Samedi 27
Mai, on se réveille du peu qu’on a dormi dans le bus et on découvre les
paysages qui ont beaucoup changé.
Le département d’Antioquia est un des plus grands du pays. La capitale est Medellin (avant c’était Santa fé de Antioquia).
Si nous, on la connaît de nom c’est parce que c’est la ville de Pablo Escobar et des cartels de drogues.
Si cette époque est bel et bien résolue, on ne se risque pas trop sur ce terrain là pour l’instant avec les gens avec qui nous discutons. Ça reste un sujet délicat.
Medellin est la ville la plus prospère du pays.
C’est la seule ville du pays avec un réseau de métro moderne ( et téléphériques), elle a le meilleur réseau d’eau et de téléphone ainsi que les meilleures infrastructures de santé du pays.
Le bus parcoure les routes, passant de village en village, et dévalant « la vallée de l’éternel printemps et des orchidées ». Partout du vert, des pins…des pins…la végétation a fondamentalement changé. Medellin est situé à 1538m d’altitude…il va faire plus frais.
Le département d’Antioquia est un des plus grands du pays. La capitale est Medellin (avant c’était Santa fé de Antioquia).
Si nous, on la connaît de nom c’est parce que c’est la ville de Pablo Escobar et des cartels de drogues.
Si cette époque est bel et bien résolue, on ne se risque pas trop sur ce terrain là pour l’instant avec les gens avec qui nous discutons. Ça reste un sujet délicat.
Medellin est la ville la plus prospère du pays.
C’est la seule ville du pays avec un réseau de métro moderne ( et téléphériques), elle a le meilleur réseau d’eau et de téléphone ainsi que les meilleures infrastructures de santé du pays.
Le bus parcoure les routes, passant de village en village, et dévalant « la vallée de l’éternel printemps et des orchidées ». Partout du vert, des pins…des pins…la végétation a fondamentalement changé. Medellin est situé à 1538m d’altitude…il va faire plus frais.
Nous ne
savons pas si nous allons nous arrêter un moment. Si nous y passons quelques
jours ce sera au retour de Guatapé. Car oui, l’objectif est Guatapé, un petit
village dont on a entendu parlé et qui nous a attiré tout de suite…surtout
après avoir vu une photo du Peñol…le pain de sucre d’ici.
Après avoir
manger un bout à la gare, nous prenons un autre petit bus pour aller à Guatapé
(13500 pesos). On découvre une végétation verte, une terre rouge et peu à peu
des lacs. La région, parsemée de très nombreux lacs superbes, produit 35% de
l’énergie hydro-électrique consommée en Colombie.
C’est un
coin très prisé des paisas (habitants du département d’Antioquia) de Medellin.
Quand on
descend du bus, commence notre traditionnelle recherche de logement.
On parcourt le village qui est vraiment super beau, typique et pittoresque !
Des maisons de toutes les couleurs, des ruelles pavées et des décorations sur la partie basses des murs : Les Zocalos.
Des sortes de sculptures plaquées, peinture en relief, représentant des gens, des véhicules, des animaux.
Originairement, cela servait à identifier le travail de la personne qui habitait la maison.
Un dessin de vache dans un champ signifiait que le gars était agriculteur, un dessin d’un homme en costard avec quelques insignes, indiquait la vie politique de l’occupant de la maison…etc…
Aujourd’hui, on perpétue la tradition même si ce n’est plus pour la même utilisation. C’est surtout dans un esprit décoratif et d’image du village.
On parcourt le village qui est vraiment super beau, typique et pittoresque !
Des maisons de toutes les couleurs, des ruelles pavées et des décorations sur la partie basses des murs : Les Zocalos.
Des sortes de sculptures plaquées, peinture en relief, représentant des gens, des véhicules, des animaux.
Originairement, cela servait à identifier le travail de la personne qui habitait la maison.
Un dessin de vache dans un champ signifiait que le gars était agriculteur, un dessin d’un homme en costard avec quelques insignes, indiquait la vie politique de l’occupant de la maison…etc…
Aujourd’hui, on perpétue la tradition même si ce n’est plus pour la même utilisation. C’est surtout dans un esprit décoratif et d’image du village.
