dimanche 25 juin 2017

Zumbahua, La laguna Quilotoa - Du 15 au 18 Juin

ZUMBAHUA 
entre Lagune et Amitié


Direction Zumbahua pour nous où nous allons retrouver Laurie et Baptiste, les pinpins, nos amis de stop, du désert d’Atacama, du tour Sud Lipez et Salar d’Uyuni en Bolivie. L’idée, pour quitter Quito, et plus exactement Alangasi, est de rejoindre la route vers le sud. Nous sommes au sud est, et pour éviter de revenir vers le centre avec 45 minutes de bus puis de récupérer le terminal de bus sud après 45 autres minutes, nous tentons le stop pour descendre au moins à Latacunga.

Après avoir dit aurevoir à notre copine Ana-Maria, non sans mal...nous marchons, en tendant le pouce, 20 à 30 longues minutes pour rejoindre la voie rapide en refusant à plusieurs reprises les avances d’une dame et sa camionnette blanche qui veut nous prendre 10$ pour le rond point qu’on vise…arrivés à la voie rapide, nous pouvons attendre le bus pour nous amener au rond point, mais nous tentons, en l’attendant, de lever le pouce. Et un petit camion s’arrête et le gars, accompagné de sa fille, bien sympa, nous propose de monter à l’arrière, là où, semble t’il, il transporte du fumier ou quelque chose comme ça d’habitude. C’est parfait !!



Les fumiers...

Il nous pose au rond point et après quelques mots, nous nous mettons sur la route pour Latacunga. On lève le pouce et quelques 10 minutes plus tard, un pick-up nous embarque à l’arrière et nous pose sur la vraie route qui part de Quito et qui trace vers Latacunga. Là, des bus attendent les passagers, c’est un peu le bordel, c’est un peu speed, on demande le prix pour info et il nous dit 3$ jusqu’à Zumbahua. Enfin c’est ce que nous comprenons et c’est pour ça qu’on accepte finalement, contre toute attente.

Finalement, nous aurons compris de travers, ou il nous aura expliqué de travers un peu exprès, ce qui est bien possible. Car, après nous avoir pris 3$ pour 2, il nous posera à un rond point avant d’entrer dans la ville pour que nous prenions un autre bus pour Zumbahua qui coûte aussi 3$ pour deux…

Ha oui...à mi trajet, un contrôle de police. Tout le monde descend, les femmes d’un côté, les hommes de l’autre. Fouille party et devinez sur qui ils passent le plus de temps ?? Gagné !! Alexis ! Un étranger avec des dreads, ça se vérifie un peu plus précisément. Fouiououuoiilllle un peu (trop) près des parties, sortie des passeports etc le flic va jusqu’à lui faire sortir ses lunettes installées dans le manche de la guitare, endroit à la fois sécure pour les lunettes et à la fois chiant à les mettre…enfin bref…ils font leur boulot, on leur en veut pas…comment ? et pour Marine ?...non non rien…même la banane elle l’a pas ouverte…




Finalement, arrivés au rond point, on se met sur la route pour Zumbahua, décidés à relever le pouce pour économiser cet affront de cette première partie de trajet. Un gars nous pose un peu plus loin à l’entrée de Pujili à un autre rond point, plutôt sympa d’ailleurs, avec des sculptures de personnages de fête locale. Puis, nous relevons le pouce et c’est un camion citerne qui nous prend !! Le premier depuis de longs mois !! Génial ! Un gars super sympa en plus.



Marine: euh regarde la route quand même...


La route entre Pujili et Zumbahua est super belle. Nous montons un peu et arrivons sur un haut plateau tout vert. Derrière nous, la ville de Latacunga s’étend sur toute la vallée. Devant nous, des pics montagneux sortent de l’horizon et déchirent le ciel bleu avec leurs falaises grises ou leurs couvertures vertes.

Et vous savez quoi !! On retrouve des lamas !! Ça fait super longtemps et ça fait super plaisir !! héhé !!

