samedi 25 mars 2017

samaipata pata (assiii pata paata)

Samaipata.

Et c’est parti, bon pas de toilettes dans le bus, Marine angoissée un peu car 12h de trajet sans toilettes, difficile.

Bon finalement nous ferons une pause de 15min devant un petit comedor où la moitié du bus descend et va manger (ils ont l’habitude eux, nous on ne savait pas on a pris notre pique nique) et du coup pause pipi quand même, marine rassurée, puis on repart pour 10h de bus quand même.

Pas facile la nuit dans le bus, on ne sait pas exactement à quel heure nous allons arriver à Samaipata (entre 3H30 du matin et 6h, un peu large la fourchette…) du coup on ne dort pas vraiment, c’est un demi-sommeil. Car en fait on a entendu une histoire juste avant de partir comme quoi si tu ne demandes pas l’arrêt le bus il ne s’arrête pas….

Bon du coup il s’arrête a 4h30 … oulala c’est tôt…   du coup, on cherche un petit coin pour finir notre nuit et nous trouvons un petit square avec un banc, ce sera parfait.

6h40, Marine  réveillée, il fait grand jour, impossible de se rendormir, Alexis quant a lui n’a aucun problème il dort encore.

Du coup petite ballade matinale pour Marine dans le village, enfin, juste a l’hôtel pas loin pour aller voir les prix, au final il est fermé donc retour au square.

7h marine tourne en rond et pousse un peu Alexis à se réveiller… nous commençons à faire chauffer de l’eau pour le café, et là, plein de petits écoliers en uniforme… en fait, le square est un peu «l’autoroute » pour aller à l’école. De 7h 15 à 8h ce sera un véritable défilé.

Nous partons ensuite à la recherche d’un hostal. (hostal moins cher que hôtel en général). La casa de Tio Juan, c’est un petit hostal qui n’a pas l’air d’en être un de l’extérieur mais qui se trouve plutôt sympa à l’intérieur.

Une petite vieille très sympathique nous accueille, 30 bolivianos (4 euro50) la nuit par personne plus 5 bs pour internet c’est parfait.

Les sacs posés, nous allons faire un tour du village. Petit village très charmant … c’est une bonne échelle de village, ni trop grand ni trop petit. une jolie place principale avec quelques projets culturels, un marché couvert et ses comedors, nous tombons sous le charme.








Après un peu d’internet, de blog, d’écriture de parole de chanson (eh Ba oui on n’a pas de mémoire du coup faut qu’on écrive des paroles pour pouvoir chanter une chanson en entier … hi hi) nous allons manger au petit comedor une bonne milanesa de pollo.

Puis grosse sieste avant d’aller au refugio zoologico dont on vous a parlé avant.  Petit terrain en pleine campagne avec de nombreux animaux. Certains en cage d’autres en liberté.

 Le principe de ce refuge est d’accueillir des animaux  sortis du marché noir, ou encore des animaux maltraités ou encore des propriétaires qui ne peuvent plus s’en occuper.

Il y a de nombreux singes, en liberté ou non.

Il y a Donna qui est en liberté, singe hurleur, qui viendra se jucher sur nos épaules chacun notre tour, elle entoure sa queue autour de notre coup et se pause sur l’épaule, c’est chouette comme animal… au final, elle voulait plus partir du cou de Marine, c’est un volontaire qui la récupérera.

Et oui, car il y a plein de volontaires pour gérer ce refuge, quasi tous des français, du coup on discute un peu. La responsable est une suisse, que nous ne rencontrerons pas car elle est en vacances au Pérou.

Enfin, revenons à nos moutons… enfin non à nos singes, oui parce qu’il n’y a pas que des singes, il y a aussi de beaux perroquets bleu et jaune, un incroyable toucan ( qu’est ce que c’est beau un toucan, on dirait une peluche avec un bec d’une couleur rouge jaune orangé…dommage que le premier que l’on voit de notre vie soit derrière des barreaux…), des agoutis (énormes rongeurs), des coatis (d’autres petits animaux de la taille d’un tekel mais avec une tête de fourmilier, un pelage rêche avec des rayures, une longue queue plus douce et surtout de grandes dents bien pointues).

Une femelle coatis est en liberté, bichette avec ses trois pattes mais gentille comme tout.

Les autres sont dans un enclos et faisait du mal à la femelle aux 3 pattes quand elle était avec eux. Mais encore une sorte de cochon sauvage qui s’appelle Ciao, une trentaine de tortues de terre, un mazama (petit cervidé sans queue), un nandu (sorte d’autruche), un chat des montagnes (un peu comme un lynx) …

Bon tout ne se passe pas comme au paradis non plus ici.

Il y a 2-3 histoires tragiques.

Par exemple, un jour, un volontaire avait mal refermé la cage des 2 toucans, et les singes sont entrés, en ont attrapé un, soit pour jouer soit pour on sait pas quoi, et ils lui ont arraché un patte…le pauvre est mort de sa blessure…c’est pourquoi il n’y a plus qu’un seul toucan aujourd’hui.

Une autre ? ok. Un kilari mâle, avec des bois, s’est échappé un jour de son enclos. Et il a été bien difficile de le rattraper, et lorsque les travailleurs ont réussi à lui passer une corde au cou, dans la bataille, elle s’est sérrée tellement fort qu’il a fini mort étranglé, et paniqué j’imagine.

De plus, une des volontaires se serait planté une des cornes dans la cuisse sur 4-5cm…ça fait par rire…Non mais sinon y’a d’autres histoires plus sympas quand même…

























On arrête ici notre petit article sur notre petite étape dans le petit village de samaipetit…euh pata…
Samaipata…on recommande !!

Faut vouloir faire encore une sortie avec guide, mais on pense qu’au-delà de ça, y’a plein de choses à faire…et pis bon…c’est le début de la jungle un peu quand même…

La suite tout de suite !!

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