Notre
recherche nous mène à quelques hostels un peu chers alors nous continuons et nous
arrivons au bord de l’Embalse el Peñol, le lac. Nous nous posons au pied d’un
arbre à l’ombre, et Alexis s’apprête à continuer seul la recherche pour éviter
à Marine de marcher trop longtemps avec le sac sur ses brûlures.
En face de nous, un stands de deux jeunes artisans qui vendent des bracelets, boucles d’oreilles, colliers etc…on a tous les deux la même idée et Alexis va leur poser la question.
En face de nous, un stands de deux jeunes artisans qui vendent des bracelets, boucles d’oreilles, colliers etc…on a tous les deux la même idée et Alexis va leur poser la question.
Le contact
se fait super rapidement, le courant passe bien, deux mecs bien sympa. «
hey t’aimes bien l’escalade ? » « euh ouais carrément
pourquoi ? » « Hermano, y’a une tonne de spot d’escalade dans le
coin, c’est quand qu’on va grimper !! » « Aujourd’hui
man !!! » « Que Chimba !!! » ( una Chimba, c’est
quelque chose de « dément », comme « Vacan !! », c’est trop
cool !!!)
On leur
demande donc s’ils connaissent un hostel pas cher. Et l’un d’eux, Pedro, nous
dit qu’il peut louer une de ses chambres. Dans le même temps, il nous parle
d’un hostel un plus loin de l’autre côté du pont.
On se met d’accord, Alexis va voir l’hostel, Pedro va demander à sa copine et on se retrouve ici.
Pendant ce temps là, Marine fait connaissance avec le deuxième, Edwin, qui lui explique pas mal de chose et lui montre comment on fabrique un bracelet en lacet de cuir !! (c’est pas une mission du notre petit livre ça ??)
On se met d’accord, Alexis va voir l’hostel, Pedro va demander à sa copine et on se retrouve ici.
Pendant ce temps là, Marine fait connaissance avec le deuxième, Edwin, qui lui explique pas mal de chose et lui montre comment on fabrique un bracelet en lacet de cuir !! (c’est pas une mission du notre petit livre ça ??)
Pas de place
à l’hostel, Alexis retrouve Pedro et ils vont ensemble voir la chambre. Ils font
connaissance, Pedro le prévient qu’il y a des enfants et qu’il sait pas comment
on peut se comporter avec eux, Alexis le rassure en lui disant que c’est un peu
notre boulot…Ils tombent d’accord sur un prix d’un peu plus que 3€ par nuit par
personnes. Et tope là !
On revient,
on discute encore, on croise la copine de Pedro et les enfants, et finalement,
on monte s’installer.
Pedro, 28
ans, vient de la Estrella, petite commune près de Medellin. D’une nature
biiiiiiieeennnn tranquille, il vend quelques bijoux qu’il confectionne et vit
depuis 4 mois avec Wendy, 27 ans, Thomas, 8 ans, Matias, 3 ans et la dernière
arrivée Venus de 2 mois qu’ils ont eu ensemble. Ils vivent dans un appartement à
deux pas du lac et un peu à l’extérieur du centre. Ils ont de multiples
projets, outre l’artisanat, ils souhaiteraient faire une boulangerie chez eux.
Mais aussi, Pedro et sa famille ont un terrain et une Finca (ferme) sur les
hauteurs de Guatapé et du Peñol et des tonnes d’idées germent dans leurs têtes,
c’est génial !! On a envie d’en découvrir plus. On sent que cette rencontre
va être bien chouette !!
Edwin lui a
30 ans, originaire de Bogota, ça fait à peu près 10 ans qu’il voyage. Au
départ, il allait de boulot en boulot, dans des fermes et autres volontariats.