On voit des gens dans les champs en train de travailler, des chiens en train de garder les troupeaux de moutons, des petites filles courant derrière des cailloux déballant les pentes, des vaches, des ânes, des lamas et autres alpaguas qui les observent entre deux bouchées d’herbe fraîche.

Puis, nous voyons au bas le village de Zumbahua.

Zumbahua est situé à 3500m d’altitude et c’est généralement le village étape pour accéder à la lagune du volcan Quilotoa à 3800m d’altitude. On a mis du temps pour avoir l’info parce qu’en fait on croyait être à 2800m et qu’après, pour accéder à la lagune il fallait monter 1000m…mais en fait non…







Nous descendons du camion sur la rue du haut du village, notre chauffeur, lui, continue tout droit jusqu’à la côte. Le village est tout en descente (ou en montée quand on revient). On trouve un premier escalier qui descend vers ce qu’on imagine cacher le centre du village. Nous avons rendez vous à 16h à l’église avec Laurie et Baptiste, les pinpins, mais il n’est que 12h-12h30…

Mais que voit-on au loin ?? des sacs à dos…un vert, un bleu. une veste orange d’un côté, des tongues et des jambes blanches de l’autre…C’est EUX !! C’est les pinpins !!!! YEEEEEAAAAAAHHHHH !!!!

Les retrouvailles sont aussi hasardeuses que sympa ! Ça fait trop plaisir de les revoir !! Depuis le temps qu’on en parlait ! Depuis 3 mois qu’on les avait quitté. Depuis notre virage à 90° et notre aventure brésilienne, puis colombienne, eux avaient continué de monter tout droit tranquilement. Nous voici de nouveau réunis et c’est trop cool !!

Ils sont en train de parlementer avec le gérant d’un petit hostal en bas des escaliers et nous tombons tous d’accord pour planter la tente et accéder à la grande salle, la cuisine, les toilettes, et on peut même mettre nos affaires en sécurité dans la chambre (pas louable car un peu pourrie) qu’on peut fermer avec un cadenas (bon ça, il nous l’a pas forcément proposé, mais on se l’est un peu acaparé). Le tout à 4$ par tente…donc par couple…

On passe toute notre après-midi à faire des courses, installer les tentes, discuter, se donner les bons plans pour la suite de nos voyages respectifs et se raconter nos aventures depuis qu’on s’était quitté.

Sans même vraiment profiter du super temps dehors, et en se baladant à peine, le temps des courses, dans le village, on profitera de chaque minute pour bouffer à pleine dent l’amitié qui, naguère, naquit dans les contrées argentino-chiliennes.

Finalement, on partagera un super repas et on apprendra un nouveau jeu : Le canardage !! Un super jeu de carte où faut abattre de sang froid les canards des autres, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’UN !!





La nuit dans la tente est un peu froide. Mais ça fait tellement plaisir à Alexis de retrouver sa p’tite tente que Marine suit. Nous partageons le terrain avec les poules, le coq (ho non un coq !! Gare au réveil demain matin…), les alpaguas et un jeune toutou bien dynamique et joueur. Des voisins pour le moins sonores qui nous réveilleront relativement tôt…

Aujourd’hui vendredi, nous n’irons pas à la lagune Quilotoa car Laurie a besoin d’un peu de temps pour s’acclimater à l’altitude. Pauvrette, depuis le début du voyage, elle a découvert qu’elle ne supportait pas très bien l’altitude. Elle souffre à la fois de l’altitude et à la fois de la frustration au milieu de toutes les montagnes andines qu’elle a traversé depuis le début.

Mais peu importe! L’important pour nous est qu’elle se sente le mieux possible et de profiter de nos copains ! Si on n’y va pas aujourd’hui, on ira demain !! Tant qu’on est ensemble !!

