gars voulait partir avec nos sacs… 

En tout cas merci les supers reflex d’Alexis. Il dira plus tard ne pas se rappeler d’avoir sauté dans le pick up, il se rappelle seulement taper sur la voiture… cet épisode nous retourne un peu et nous allons nous poser pour aller manger, pour finir on se dira que nous avons eu de la chance et que cela devait nous servir d’avertissement.

Apres manger on va finalement à la rencontre du site d’escalade que nous avions repéré. Il était pas très loin donc cool car la montée avec les gros sacs c’est pas facile… le site à l’air super, ça nous donne envie de grimper. Le seul truc c’est qu’il y a écrit de partout sur les voies : site privé interdit au public. Et qui plus est il n’y a personne… car on a maintenant baudrier, chaussons, mais toujours pas de corde ou de dégaines.  

On décide d’aller se baigner à la rivière juste en dessous en attendant qu’il y ait peut être des gens qui viennent pour grimper. On arrive à la rivière et là y a deux rivières qui se rejoignent, une marron pas belle qui donne pas envie et une bleue qui donne envie. Le problème c’est que nous pouvons accéder seulement à l’une des deux car l’autre y a des barbelés…. Devinez bien sûr à laquelle nous avons accès…. La marron bien sûr !!!


 Bon sur ce, on retourne près de la route et nous restons très indécis, on va se poser en bas des voies ou nous levons le pouce ? Finalement on lève le pouce et 5 min plus tard une dame s’arrête pour nous prendre.

La dame c’est Gabina, elle vient de laisser ses fils à la Serena et rentre seule à San luis, une ville après Mendoza. Trop cool, elle peut nous emmener jusque Mendoza car c’est sur sa route. 

On attendra 3h pour passer la frontière avec elle dans sa voiture à discuter. La route juste après la frontière de los libertadores est juste magnifique, la montagne est jaune, rose, rouge, bleu parfois, ou même vert et puis  quelquefois marron un peu aussi, en tout cas on en prend plein les yeux…  au final nous resterons 8h en voiture avec Gaby jusqu’à Mendoza où nous arrivons de nuit. 























Gaby traversera la ville de Mendoza pour nous poser à une station essence bien pour faire du stop le lendemain. C’est vraiment gentil car elle s’arrêtait de l’autre coté de Mendoza elle. On dit au revoir et on se trouve un terrain vague pour poser la tente derrière la station service, nickel, on est crevé.
De loin un mec nous scrute. Alexis va chercher du carton et parle finalement avec le mec pour essayer de voir s’il avait de mauvaises intentions…mais non
Réveil avec le réveil à 8h car vu que nous ne savions pas vraiment où nous étions, il ne fallait pas trop traîner. On prend quand même le temps de se faire un petit café et on décolle.




30 minutes après avoir commencé à lever le pousse, un camionneur nous regarde, il est de l’autre coté de la route, il attend que l’on charge son camion. Environ 15minutes après il prend la route, fait demi tour et nous emmène avec lui. Cool, il ne va pas très loin, seulement un bled à environ 50 km, media Agua, mais c’est déjà cela.

On descend du camion au croisement de la ville, ca sent bon le melon, il parait que c’est de cette région que viennent les meilleurs melons (en plus des meilleurs vins héhé)

 On trouve notre coin pour faire de nouveau du stop, mais pas de chance, il n’y a pas un pet d’ombre.
Heureusement pour nous, deux vieux dans leur voiture passent par là et nous récupèrent. Ils nous emmèneront jusqu’à San juan, enfin au bord de la ville sur une route à laquelle on ne s’attendait pas, il faut le dire. On a bien discuté avec eux et est sorti un nom de ville qui avait l’air bien : valle fertil. 

Du coup la route sur laquelle il nous ont posé, c’est pour aller là bas. Bon on se dit qu’on est à une station service, les voitures devraient s’arrêter facilement. En fait non, au bout d’une heure et demi on décide de marcher un peu, il y a un rond point a 2km, peut être que nous aurons plus de chance là bas.

Il fait très chaud, il y a beaucoup de soleil, marine commence à avoir un peu mal a la tête, du coup Alexis commence à lever le pouce pendant que marine reste un peu a l’ombre. 

Au bout de 30 min, un pick up nous récupère, on est à l’arrière avec du vent plein la tête, cela fait beaucoup de bien.
Le gars nous posera pas très loin, a 20 min, dans un petit village sur notre route, Caucete. On descend et cherchons un bon endroit pour faire du stop à nouveau. Il y a une station essence mais elle est en plein soleil du coup on avance un peu sur une route a l’ombre.

Au bout d’une heure un camion nous emmène au prochain croisement qui est a seulement 7km, seulement peut être mais 7km à pied avec les gros sacs à dos, cela aurait été dur.

On est à notre croisement de route, il n’y a pas grand chose, hormis 5 ou 6 maisons en adobe, avec des femmes qui écoute de la musique mais rien de plus, c’est un peu mort il faut le dire.  On trouve un arbre, marine toujours pas très bien essaye de se reposer sans vraiment y arriver, et Alex court lever le pouce quand il y a une voiture qui passe. 

Au bout de 2h, 2 gars, Rodrigo et son collègue, s’arrêtent pour nous emmener.  Ils nous offrent du soda frais à boire, ca fait trop du bien. Ils ne vont pas très loin mais ferons quand même un détour de 20 km pour nous déposer à un barrage de police où les voitures sont obligées de ralentir.





Au poste de police, on se refugies dans un garage à l’abandon pour se mettre à l’ombre et faire du stop en même temps. Pas de chance de vilain gros moustiques s’en prenne à nous et nous piquent méchamment…  on se badigeonne donc de pschitt anti moustique, cela occupera notre temps.

30 minute après  plus ou moins, deux voitures s’arrêtent, un mec seul mais avec sa voiture bien chargée et dans la voiture qui suit, sa femme et son fils. Nous monterons dans celle là. La femme est brésilienne et faut quand même avouer que ce n’est pas facile de tout comprendre quand elle parle. On ne restera pas longtemps avec eux car ils nous posent au prochain croisement  qui est la route pour valle fertil. 

De nouveau sur la route à faire du stop, il faut avouer que la journée commence à être longue, et puis nous sommes en plein milieu de rien. 30 minutes après un monsieur nous récupère pour nous emmener au village d’après a Marayes, nous restons seulement 10 petites minutes dans sa voiture mais c’est toujours cela.

On trouve un arrêt de bus pour se protéger du soleil et seulement 10 minutes après un homme passe et nous récupère. Oufff il va jusque valle fertile !!! 

Quel soulagement, Ce sera Gaston notre héros, il nous ballade même dans les petits bleds du coin pour nous faire visiter. Il nous posera à l’office du tourisme de la ville et nous conseillera l’hôtel d’un de ses copains.



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