Mais depuis 6 ans, il fait des bijoux et les vend, voyage, travaille avec de
multiples techniques d’artisanat, un peu du théâtre aussi. C’est un sacré
personnage, sensible, simple, avec une énergie de fou, qui parle hyper vite. Il
connaît plein de choses, sur les plantes ou sur des endroits fabuleux en
Amérique du sud. Et de par ses expériences, il utilise ses mains pour plein de
choses, jardin, construction, artisanat, sculpture etc…
Dimanche, nous
pensons marcher un peu dans le village. On discute le matin avec Edwin, Pedro,
Wendy et les enfants. On prend notre temps, on est relax, on est bien. Et
finalement on va marcher.
Les ruelles
sont vraiment belles. Bien pentues, elles montent jusqu’à un petit point de vue
superbe avec d’un côté le village et le lac, et de l’autre côté, un super lac
et la forêt, avec, au loin, el Peñol, le fameux pain de sucre du coin.
EL PEÑOL
Puis on redescend. Une petite fille nous accoste, on parle deux minutes de la monnaie qu’on a en Europe et on continue, laissant son grand sourire dans un coin de notre tête.
On revient dans le centre par la route et on retrouve les ruelles pavées, les maisons colorées et les Zocalos.
Nous arrivons sur la grande place, devant l’église. On se dirige vers un petit muret sur lequel on projette de s’asseoir un temps pour profiter un peu de ce qu’il se passe autour de nous. Un Monsieur est déjà assis, et Alexis a un vague pressentiment…
Se tenant le cou qui le fait souffrir, le monsieur l’accoste et lui dit « torticolis ? »…ouais…il lui prend le bras et commence à manipuler et masser.
Joseph, la cinquantaine, cheveux blanc, chemise avec un foulard, jean et chaussure fermée décontractée, une dent de requin en collier, est physiothérapeute depuis 20 ans entre Medellin et ici.
Non seulement, il nous manipule tous les deux, massage, craquements (rares). On est tendus comme des strings. Y’a tellement un gros boulot à faire qu’Alexis en vient même à tourner de l’œil. Joseph le fait se coucher pour faire revenir du sang dans la tête…le visage est tout blanc…Pour Marine, ses problèmes de peau qui brûle seraient peut-être aussi en rapport avec les nerfs et les muscles.
C’est une très belle rencontre que nous venons de faire. On reste au moins 2h sur la place à discuter, échanger des idées.
Petite note. Il pense, il sait, ou je ne sais quoi, que quand on voit dans le ciel une trainée de fumée d’un avion c’est que le gouvernement asperge la population, propage un produit dans l’air ambiant. Un produit qui apaiserait les gens, qu’ils deviendraient moins agressifs etc…bon…info ou intox ??
Joseph en consultation improvisée
Après cette belle rencontre, nous rentrons manger un bout à l’appart. Puis nous repartons car finalement avec tout ça, on n’a pas vraiment fait le tour du village.
Nous passons cette fois sur la promenade le long du lac, le Malacon. Des dizaines de stands, petites tentes bleues clouées au sol (même pas lestées), ou vendeurs d’artisanat, de babioles, des bouffes travaillent. Sur le lac, des activités comme des tyroliennes qui montent…un boudin dans l’eau où une personne est allongée sur l’extrémité et une autre saute sur l’autre extrémité à partir d’un perchoir de 3-4 m de haut , ce qui fait s’envoler la première personne qui atterrit dans l’eau.
Le long du quai, la route qui traverse le village et en bordure de nombreux restaurant.
Un village pas mal touristique mais ça reste correct. On remonte par les ruelles, on repasse par la place, on retraverse les ruelles, passe par le complexe sportif. On va voir le point de vue de l’autre côté dans une partie plus résidentielle, puis revenons vers le centre pour voir l’office du tourisme et on se sépare. Marine va sur internet sur la place, Alexis rentre, en passant voir les copains à la Malacon d’abord.
Le soir, des copains à nos hôtes passent, ils discutent. Un moment un peu flou, on ne sait pas si on mange ensemble comme on se l’était vaguement dit. Finalement, Marine va faire des courses et prépare un repas pendant qu’Alexis écrit un peu sur le blog.
Les gars sortent quand Wendy termine presque de faire à manger pour eux…sympa. Nous, on reste à l’appart, discute avec Wendy et finalement on va se coucher.