Alors Bueno ! Après un super petit déjeuner bien garni, nous partons tout de même nous balader sur les hauteurs de Zumbahua. Comme souvent dans les villages entourés de montagnes, une croix est installée au sommet d’un (ou plusieurs d’ailleurs) de ces pics montagneux, qui offre une vue spectaculaire ! Alors vamos ! Le chemin monte au bord des habitations éloignées du centre, encore en construction ou bien en mode petite cabane de fortune, puis monte raide à travers les champs d’exploitation. L’herbe sèche est parsemée ici et là de quadrilatères de plusieurs mètres carrés de fleurs bleues, violettes et rouges. On grimpe, on grimpe, c’est raide sur la fin. Chacun son rythme, on se retrouve tous en haut. Chacun avec son émotion, on admire la vue à 360° qui se donne à nous dans toute sa splendeur. Devant nous, le village dévalant la pente. Au loin, on voit très clairement que la terre s’est craquée, s’est déchirée et a formé un canyon étonnant grandissant au fur et à mesure qu’il s’éloigne du village et qu’il se dirige vers le volcan Quilotoa. Derrière nous, les pics rocheux des montagnes avoisinantes veillent sur ce havre de paix. Tout autour, des couleurs bleues, violettes, rouges, vertes, jaunes, paraissant organisées en damier sur la couverture végétale du massif, sur laquelle paissent lamas, ânes, porcs et moutons…



































On mange là haut, on discute beaucoup, on rigole. C’est vraiment un super moment.

Puis on redescend tranquillement. On s’arrête pour cajoler des bébés chiens et leur mère qui gardent l’enclos à moutons. On passe devant un âne qui voudrait lui aussi des caresses, puis devant un cochon noir qui se demande bien ce qu’on fout là…






Non Marine, on ne peut pas le ramener...
Non Alexis...lui non plus, on ne peut pas le ramener...






Ce soir, après une première partie mythique d’Escopa que nous enseignons aux copains, nous allons au resto. Une fois n’est pas coutume, et c’est tellement peu cher qu’on peut se faire plaisir !

On s’installe un ciné dans la chambre et on regarde un film ! ça aussi ça fait longtemps ! Enfin un film…le peu de choix nous amène sur un Kusco 2 un peu pourrave faut bien le dire…mais c’est cool quand même de prendre le temps de regarder un film « comme à la maison »…de toute façon, tel qu’on est parti…l’hôtel, c’est un peu notre maison là…héhé

Cette fois ci, Baptiste et Laurie dormiront dans la chambre et nous dans la tente, avec un matelas en plus. Marine craint mais finalement passera une bonne nuit. Elle tiendra quand même à profiter de l’opportunité d’avoir un toit pour dormir à l’intérieur la nuit prochaine.

On a regardé un film en compagnie de Manu chao !!

Aujourd’hui Samedi, la place principale de Zumbahua est animée de sa fameuse Feria « espectacular » (comme dirait le gérant de l’hostel). Un méga marché aux fruits, légumes, tissus, bazar divers, chaussures. Des bugnes, des pains au chocolats, des croissants, du fromage aussi. Et un marché couvert de viande…qui comme souvent, ne donne pas franchement envie et dégage une odeur nauséabonde…

Les couleurs vives des vêtements traditionnels des populations indigènes de la sierra contrastent avec le gris vert du paysage. Les chapeaux, les ponchos, les jupes noires, chaussettes montantes blanches et chaussures à petits talons ou escarpins pour les dames. Les habitants sont beaux et ce qui les rend encore plus beaux, c’est leur sourire. Le village est simple, sans artifice ni folklore touristique et c’est son authenticité qui nous fait l’apprécier particulièrement.


Chacun fait ses petites courses, et nous on craque le porte monnaie en se faisant plaisir et en se couvrant pour le froid. Un poncho, une écharpe, une veste. En laine d’alpagua. C’est chaud, c’est doux…c’est pas cher…ce soir, on va kiffer !!

Baptiste et Laurie, eux, doivent s’acheter des bottes de caoutchouc pour leur workaway en Amazonie. C’est grave la mode en Colombie qu’on leur dit !

Nous leur laisserons aussi notre moustiquaire car ils en auront besoin...et nous Non ! Car nous resterons dans la montagne !!




