carthagène des Indes - du 18 au 21 Mai

Cartagena de Indias

Après avoir raté notre connexion à Bogota, suite au départ à 20h30 de Leticia, et par conséquent, gagné une super nuit de 1h30 dans un super méga hôtel de Bogota, accompagnée d’un bon repas à 1H30 du mat avec des LEGUMES au grand plaisir de Marine, nous voilà arrivés à Cartagène des indes…la mythique.

Marine dit : « Très triste de pouvoir passer une nuit dans un très bon hôtel avec une super douche, un super lit et de ne même pas avoir le temps de profiter, le temps d’une vrai douche… »

Hôtel 4 étoiles...on se refuse rien !!

Cartagène des Indes, différente de Cartagène d’Espagne, est aujourd’hui un des plus gros pôles touristiques du pays. Classée par l’UNESCO sur la liste du patrimoine historique de l’humanité, c’est peut-être le plus bel exemple d’architecture colonial hispannique. Lorsque l’on se balade dans le centre fortifié, les maisons sont de toutes les couleurs et les ruelles pavées serpentent au milieu de tous ces éclats. Marine est ravie d’être entourée d’autant de couleurs.

Et vous savez quoi ??? Nous sommes sur la côte Caraïïïïïïïbbbbe !!! C’est pas la classe ça ??

Nous arrivons sur les coups de 9h dans la ville à la recherche d’un hostel pas cher, d’abord le centre, puis le quartier Getsemani, où nous trouvons une hospedaje bien barata à souhait. Gustavo et sa femme, ont une grande maison avec quelques dortoirs et accueillent quelques voyageurs en plus de la famille de passage. Si bien qu’on ne sait pas trop qui est qui. Ils nous demanderont 5€ par personne pour la nuit…correct….surtout dans une ville touristique comme ça.

On se repose un peu car les quelques derniers jours ont été un peu éprouvants et en plus de ça, ici, il fait CHAUD !!! Mais alors tellement chaud !!!! Et on rencontre Pauline, française, à la veille de son retour en Europe, après un an de voyage ici…destination la grèce pour une navigation de quelques semaines…bon elle est pas à plaindre non plus haha. Elle nous parle beaucoup de la côte Caraibe qu’elle connaît plus que le reste et notamment d’un petit village qui s’appelle Minca, un peu dans les hauteurs, à l’air un peu plus frais que sur la côte. Et faut dire qu’elle le vend plutôt pas mal, en plus elle a plein de potes là-bas.

Elle nous parle aussi du parc Tayrona, dont on avait entendu parlé. C’est superbe mais c’est un peu cher et y’a beaucoup de monde, mais ça vaut le coup si on reste longtemps et loin des logements ultra bondés. Bon on verra…

Quand la chaleur est un peu moins étouffante, nous sortons et allons nous balader dans le centre historique.

Fortifiée, la vieille ville jouit d’une vie dynamique au milieu de toutes ces couleurs sur les maisons, les places enchevêtrées, les ruelles de pavés. Des boutiques, des hostals, des fiacres, à l’ancienne, font faire des tours aux touristes. 

La construction des murailles de Cartagena de Indias a débuté en 1586 mais, du fait de la mer gagnant du terrain, les violents orages ou les attaques des pirates, elle a vraiment été achevée qu’en 1796. Porte d’entrée de la vieille ville, la Torre del Reloj (tour de l’horloge), fut construite plus tard.  

Le 11 Novembre 1811, Cartagena déclare son indépendance à l'empire espagnol

La balade est sympa et nous mène sur la plage…toute la côte n’est que sable et les gens se baignent sur les différentes plages. 

Finalement le dos de Marine commence à piquer violemment, ne comprenant pas pourquoi, nous allons voir à la pharmacie (la drogueria) pour demander conseil... il finit par nous dire que cela doit être le soleil et nous donne une crème...

Puis nous rentrons et nous décidons de manger une pizza dans un petit resto accompagné de frappé mangue…mama mia !!! Les frappés mangues !!! Une tuerie !! à un peu moins de 2€ les deux…houlala…tellement bon qu’on y retournera 3 fois.

Encore une longue journée qui se termine au lit relativement tôt. Ici il fait chaud et même les ventilateurs à fond ne réduiront qu’un peu notre supplice.

Le lendemain, on relax. On bouge pas de notre lit genre grasse mat et surtout recherche d’info sur la région pour voir un peu les étapes que l’on pourrait se faire.