Comme nous n’allons pas grimper aujourd’hui, on se réveille tranquille (enfin on se fait réveiller haha) et on déjeune en discutant avec nos amis.
Il est quasiment 11h quand on part tous les 2 pour San Rafael.
Il est quasiment 11h quand on part tous les 2 pour San Rafael.
Nous descendons au pont pour attendre le bus. Y’en a un qui arrive mais lui fait juste demi tour et nous dit d’attendre ici pas de problème.
Mais quand le bus pour san Rafael arrive, les gars ne veulent pas qu’on monte parce qu’on n’est pas à l’arrêt…non mais franchement quels nazes…d’habitude, ils se gênent pas. Bon allons à l’arrêt…enfin la station essence. Montons dans le suivant…il nous demande 12000 pour les 2…ouakkkk ???
Nous on avait entendu genre 2 ou 3000 pesos pour la quarantaine de minute de trajet.
On discute avec le mec, lui demande s’il y a un prix pour les touristes, un peu agacé…on lui dit que si on paye 12 000 on n’a plus rien après pour manger…du coup il nous propose 10 000…on passe le pont et le bus s’arrête pour que les mecs aillent manger un bout…une pause comme ça…bon…nous on réfléchit et finalement on sort pour tenter le stop…on apprendra plus tard qu’effectivement le prix est de 3000 pesos…vraiment des batards !!
Mais quand le bus pour san Rafael arrive, les gars ne veulent pas qu’on monte parce qu’on n’est pas à l’arrêt…non mais franchement quels nazes…d’habitude, ils se gênent pas. Bon allons à l’arrêt…enfin la station essence. Montons dans le suivant…il nous demande 12000 pour les 2…ouakkkk ???
Nous on avait entendu genre 2 ou 3000 pesos pour la quarantaine de minute de trajet.
On discute avec le mec, lui demande s’il y a un prix pour les touristes, un peu agacé…on lui dit que si on paye 12 000 on n’a plus rien après pour manger…du coup il nous propose 10 000…on passe le pont et le bus s’arrête pour que les mecs aillent manger un bout…une pause comme ça…bon…nous on réfléchit et finalement on sort pour tenter le stop…on apprendra plus tard qu’effectivement le prix est de 3000 pesos…vraiment des batards !!
On attend un petit quart d’heure et un pick up blanc s’arrête pour nous embarquer. C’est Henry et Monika, un couple bien sympa avec lesquels on discute tout le trajet et qui nous emmène jusqu’au rio où l’on pensait aller. Génial !! Henry s’arrête même pour que Marine saute acheter du pain !! Trop gentil !! C’est plutôt rare !!
Henry et Monika
Le rio est un peu bondé et semble être le spot de baignade connu du coin. Et en plus, aujourd’hui c’est férié. Un petit rio avec un courant somme toute assez fort. On arrive à trouver un coin assez sympa et à l’ombre. San Rafael est un peu plus bas que Guatape, il y fait donc un peu plus chaud. La chaleur est quand même supportable mais on ne veut pas prendre de risque avec la peau de Marine.
On reste là bas un temps, on mange, on se baigne, on discute. Puis on part. on va faire un tour au village. Un beau clocher jaune domine le village sur la place principal du village. On reste un moment puis on redescend par les petites ruelles bien pentues qui arpentent le village.
On lève le pouce et 10 minutes plus tard, c’est un couple americano-colombien qui s’arrête et nous embarque. Au top !!
16h40, nous sommes de retour sur Guatape. On trouve Edwin sur la Malacon en train de travailler, on discute un moment avec lui puis on rentre pour choper l’ordi et aller bosser dans un bar sur le blog et, entre autres, déclarer les impôts d’Alex…beh oui…pas facile facile d’avoir la tête à ça mais il faut le faire quand même…
Ce soir, c’est Pizza…ou pas. Comme ils avaient pas mal de choses à faire, au final Wendy ne nous a jamais envoyé de message car elle n’allait pas faire les courses. Bon, demain alors !
