jeudi 23 mars 2017

EXPEDITION Sud Lipez et Salar de Uyuni

Mercredi 08 mars - Samedi 11 mars 2017: 
Une expédition hors du commun !

JOUR 1

Levés 5h30 le reveil est un peu difficile. On se rend a notre point de rendez vous et personne. Bon ça va, Palermo arrivera seulement avec 10 min de retard, par contre nous attendrons un petit peu notre cuisinière Agostina.

Au grand plaisir de Marine, c’est un petit bout de vieille dame vêtue d’habits typiques des dames d’ici. Une jupe avec plein de sous jupe en dessous, des tresses avec des pompons lourd au bout et accroché entre elles pour qu’elles tiennent bien droit, un petit truc pour la tête et une sorte de corset rose avec un peu de dentelle, une petite veste en laine et sandales… ah oui j’oubliais quelques petites rides qui lui donne un visage magnifique.

Nous partons vers 7 h  et prenons la route. Première pause petit déjeuner en haut d’une montagne avec vue impressionnante. 
Il y a juste à ouvrir en deux parties le coffre pour avoir une belle table avec un joli tissu posé dessus et de belles choses à manger.


Marche à l'ombre
Palermo, notre guide qui nous racconte tout plein d'histoires et qui dit aussi pas mal de connerie

Agustina, notre p'tite vieille dame préférée qui se lèvera entre 3 et 5h du mat chaque jour pour nous faire à manger, petit déj et repas de midi...le repas du soir elle le préparait lors du goûter/maté





la bande à Basile...
halala les gueules d'endives...

Puis nous repartons à la découverte de ce paysage magnifique. Plusieurs petites pauses seront faites pour voir des lamas, pour avoir une explication sur le village mais surtout, pour prendre des photos !!!












A midi, nous ferons pause dans la vallée enchantée, nous avons 30 min de libre pour qu'Agostina prépare notre repas. Parfait, nous allons donc à la découverte de ces colonnes de sables tenant toutes seules. C’est juste incroyable et magnifique.





















Enfin le repas nous attend. Oh des crudités, trop bien nous qui avions plus l’habitude de manger des sandwichs. Un plat chaud avec riz, pomme de terre, lentilles et viandes nous est proposé et en accompagnement froid, oignons tomates et concombre aussi. Un repas bien équilibré qui ravit nos papilles.





Nous repartons à la découverte du sud de la Bolivie. 

Nous passons par des montagnes de couleurs plus belles les unes que les autres, nous traversons des rivières à l’aide de notre super 4/4, des villages avec toujours la petite explication de notre guide Palermo.















Et puis nous faisons stop au milieu du village fantôme. Un ancien village où espagnols et inca vivaient ensemble, n’allez pas croire…les incas étaient les esclaves des espagnols et travaillaient dur dans la mine d’or du coin. 

Il y a plein d’histoires sur ce village et notamment une que Palermo nous raccontera le soir : Les villageois, incas et espagnol, se sont reproduit entre eux au fur et à mesure du temps. Tous consanguins, des enfants sont nés de couples incestueux, alors interdit par l’Eglise, entre frères et sœurs, cousins, cousines etc…la consanguinité amena alors beaucoup de maladies, mais pour être sûrs de ne pas avoir de problème, les villageois se confessèrent au prêtre du village qui leur pardonna leurs péchés en disant que c’était pas grave en gros…mais la maladie se répandit, les infirmités, les morts tragiques et, un beau jour, le prètre lui-même, dit-on, se réveilla avec des jambes d’autruche : probablement en guise de sanction divine. Un autre prêtre d’un village voisin vint donc pour essayer de sauver les gens du village. Marchant jusqu’au sommet de la plus haute montagne avec son homologue autruche, il attacha ce dernier à un arbre pour qu’il meure, offrant la vie de ce mauvais prêtre pour sauver celle des villageois. Malheureusement, lorsqu’il revint, il ne restait plus aucun survivant. Tous étaient déjà morts…aujourd’hui, on dit que le village est hanté et les gens ont peur et ne s’aventurent jamais la nuit dans ce village abandonné.

