A la gare de bus, on revoit rapidement Baptiste et Laurie,
pour se tenir au jus. Puis on embarque. On est parti pour 4h de route jusqu’à
Humahuaca.
Humahuaca, charmante petite ville au nord nord, presqu’en
Bolivie.
A la descente du bus, un gars nous parle de son bar et du
camping le moins cher. Alors on y va. Mais y’a plus de place alors on trouve le
camping en face. Des dortoirs, où on est seul, à 100pesos, ça a de
l’allure…dortoirs parce qu’on se dit qu’il va pleuvoir…et après la petite pluie
de Salta, on veut pas finir noyés dans la tente…
Bon on s’installe, on fait un petit tour dans la ville et on
va se coucher.
Le lendemain on décide de prendre le bus pour Iruya. On part
un peu vite du camping et on achète nos billets à 10h27 pour un départ à 10h30…
Dans la précipitation, on ne pense pas à vérifier le nombre
de bus qui partent pour Iruya, et on charge nos sacs sur le toit d’un bus…le
numéro 1…alors que nous c’est le numéro 2…aïe…le flip…
Bon les deux vont au même endroit…mais quand même, quand on
voit le premier bus partir avec nos sacs et notre chauffeur qui traîne, on
stress un peu…et avec les quelques arrêts en plus du retard, on a peur de pas
arriver en même temps que nos sacs…
Mais bon…on va pas passer 3h à stresser…
La route est jolie, on passe dans des bleds perdu. On rentre
dans les montagnes. On pose des mecs au milieu de rien du tout, une petite
cahute à 2km de là…on revoit le premier bus avec nos sacs dessus. L’avantage
c’est que les raincovers orange et bleu se voient de loin…
On grimpe on grimpe on grimpe, sur des chemins de terre,
suffisamment grand pour un bus mais pas plus, à côté…un précipice…héhé. Le
chauffeur a l’habitude…la moto qui arrive en face un peu moins…ouf…c’était
juste…
On passe un col à 4000m quand même…
Puis la descente est en innombrables lacets, et on voit au
loin nos sacs…ouf ça va, on n’est pas si loin.
Iruya est la capitale d’un département du même nom. Petit
village de montagne, construit sur le versant de la montagne et dans le canyon
où dégueule le petit rio Iruya. Dans le département, il y a 23 communautés
indigènes, et seulement 2 (ou 4) acceptent que les touristes viennent ou
traversent leur terre…bonjour l’ambiance…
Finalement les deux bus arrivent en même temps et le temps que notre chauffeur fasse sa manip, les autres détachent la sangle pour libérer les sacs…Marine récupère le petit sac et la guitare qu’on avait avec nous, et moi je me jette pour récupérer nos sacs…ouf… encore une autre leçon…
A la descente du bus, y’a plein de gens qui nous proposent des logements, on marche un peu on cherche…on sue un peu parce que le petit village…est tout en montée…très mignon, mais faut des bons mollets…
Nous on grimpe jusqu’au plus haut presque pour trouver un camping sympa et pas cher, mais avant ça, on va boire une bière au méga hôtel pour trouver internet et choper la météo. Et finalement on revient au camping…
On place notre tente à un endroit magique…bon un peu sur le passage c’est vrai et pas très loin du foutoire de l’endroit pour cuisiner…mais avec une vue…exceptionnelle…
On se ballade un peu dans le village mais on se repose surtout, tranquille au soleil devant les montagnes.
Marine, au moment de cuisiner, rencontre Jonny et Mélina, de
Buenos Aires, bien sympathique, qui prévoient de faire la même balade que nous
demain. Alors nous partirons ensemble et un autre groupe de filles apparemment.
La nuit est un peu agitée, les gens font un boucan de fou à
la cuisine et un crétin se met à couper à la hache une branche d’un arbre
vivant pour leur feu de merde BOUM BOUM BOUM pendant des dizaine de minutes…on
comprendra le lendemain que la branche n’a même pas servi et que c’est un mec
avec un pull écolo « Tree’s control us » le tocard de coupable.
Bref…on part à 10 environ sur les coups de 8h30, direction
le petit village de San Isidro.