Aprés avoir chacun cuisiné dans son coin, Marine a le droit à un cours pour créer un petit jeu en bout de bois et tissus. Marine super contente, merci encore à Edwin...
Aprés avoir chacun cuisiné dans son coin, Marine a le droit à un cours pour créer un petit jeu en bout de bois et tissus. Marine super contente, merci encore à Edwin...
cours de bricolage
Le lendemain, on se lève tôt pour prendre un transport à partir de la grand place. Moins cher que le bus, des 4*4 font office de transport en commun.
Et le trajet est un peu atypique. Nous deux dans la voiture, Edwin et Pedro se tenant aux barres du toit les pieds sur le marche pied arrière.
Et le trajet est un peu atypique. Nous deux dans la voiture, Edwin et Pedro se tenant aux barres du toit les pieds sur le marche pied arrière.
Nous arrivons à la piedra, au peñol, une gigantesque pierre de 200m de haut plantée là on ne sait comment.
Cette pierre appartenait au village du Peñol il y a fort longtemps, et à la création de Guatapé, le village du Peñol s’est comme un peu déplacé.
Guatapé a grandi et gagné en importance, évolué et commencé à accueillir des touristes. Et v’là ti pas qu’ils ont commencé s’accaparer la pierre. Au point de projeter d’écrire en gros GUATAPE sur la pierre.
D’ailleurs, le projet, financé par Pablo Escobar a vu le jour mais s’est arrêté très vite car la population jetait des pierres sur les peintres en train de travailler…d’où le G et le début de U que l’on peut voir…
Cette pierre appartenait au village du Peñol il y a fort longtemps, et à la création de Guatapé, le village du Peñol s’est comme un peu déplacé.
Guatapé a grandi et gagné en importance, évolué et commencé à accueillir des touristes. Et v’là ti pas qu’ils ont commencé s’accaparer la pierre. Au point de projeter d’écrire en gros GUATAPE sur la pierre.
D’ailleurs, le projet, financé par Pablo Escobar a vu le jour mais s’est arrêté très vite car la population jetait des pierres sur les peintres en train de travailler…d’où le G et le début de U que l’on peut voir…
Aujourd’hui, il y a toute une partie commerciale, où les gens payent entre 6 et 7€ pour monter les escaliers, qui forment comme une cicatrice sur la pierre, et admirer la vue extraordinaire de là haut.
Arrivés à la pierre, nous allons à la maison de John, le gars qui chapote un peu l’organisation de l’escalade dans le coin. On ne trouvera que sa mère qui nous louera un peu de matériel. Et zou nous attaquons la marche d’approche et nous nous rendons au pied de la pierre du Peñol !!
Avec les MEGA orages de la nuit, la pierre est bien mouillée mais Edwin nous emmène sur une partie qui reste sèche car elle a un toit un peu plus haut. On observe la roche, on imagine le niveau surhumain, on s’enivre de la roche et finalement on s’arrête à Chica Plastica, une voie ouverte avec des prises artificielles direct sur la roche. C’est bien pour commencer.
Nous faisons ensuite le tour de la roche et trouvons une face à l’ombre. Le soleil va taper très fort alors on se protège.
La voie est technique et plutôt fine…bien plaisir
GRANADILLA!!!!!!!!!!!!!!!!
Pedro sans chaussons, Warior
Finalement, on ne grimpera pas des heures non plus et à 4 avec deux baudards et une corde, ça prend plus de temps. Mais c’est déjà pas mal. On peut dire qu’on a grimpé sur le Peñol !! On descend assez vite, on rend le matériel et on prend un 4*4 pour l’entrée du village.
Le groupe se sépare en 2. Marine et Pedro vont directement à la place et Edwin et Alexis passe par le haut du village où il y avait le mirador. On se retrouve tous à la place pis on rentre pour s’organiser et faire des courses pour les pizzas !!! yééééé !!!
Le groupe se sépare en 2. Marine et Pedro vont directement à la place et Edwin et Alexis passe par le haut du village où il y avait le mirador. On se retrouve tous à la place pis on rentre pour s’organiser et faire des courses pour les pizzas !!! yééééé !!!