Nous nous baladons, pause photos pour certains, pause cailloux pour d’autre ou encore simple ballade.









un viscotcha...ou lapureuil, (ou encore écurpin)

De nouveau sur la route direction notre logement. Nous entrerons dans la réserve nationale de fauna andina Eduardo Avaroa juste avant d’arriver au village de Quetena Chico . Une chambre avec 5 lits, simples mais comme il nous faut. Avec des couvertures dauphins, panda, tigre ou loup et des oreillers en forme de cœur ou avec des lapins, ou encore juste avec des tais d’oreiller drôle… notre âme d’enfant ressort et nous nous précipitons sur le dessin qui nous plait le plus.









notre record jusqu'alors










Alexis et Baptiste décident d’aller voir le point de vue sur la montagne juste derrière la maison pendant que Marine et Laurie discutent avec un groupe de français croisés à Tupiza la veille. Puis nous sommes invités à prendre le goûter à 6h30 avec gâteaux, thé, café ou maté. Les garçons se jetteront sur les gâteaux et diront aux filles ensuite, « vous auriez pu nous dire de nous calmer, on va manger. »










Et oui le repas arrive juste après le goûter. Nous avons le droit a une bonne soupe de légumes frais et maisons qui est succulente, suivi d’une purée maison accompagnée de succulentes boulette de viande. 

Un vrai régal après cette première journée. 

Pour finir petit debriefing avec Palermo sur la journée, petit Tamul (prononcez « tamoule », jeu de carte que nous apprennent Baptiste et Laurie) et puis au dodo.

¿KikadiKoi ? : Viens Marine on va jouer avec Tamul !!

JOUR 2

Nous partons le lendemain vers 7h45 pour une journée bien remplie dans la réserve nationale

Après Quetena chico, nous passons par Quetena Grande. Suivie de La lagune Hedionda… « le lac qui pue ». Rapport à la plante Pupusi qui la peuple, dont le specimen mâle dégage une odeur fort désagréable. Le specimen female lui se mange.




 Puis passage par un terrain d’exploitation et d’extraction de minéraux : Extraction de sel, de souffre, de cobra, borax etc. des minéraux qui sont utilisés dans des détergents pour certains, des assiètes, des jaccuzi pour d'autres. Vendus pour une grande partie au Chili, il y a très peu de fabrique en Bolivie car cela coûte très chers.










Nous continuons par une lagune d’une eau claire et limpide où se reflètent les montagnes. 

Et ou il y a plein de troue de vase ou marine se fera piégé le pied… au grand desespoir de notre guide qui lui fait nettoyer sa chaussure avant de monter dans la voiture, de peur de salir trop la voiture.

puis encore du desert plein de petite pierre.

Et nous faisons une pause aux aguas termas. Après un moment d’hésitation à cause du monde, on y va quand même. Palermo nous disant que plus tard il y’aura plus de monde…mouais…

L’entrée coûte 6 bolivianos, c’est con on en a que 2 dans la voiture…haha non mais c’est 6 pesos bolivianos nigaud !! 

Alexis se fait prendre en photo par une fille qui, visiblement, apprécie les dreads...rien de bien extraordinaire mais ça nous vaudra une petite réduction de l’entrée héhé…

Le bassin est en extérieur et l’eau est parfaite…celle là elle sent le souffre ! on en profite au max et on déconne avec notre guide. Dont on est bien contents au final. 

En comparaison avec le guide des autres français qui, comme tous, fait la pause aux termes mais, malgré le fait qu’aucun de ses clients de sa voiture ne souhaitent se baigner et préféreraient plutôt continuer, lui se baigne et profite à fond de la pause…fusillé du regard par ses clients, il restera autant de temps que nous…sympa le gars…





























Puis, le désert de Dali. Un désert de sable avec des formations rocheuses aussi étonnantes par leur forme que par leur présence ici. On ne pourra pas s’approcher trop près car c’est un espace protégé (comme tout ce qu’il y a dans la réserve normalement…)








Après Dali, nous découvrons la laguna Blanca. La lagune blanche et son « envolée » de vigogne qui resteront en mémoire dans le dossier « les plus beaux trucs que j’ai vu de ma vie »

La Laguna Blanca


là on dirait pas mais elle coure...je trouvais important de le signaler, c'est classe non?




Touchant quasiment à son extrémité sa voisine blanche, la laguna verde offre un spectacle sensationnel. D’un bleu vert extraordinaire dû aux minéraux (cobre et souffre) ramenés à la surface par le vent et le mouvement de l’eau, la lagune s’étend au pied du fameux volcan Licancabur à l’allure fière du haut de ses 6000m d’altitude.  



la Laguna Verde, le Licancabur et Marine qui en saute de joie !
et Alex qui en est tout retourné...










Halala ces selfistes !!! la blaaaague !!!

Nous ferons notre pause casse croûte ici.

A l’abri du vent car ça caille un peu. Au moment de ranger, Alexis tape une course poursuite de folie pour rattraper un sachet plastique d’une voiture voisine, passant alors à côté de Marine et d’un visiteur peu commun.