 









Même Laurie semble grande auprès des locaux...hihi








La panela



On repasse poser les courses à l’hostel puis on part pour la Lagune…

On avait prévu de dormir là bas…de camper « comme quand on était petit » (©L), il y a 3 mois. Mais, pensant monter de 1000m d’altitude, et le froid et l’altitude avaient quelque peu démotivé une partie de la troupe. Et au final, on a bien fait

Nous partons et attrapons un collectivo, (les 4 à l’arrière du pick up, comme le jour où tout a commencé, cf trajet de Belen à Taffi del Valle)  qui nous monte pour 5$ pour 4 au petit village de Quilotoa qui se trouve en fait à 1 minute en marchant du sommet du cratère volcanique. Altitude 3800m…mais pourtant on monte très peu. A cette heure là, nous pensons encore que Zumbahua est à 2800m…on y comprend alors rien, et on ne sait qui croire…


En fait, on est carrément étonné car on pensait devoir marcher une heure ou deux pour atteindre et voir la lagune. Mais en fait non…des quelques maisons du village (dont plusieurs magasins d’artisanat et un bar), nous marchons 60m et atteignons le sommet du cratère pour découvrir….WOH….la laguna Quilotoa


 Quel spectacle incroyable. Le cratère est immense, d’une circonférence de plus ou moins 12km. Le lac d’un diamètre de 3km est vert bleu, turquoise…splendide. On peut en faire le tour par le chemin sur les crêtes en 4 à 6h…ha…si on avait su…




















Ne vous fiez pas aux apparences...l'âne c'est celui de droite...







Il est possible de descendre jusqu’à la lagune, par un sentier. Au passage devant un guichet par un passage que nous n’avions alors pas encore vu, on doit s’acquitter d’un droit d’entrée de 2 ou 3 $, pour descendre par le gros sentier accessible jusqu’aux structures touristiques, d’où partent des chevaux pour remonter les touristes…oui, le tourisme est venu aussi ici entacher le paysage et l’expérience. Le camping est en bas au bord du lac et des maisons de ciments…on a bien fait de pas venir y camper. Mais qu’importe, rien ne gâchera ce spectacle fabuleux. On est chaud de descendre mais Laurie ne sent vraiment pas la remontée alors on va se trouver un super spot pour manger devant cette vue spectaculaire.



On voit les nuages arriver petit à petit. Les volcans jumeaux enneigés de Lliniza (et non pas le Cotopaxi comme on a pu y croire un court instant, mea culpa) s’étant montrés un instant, sont maintenant cachés. Les nuages gagnent du terrain. La cavalerie brumeuse semble dévaler la pente du cratère pour se jeter dans la lagune, mais ne gagne pourtant aucun centimètre. C’est fou.



On se dit qu’on a bien fait d’arriver à cette heure là, car les nuages vont jusqu’à cacher complètement la lagune. Un brouillard épais s’est à présent installé sur le volcan Quilotoa et après avoir marché le long de la crête sur quelques centaines de mètres, nous redescendons avec, dans nos yeux, une des 10 plus belles images de notre voyage…




On redescend avec une voiture qui nous prend 4$ pour 4 après négociation et on retourne au marché qui n’est pas encore fini. On achète du Miel de cana. Une sorte de miel tiré de la canne à sucre (et pas du Canabis !!). Rien à voir avec celui des abeilles mais houlala une tuerie !! Ici pas de pot en verre avec de jolies étiquettes artisanales, le miel est contenu dans des bouteilles de coca ou autres bouteilles d’eau sans autres fioritures…

On rentre et chacun vaque à ses occupations, les photos de la news letter pour les pinpins (qu’on espère recevoir ce coup ci humhum !!), bricolage pour Marine, tournicotage, tarot et guitare pour Alexis…