Pedro et Edwin font des super pizzas et on passe vraiment une bonne soirée. Mais Wendy semble un peu en retrait.
Un truc se passe, on ne sait quoi mais l’ambiance change. Pedro et Wendy sont dans une situation difficile et c’est compliqué pour Pedro de monter à la finca demain avec nous. Mais si on n’a pas de chef de chantier, c’est un peu compliqué de faire les volontaires en échange d’un accueil gratuit, comme proposé, à la finca. Edwin est un peu déçu de ça et bref…l’ambiance change. Pourtant, Le plan paraît toujours bon pour Pedro et nous dit que y’a pas de problème pour qu’on monte à la finca demain et de profiter de tout ça.
Gros orage le lendemain à 6h, heure à laquelle nous sommes censés nous lever et partir…Alexis va voir Edwin négocie pour prendre le 4*4 de 12h et va se recoucher. Non sans voir que la chatte enceinte a dévasté la poubelle et qu’elle a faim. On se réveille donc plus tard, en se disant que l’orage s’était arrêté tôt finalement et que l’on aurait pu partir si on avait voulu. Pas grave, ça nous permet de rediscuter avec Pedro et Wendy.
Puis on s’en va. On va y’aller un peu plus tôt pour profiter de l’internet sur la place pour envoyer un message à nos familles.
On dit au revoir à Pedro, Wendy et Matias, Thomas étant à l’école. Une famille dans une situation un peu compliquée mais à qui on souhaite de trouver les solutions qui vont les aider. Merci pour ces moments partagés ! Pedro va peut-être monter demain tôt pour la journée…mais rien n’est moins sûr…
Mauvaise nouvelle, les 4*4 qui circule jusqu’à la peña, d’où part le sentier pour monter à la finca, ne circulent pas les mercredis…aïe…
On trouve compliqué de revenir à la maison car la famille a besoin de se recentrer et pis on est motivé, un peu, à marcher…avec nos 40kg sur le dos parce qu’on a acheté de la bouffe en veux tu en voilà…
On prend donc un autre transport jusqu’à la pierre et on commence à monter à pied. Mais après quelques minutes de marches, un touktouk s’arrête et nous propose de nous monter. Pour 20000 puis pour 15000…Edwin, pas franchement motivé à marcher 1h30, insiste, ça va bien à Marine, Alexis rechigne un peu puis finalement ne regrettera pas.
Le touktouk est chargé à craquer mais il parvient à monter jusqu’au début du sentier.
Sentier qui grimpe à travers champs, puis à travers bois, puis à travers clôture, puis enfin, nous arrivons. Le poids du sac, le sentier mouillés, les chaussures usées et glissantes, rendent la promenade éprouvante et l’arrivée attendue…
La maisonnette, construite en bambou est superbe !! Rustique mais vraiment jolie !! Edwin nous fait un petit tour du propriétaire. La cuisine, la chambre, la salle de bain et le jardin...immense…quoiqu’encore un peu anarchique, des espaces de plantations commencent à être bien définis.
Bananes, frijoles, avocat, citrons verts, mandarine, café et bien sûr…marijuana
On s’installe, range les provisions, installe le hamac et prépare une eau de Panela. Une sorte de sucre de canne, mélangé avec de la cannelle, des tomates des arbres (nom espagnol traduit mais on ne sait pas comment on appelle ce truc en français). Ça y’est on profite et on se repose !!
Cet endroit est magique !! Marine est aux anges, Alexis kiffe !!
Le lendemain, on apprend que Pedro et Wendy veulent nous faire payer les nuits. Ils sont dans une situation compliquée et ils cherchent de l’argent pas tous les moyens…on comprend mais c’était pas franchement le deal…on pensait avoir passé un cap dans notre relation mais en fait non, on redevient des touristes gringos qu’ont de l’argent…en plus de nous le dire une fois en haut…non décidément, quelque chose s’est cassé et on est triste de la fin de cette histoire en queue de cochon…on pensait peut-être les revoir vendredi soir et leur faire une tartiflette mais là pour le coup on n’a plus trop envie…
On perd un peu la motivation, la motivation d’aider dans la finca, on va pas payer pour travailler…la motivation de partager…c’est con mais c’est Edwin qui ramasse nos soupes à la grimace, et avec lui aussi, le partage est un peu bloqué du fait de notre coup d’arrêt…quel dommage…
Pendant la journée de tranquillité extrême, Marine apprend plusieurs techniques d’artisanat d’Edwin, elle s’amuse à cuisiner et les repas sont succulents ! Alexis travaille sur le blog.