Oui, un sentiment étrange. Nous entamons nos 3 derniers mois de voyage et c’est comme si nous entamions aussi une 3^ème partie de voyage complètement différente des deux premières.

Il y a un « avant Brésil », un « Brésil », et un « après Brésil »…et en fait on ne s’est pas du tout renseigné sur ce qu’il y a à faire ici, à voir etc…comme si c’était un autre voyage. 

Et lago Puelo semble aujourd’hui bien loin, à la fois dans l’espace et à la fois dans le temps, une autre vie…pourtant ça ne fait que 5 mois…

Du coup, aujourd’hui on va se balader vers la plage de Bocagrande, une des plus populaires. Située dans la partie plus moderne de Cartagena, avec son quartier des affaires et ses grands buildings, qui marque un sacré décalage avec le centre historique. 

Une longue plage sympa, des gens qui se baignent, d’autres boivent un coup sous des abris en toile, certains se payent quelques chansons d’un groupe folklorique. Les kitesurfs sont de sortie. 

Nous on se cale à un endroit et on profite de la mer chaude et salée ainsi que des vagues petites mais costaudes.

C’est un moment exceptionnel car c’est la première fois que Marine voit (et se baigne) dans la mer CARAÏBE !! Grand moment d’émotion !

Les Pélicans de Cartagena

Nous aurons même droit, postés sur la jetée de rocher plongeant dans l’eau, à un coucher de soleil fabuleux dans la mer et les nuages.

On rentre en bus transcaribe, les TCL d’ici. De jolis grands bus avec, particularité à noter, des portes à gauche. 

Mais c’est tellement bondé que nous sommes obligés de laisser passer un bus.

On rentre près du centre et on retourne vers notre logement. Sur la petite place du quartier, il y a un peu d’animation, un trampoline, des jeunes qui font du breakdance, des gens qui boivent un coup et un cours libre de zumba en préparation. On se prend une bière et on va trouver une place sur les escaliers de l’église pour regarder un peu tout ça et s’humecter les papilles de l’atmosphère.

Marine résistera longtemps, mais cèdera finalement à la tentation d’aller danser avec le groupe. Elle se fait bien plaisir pendant qu’Alexis se fait bien plaisir à regarder et à rester bien tranquille à sa place.

Quand Marine fatigue un peu, oui ça arrive. Nous rentrons et finissons notre soirée à discuter de la prochaine étape.

Marine souhaitait partir aujourd’hui samedi 20 car c’est ce que nous avions pensé au début, mais Alexis voudrait rester une journée de plus pour descanser un peu (repos). Et on part, relativement tôt…avant midi quoi pour aller se promener vers le nord. En passant proche des murailles pour rejoindre la côte plus loin.

Alexis voit un cordonnier dans la rue et va lui demander si il peut faire quelque chose pour ses sandales qui partent vraiment en lambeaux…Claro !!! 20-25 minutes plus tard, le temps de finir un truc, d’appliquer la colle, d’aller parler à son copain, d’aller acheter un truc, de revenir et de travailler dessus, Alexis a des sandales neuves !! Trop cool !! 5€ pour une réparation au top !!

Puis on va  vers les plages de Marbellas et de Crespo, où nous nous baignons et prenons notre pique-nique.

On voulait aller marcher un peu plus vers le nord, mais une flemme subite nous fait tourner à droite et revenir doucement vers le centre.

On passe par un quartier relativement pauvre et arrivons au détour d’une rue devant le fabuleux château fort de San Felipe de Barajas construit entre 1536 et 1657…LA…ttraction touristique de Cartagène.

Nous autres, nous n’irons pas voir l’intérieur mais déjà de dehors c’est beau !! On remonte et passe par le port de Cartagène où bateau de pêcheurs et de touristes sont amarrés, et arrivons de l’autre côté du quartier Getsemani, où nous retrouvons notre petite place d’hier soir tout proche de notre logement.

On va se poser quelques minutes à la maison puis on ressort passer la soirée sur la petite place. 

Ce soir, une équipe de télé, vraisemblablement allemande, tourne une émission, et un spectacle de Mapale avec un groupe de danseurs et des musiciens, percussions et clarinette.

La danse est très énergique, c’est le moins que l’on puisse dire. Un exemple de la diversité culturelle de la côte caraïbe

On profite de tout ça jusqu’au bout, puis on rentre.

Dimanche, nous partons. On dit au revoir à Gustavo et sa femme et partons prendre le bus direction le terminal.

to be continued...