Un renardeau, peu farouche, s’approche petit à petit des voitures, cherchant alors de quoi manger et prenant la pause pour les photos.


non c'est pas elle le renardeau...

haaa le voilà...
...plus près...
...plus près...fais attention tu va te cogner...
On reprend la route, la même jusqu’aux termes (où il n’y avait personne…) puis on bifurque pour arriver aux fumerolas.

Des Geysers ! Magnifiques, et on les voit de près pour le coup. Un site qui me semble t’il va changer d’ici quelques années pour protéger les touristes en masse des geysers imprévisibles mais surtout pour l’inverse.

Ça sent le souffre, de l’eau bout et jaillit par moments, des couleurs jaunes, rouges, bleues, vertes, et un bruit d’une échappée puissante de gaz incroyable.

























Puis après quelques km, nous arrivons à la laguna colorada…un lac de 8km carré composée de rouge, de jaune, d’orange même. Des couleurs dûes à la terre et aux algues.

Des milliers de flamands rose piochent dans l’eau de quoi se nourrir et composent, avec leurs collègues qui s’envolent pour butiner plus loin et les volcans  dominant le tout, un paysage des plus magiques et qui lui aussi figurera dans les « prefs » des « plus beaux trucs qu’on a vu de notre vie »






















Nous dormons le soir dans une auberge familiale à Villa Mar, un petit village de quelques centaines d’habitants.

Avec Marine, on va en haut d’une petite montagne en suivant le chemin de croix pour aller voir une vue imprenable sur le village, le canyon derrière, toute la vallée de l’autre côté, les montagnes dont celle de « paramount » et le ciel…noir…









En redescendant, on trouve une carcasse d’avion et un peu plus tard, dans le canyon en arrière du village, les restes.

Le canyon est superbe, mise à part ça.

La roche est top et ça peut se grimper !!









Petit repas bien agréable le soir, et Palermo nous offre un apéro typique de la bolivie


JOUR 3

On met le réveil à 6h le lendemain et Baptise, Marine et Alexis vont se faire une petite séance d’escalade sur les rochers du canyon. Ça y’est on sort les chaussons !! Les baudards pas encore, parce que c’est du bloc qu’on fait.


Ouais !! Les chaussons servent !!




Puis on va déjeuner. Laurie est en pleine forme, tant mieux, elle feelait pas bien hier soir ça fait plaisir !

Et quelle surprise !! Agustina nous a fait des pancakes !!!

On quitte l’hospedaje familial en direction de la suite de l’aventure.

Notre matinée est bien remplie. Nous enchaînons les arrêts pour découvrir des rochers aux formes étonnantes. La coupe du monde, le chameau, sont les plus connues, autant que l’arbre que nous ne verrons pas car il est sur l’autre route. Nous, on voit aussi des lémuriens, un dauphin et plein d’autres encore.






 un autre lapureuil...c'est étonnant non ce lapin avec cette queue d'écureuil 

 La coupe du monde
 le chameau
 la b...elle roche



Puis nous nous arrêtons à Italia perdida, un canyon superbe que l’on visite autant à pied qu’en chausson. 

Le lieu porte ce nom car un jour, un italien à vélo, croyant une silhouette de village au loin est venu trouver refuge pour la nuit dans cet endroit qui s’est avéré être uniquement rocher et sable. 

Quand le lendemain, il est arrivé au village plus loin et qu’il a raconté sa mésaventure, on a donné le nom d’Italia perdida au canyon.









on continue la balade avec maintenant la laguna negra. une prairie immense verte, imbibée d'eau ce qui explique la richesse végétale, un lac noir et partout autour des centaines de km carrés de canyon rouges et gris...



La laguna negra et les centaines de km2 de canyon





Avant de quitter cette région rocheuse, nous faisons une halte à un mirador où nous pouvons apprécier le canyon anaconda. Du haut, nous voyons le petit rio, coulant au fond fond du canyon, d’une couleur vert sombre et auquel le soleil donne l’allure d’écaille brillante. Semblant serpenter au milieu des rochers, il trouvera son nom d’anaconda dans sa ressemblance au serpent géant.

On fait un autre arrêt devant une lagune avec pleins de mousse autour. Puis nous allons manger le long du petit rio, aussi fournit en mousse douce et humide, que la lagune. Marine ira a la poursuite de trois flamants rose pour essayer de prendre leur portrait, en mettant ses pieds dans de la vase noir pour traverser le rio (peu ragoutant).