Ce soir, c’est la fête au village !! Alors nous mangeons un peu tôt et sur les coups de 19h30, nous rejoignons la place principale où une méga scène a été installée pendant l’après-midi (presque aussi rapides que nos bénévoles de SAmbAniÕ héhé). Des centaines et des centaines de personnes sont réunies autour de la place, quelques stands de comida, de bières fraîches et d’une sorte de thé chaud appelé Canela (sans vraiment de canelle d’ailleurs). Ce soir, plusieurs groupes de différents villages présentent une prestation, d’une dizaine de minutes, de danse traditionnelle et participent à un concours. Une grande table de jurés est disposée sur la scène, les narrateurs de chaque groupe passent à leurs tour et le tout est animé par un présentateur qui parle (trop) fort dans son micro. Ce dernier nous fera (on pense) une spéciale dédicasse en voyant en loin près du stand aux saucisses ces senhores et senhoras turistes…Oui car il faut bien dire, nous ne sommes pas beaucoup d’étrangers dans le village et c’est super d’ailleurs !! Nous avions lu avant dans un journal que la laguna Quilotoa était en mal de tourisme, alors, amis voyageurs, allez y vite avant qu’ils ne sombrent dans le tourisme de masse…

Finalement, le froid, la fatigue, le peu de motivation des ¾ de la troupe, la faible diversité des danses et des costumes (pour des novices comme nous) et surtout la langue Quichua qui règne en maîtresse dans les histoires des narrateurs que, du coup, nous ne comprenons pas DU TOUT…tout ceci, nous dirige lentement vers une soirée à la chaleur de l’escopa, de l’amitié et des délires.

Le lendemain, nous nous levons relax. Nous avons dormi dans la chambre, les pinpins dans la cuisine. Et à notre reveil, nous avons le droit à un spectacle de marionnette dans le décor violet de la serviette scotchée pour, initialement cacher la lumière passant par le passe plat entre grande salle et cuisine…un vrai théâtre de Guignol. Hâte de voir l’épisode 2 !!

La matinée rangement est marquée par deux faits étonnants…le premier, en aidant Baptiste à plier sa tente, Alexis découvre une chaussure noire à l’intérieur…qui n’appartient à aucun des deux…pendant la nuit, quelqu’un a dû venir squatter leur tente pour dormir, certainement trop saoul pour rentrer à la maison…le deuxième…plus triste…le jeu de carte du Canardage a disparu…supposément volé pendant que nous étions à la lagune…quelle honte de voler un jeu, en français, pour le « plaisir » de voler…on est bien triste pour nos copains à qui ce jeu avait été offert quelques semaines auparavent…amis joueurs, on vous conseille de tester ce petit jeu bien sympa !!

Bref, nous quittons notre hôtel particulier, tout de même un peu moroses, et allons prendre un bus direction Latacunga.

Nous quittons le village et parcourons la même jolie route que quelques jours plus tôt. Nous descendons au même gros rond point et prenons un autre bus pour Baños…

Etat des troupes:

Alexis: Le retour des pinpins !! Trop cool !! Quelle bonne idée qu'on a eu de se précipiter sur la fin de la Colombie!! Retour des pinpins et en plus retour à la Montagne !! ça aussi trop cool !! je suis bien content !! Le village de Zumbahua était exactement ce dont j'avais besoin et la laguna Quilotoa est tout simplement somptueuse. J'aurais aimé marcher un peu plus dans les environs et sur le cratère, mais j'en suis pas frustré pour autant. Moral au top, santé ok. Todo bien !!

Marine:  Vraiment heureuse de cette étape, de retrouver les copains, des têtes connues, ça fait du bien. et on déconne toujours autant avec eux, eux c'est des nouveaux vrais copains !!!!
On avait notre petit chez nous à Zumbahua dans cette salle qu'on a mise à notre disposition. Du mal pour moi de me remettre à la tente, un peu dur le sol et il faisait vraiment tres froid, mais on a trouvé la solution bouillote et ça c'est cool.
Le village de Zumbahua était tranquille et sans trop de touristes et cela était agréable... j'aurais aimé rester plus longtemps à la laguna Quilotoa, pouvoir marcher le long, voir même faire le tour. C'est vraiment un paysage somptueux que ce bleu vert dans ce cratère.


Rendez-vous aux baños !! Euh à Baños !!

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