Finalement, plus que
7 et des chiens se mettent à nous suivre.
On longe le rio Iruya en traversant le village jusqu’à ce
qu’il rencontre le rio San Isidro que nous remontons. Il faut traverser le rio,
première difficulté pour les filles qui nous suivent. Au final, à la prochaine
traversée, elle se font rejoindre par des amis à elles et nous continuons alors
à 4, Melina et Jonny, nous 2 accompagnés de 2 chiens qui ont passé les
différents quartiers et territoires des copains ou ennemis. Nous les nommerons
Charly 1er et Charly 2nd en l’honneur du roi
d’Angleterre…
La balade est sympa le long du petit rio mais nous prenons finalement un petit chemin qui monte sur le cerro…un super chemin, qui monte qui descend, passe devant une petite cascade, est bloqué par des ânes ayant pas l’intention de bouger même devant les chiens qui leur aboient dessus…
On arrive au village de San Isidro, quelques maisons, des toutes petites rues. Super mignon. On mange et on monte jusqu’à la croix pour avoir un point de vue magnifique sur toute la vallée San Isidro et la vallée Iruya, les montagnes de toutes les couleurs et…les nuages qui s’approche…on décide alors de rentrer.
Et on passe par le rio cette cette fois.
Charly 1er et Charly 2nd ne nous disent même pas au revoir une fois arrivés au village…bande d’ingrats…
Jonny et Mélina vont direct au camping, nous on s’arrête un peu pour voir ce qu’il se passe au centre culturel…avec un accueil froid, le gars me dit qu’il y a une sortie nocturne qui parle de l´histoire et tout et tout d’Iruya et que ça coûte 10 euros…bon….tant pis…
Après cette belle journée de marche, on se repose tranquile au camping et on passe la soirée avec nos compagnons de rando…non pas les chiens Jonny et Mélina !!
Le lendemain matin, Je me fais un petit plaisir…5h du matin, je quitte la tente pour traverser le village et aller sur l’autre versant de la montagne afin de monter au mirador El condor. A la frontale, je traverse la partie touristique du village, puis la partie communautaire, puis entre sur le territoire indigène. Le chemin était facile à repérer de l’autre côté, donc je peux pas trop me perdre, le chemin dessine des lacets incroyables et monte raide !!
Arrivé de nuit, je trouve plein de kaern, et un ancien enclos en pierre. Je me cale à la pointe de la pointe et attend…la lune et les étoiles jouent dans le ciel jusqu’à l’arrivée de la lumière du jour. La vue est somptueuse.
Parfois les mots ne suffisent pas…
Puis je redescend, passe un coup à l’office du tourisme et revient déjeuner avec Marine.
Notre bus est à 13h alors on prend le temps de ranger nos affaires, rééquilibrer les poids et pis on part avec Jonny et Mélina.
Cette fois ci pas d’erreur sur le numéro du bus…bon y’en a qu’un pour le moment…alors c’est bon.
Le bus passe par une autre route…normal comprenons nous alors, car s’il faut croiser un autre bus sur la route de l’aller….glups…
Iruya sera le village argentin le plus nordique que nous ferons du voyage (probablement) à 180 km de la Frontière avec la Bolivie...
Iruya sera le village argentin le plus nordique que nous ferons du voyage (probablement) à 180 km de la Frontière avec la Bolivie...
état des troupes: on a jamais été aussi proche de ratraper notre retard qui a été jusqu'à une quarantaine de jours...tu parles de nouvelles en direct. Ce soir, Lundi 28 février, nous avons quitté l'Argentine pour un ultime passage au Chili. On profite donc d'une soirée de pause et d'un bon wifi pour vous publier quelques articles pour que vous ayez de la lecture !! Mais on est quand même un peu mort alors on garde encore secret le dénouement de la fin de semaine carnavalesque pour plus tard avec encore PLEIN d'autres surprises, merveilles, paysages, rencontres...
à bientôt !!
magnifique coin ! ça laisse sans voix ! juste le regret de ne pouvoir agrandir les photos sans pixelliser tant pis on attendra ! gros bisous
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