L’après-midi, on fait juste un arrêt à l’ancienne station de train de Julaca dont les trains, qui servaient à l’époque à transporter les minéraux à travers le pays, gisent au beau milieu du patté de maison. Des engins d’époques qui font penser à Lucky Luke…

l'ex station de train de Julaca










Palermo, ayant discuté avec ses collègues, nous annonce alors que le programme va quelque peu changer. 

Des touristes ayant loué une voiture semblent perdus dans le salar d’Uyuni et le gouvernement a décidé d’empêcher à quiconque de traverser le salar. 

Donc au lieu de rentrer dans le salar par le sud, monter en direction du nord et ressortir après avoir tourné vers l’est, nous irons finalement dormir à Uyuni et feront juste un aller retour dans le salar…ce qui est déjà pas mal il faut relativiser…

C’est dommage de revenir en ville, ça casse juste un petit peu le charme…

Nous partageons l’auberge avec des israéliens et passons notre soirée à jouer aux cartes tous les 4. Lors du repas, Palermo nous offre un deuxième apéritif bolivien aux couleurs du pays ainsi qu’une bouteille de vin de Tarija ! mmmhhh j'offre un verre à Agustina qui en fait ne semblait pas trop aimé le vin et n'a pourtant  pas osé me dire non...Palermo, lui, pas de problème haha 

C’est notre dernière soirée, dans une ambiance bien conviviale, malgré tout... le ciel menace de craquer fort cette nuit.

Le cocktail Drapeau Bolivien: la recette? Aahhaaaaa

JOUR 4

Nous nous levons le matin à 4h pour rentrer tôt dans le salar et ainsi voir le lever de soleil…Agustina et les sacs restent à l’auberge.

Bon on va pas se le cacher, y’a du monde !! Des phares sont visibles un peu de partout. Et on va pas se le cacher non plus y’a de l’eau…beaucoup d’eau…tellement qu’à un moment on peut en avoir jusqu’au genou quand même…non le salar ne sera pas tout blanc…mais reflétera vachement plus la lumière en fait…

On se cale sur un tas de sel pour admirer le soleil qui sort de son lit. Marine déjà en forme et réchauffée va jouer dans les flaques. Nous on la regarde parce qu’il fait top froid !!

Avant de laisser parler les photos, on va juste dire que le Dakar est passé par là et que c’est pour ça qu’on voit des dessins et des statues un peu de partout en Bolivie, et ça ne manque pas dans le salar où il est passé également  avec une statue de sel immense.




















Il faut savoir qu’avant il y’avait des hôtels de sel au sein même du désert de sel, mais qu’ils ont tous été supprimés sauf un qui fait office maintenant de musée et de halte touristique. Supprimés pour la simple et bonne raison que les cacas et les pipis des clients abîmaient le désert de sel…dingue non ? 

Il existe maintenant des hôtels de sel en dehors du Salar, à 120€ la nuit je vous rassure, qui accueillent quelques touristes fortunés et que nous aurions pu visiter si nous avions suivi le programme prévu.

Une fois que le soleil s’installe, on s’amuse à faire « quelques » photos…on vous laisse apprécier !!



































































En repartant, on traverse un tout piti village pleins de boutiques


...avec des chanchtiooooo
Et on va au cimetière de train. 

En fait, Palermo a eu un coup de téléphone pour lui dire qu’on doit libérer l’hôtel à 11h30, qu’on devrait aller y manger pour après ensuite aller au cimetière de train. 

Voyant nos mines soit disant déconfites, il prend la décision d’aller au cimetière de train d’abord mais de nous laisser que 10 minutes sur place. 

Une décision qui lui allait bien quand même car il serait plus vite libéré. 

Mais arrivant au cimetière de train, nous on voudrait rester un peu plus longtemps alors on fait traîner, on a l’impression d’être pressés. …

Le cimetière de train est impressionnant. Des machines plus que centenaires sont entassées là pour le plaisir des yeux et l’inspiration des photographes…

Cimetière de Train d'Uyuni

















Puis on va manger et Agustina, ainsi que la proprio ne sont pas super contentes…alors ça met une ambiance un peu tendue c’est dommage…

C’est après manger que Palermo et Agustina reprennent la route car ils doivent encore rentrer sur Tupiza. Baptiste et Laurie décident de payer un peu pour rester dormir à l’hôtel et nous, on va dans le centre pour se poser à un bar.

On se retrouvera vers 17h30 avec les copains pour  faire une petite ballade puis se poser pou boire une bière et jouer aux cartes dans un bar bien sympa avec de la bonne musique et du wifi. Bien mieux que notre première tentative où le serveur doit encore apprendre à parler avec respect aux gens et qui plus est à ses clients.

Nous partons vers 21h en direction de Sucre…la belle, (prononcez « Soucré ») capitale du chocolat et des jeux de mots pourris, un peu plus au nord, où nous sommes censés arrivés vers 5h du mat

Etat des troupes:

Alexis : Franchement, quand on m’a dit. « Tu vas payer 180€ pour une excursion de 4 jours, trimbalé de site touristique en site touristique par un guide qui va klaxonner pour que tu remontes en voiture après que tu ais fait tes 50 photos… » j’en menais pas large…pfou…après le coup de la location de la voiture à Atacama, qui étaient déjà exceptionnel, ça faisait un peu peur financièrement parlant et pis en plus, voilà ti pas qu’on allait se transformer en touristes parqués et emmenés par un berger-guide pour dégainer nos cartes SD de nos armes à photos…Mais bon, ça en valait la peine. Déjà, on était que tous les 4 et ça c’est déjà super cool, on pouvait s’arrêter quand on voulait sans qu’un inconnu râle parce que tu veux admirer un peu le paysage. On était que 4 + 2 donc on avait de la place dan la voiture. On avait un guide vraiment au top qui nous parlait de pleins de trucs, nous racontait des histoires, qui acceptait de mettre notre musique, qui s’est adapté à nos intérêts tant photographiques pour certains, que escaladiques pour d’autres. Avec qui on pouvait discuter et rigoler. On a eu une cuisinière vraiment cool aussi, la ptite vieille madame de Marine, qui se levait tôt pour nous faire des supers choses à manger et qui nous racontait un peu sa vie. Et que dire des merveilles qu’ils nous ont fait découvrir. On en a pris pleins les yeux, plein la tête et plein le cœur. Et même si ça s’est terminé un peu en nœud de boudin, ça ne gâche en rien l’expérience. Si on avait fait ça seul, ça aurait été différents, moins riches peut-être, avec plus de galères aussi, notamment au niveau de la route. Parce qu’il prenait des routes sans indications, quittait le chemin ici, le reprenait 3km plus loin…faut connaître…et quand au fait d’avoir été un touriste mouton…bon c’est passé et c’est fini…ça ne pèse pas lourd dans la balance quand on compare avec ce qu’on a vu, mangé, bu et le luxe dans lequel on a été accueillis…Je recommande. Niveau santé ça l’a fait aussi, l’altitude ne m’a pas fait trop de mal. Les courses et les côtes étaient un peu plus dures, un peu plus de peine à trouver l’air pour respirer, un peu des maux de têtes occasionnels, mais dans l’ensemble ma première visite de l’altiplano s’est passée en douceur.

Marine : je suis un peu feignante et sa sert a rien de répéter la même chose que Alex donc tout pareil sur le début avec le prix qui faisait, il faut le dire mal aux fesses et puis la peur de perdre sa liberté en étant trimballés. Au final très heureuse, j’en ai pris plein les yeux,  il y avait des couleurs de partout, plein de petit cailloux multicolores aussi (mais je vous assure que j’ai été raisonnable, y a juste un petit coli qui va bientôt revenir en France ;) ). Et le salar, j’avais très hâte de découvrir le salar, j’avais d’ailleurs un peu peur que se soit bâclé vu que nous avions qu’une seule matinée pour le visiter et que le programme avait changé, mais au final cela a été parfait. J’en ai pris plein les yeux, on a pu prendre plein de photo rigolote (faut le dire, cela m’amuse beaucoup de trouver des idées de photos à faire) et avec les reflets dans l’eau c’était incroyable. Beaucoup diront, c’est dommage qu’il y ait eu beaucoup d’eau. Moi ma grande peur c’était qu’il n’y aille pas d’eau car j’ai vu plein de photo du salar tout blanc, alors d’accord c’est chouette tu peux visiter plus, mais moi je voulais des reflets alors Marine contente.  Et puis partager cela à 4 cela a été vraiment cool, y a des moments où on pense pas pareil, où on n’est pas d’accord, où on n’a peut être pas les mêmes envies, mais au final je pense que tout le monde a trouvé son compte dans  l’histoire et qu’on a eu la chance de pouvoir faire ce tour entre nous.

UN GRAND MERCI POUR TOUS VOS MESSAGES !! PRENEZ SOIN DE VOUS !!!

FIN

2 commentaires:

  1. J'adoooooore ! Les photos sont justes magnifiques ! Et ça donne tellement envie !!!!!
    J'espère que vous allez bien.
    Je vous embrasse bien foort.
    Lolo

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  2. Des photos extraordinaires ! Des prises de vue de vos pauses avec reflets dans l'eau juste géniales ! Bravo. Que c'est beau ! Hasta luego. H-JP & Benj

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