Alexis et Edwin vont quand même grimper car il y a de belles roches dans le coin pour faire du bloc !! Un moment bien cool avec une vue de malade !!
Fin d’après midi autour d’un maté, puis à l’abri de l’orage dans la chambre chacun à son affaire…à l’abri ou presque, car de fines gouttes passe au travers du toit de tuiles. Alexis, assis sur la couchette dure d’Edwin, couvre l’ordi avec son pull. Marine installe les bâches en plastique au dessus des lits
Ce soir, Soirée crêpes !! Marine et Edwin s’allient pour un repas de ouf !! Alexis, comme à son habitude ne glande rien…il les encourage, tournicote, joue de la musique et range les sacs
Car oui, du coup, cette histoire nous a un peu coupé les jambes, un peu cassé notre délire, alors on s’en va et on descend sur Jardin où nous avons un couchsurfer qui ne peut nous accueillir que pour le week-end, alors autant profiter du temps qu’il aura à nous consacrer en arrivant le vendredi soir.
On se lève à 5h45 pour prendre le temps de déjeuner. Marine s’éclate encore une fois…elle ne peut pas s’en empêcher…c’est trop bien HAAAA !!!
Puis, à 6h30, on descend de notre montagne pour choper le 4*4 qui nous ramènera vers la pierre. Edwin nous accompagne jusqu’en bas et on se quitte.
Edwin, Merci pour tout ! Ton énergie, ton sourire, tes histoires, tes savoirs faires, tes savoirs êtres. Un vrai personnage qui gagne à être connu. On t’attend en France avec ton vélo !!
Marine est motivée et veut marcher…Alexis non…c’est donc en marchant que nous nous éloignons de ce petit coin de paradis perdu derrière les arbres. On croise 5 minutes après être partie le 4*4 qui nous chopera au passage au retour.
Ou pas. Car nous marcherons à un bon rythme et 30-40 minutes plus tard nous arriverons à la pierre et nous irons nous poster à un endroit pour tenter de lever le pouce.
Une heure plus tard, une voiture s’arrête et nous emmène au village d’après El Peñol. 2 mecs pas vraiment bavards, et certainement un peu deçus que Marine ne soit pas toute seule…
Ils nous posent à l’entrée du village, juste avant l’immense montée pour traverser le patelin…sympa les mecs…on marche donc 15 minutes pour monteeeeeerrrr au village, le traverser et se poster à la sortie. Puis quelques minutes plus tard, un monsieur s’arrête et nous embarque, on passe chercher sa femme et on se met d’accord sur le fait qu’il nous pose au prochain grand village qui s’appelle Marinilla. Le contact est, pour le coup, sympa. Ils font du couchsurfing à Santa Marta, alors on s’échange nos coordonnées et peut-être qu’un jour nous les accueillerons en France. Ils nous parlent d’une option que nous avons. Plutôt que de revenir à Medellin par la route. Nous pourrions aller au parc Arvi, et de là, prendre un téléphérique qui n’est pas très couteux. Pour voir Medellin de haut, la vue est paraît-il somptueuse !! Alexis est bien tenté, Marine pas trop.
Cette fois, c’est Alexis qui gagnera. Après avoir galéré à Marinilla, sur un spot pourtant plutôt bien, mais sur la voie rapide, on prendra un bus, payé par un mec du chantier d’en face…on s’explique…pendant qu’Alexis, lève le pouce, demande aux gens qui s’arrêtent au feu, il a une pseudo discussion en langage signé avec un mec de chantier qui semble lui dire « mais qu’est ce que tu fais là faire du stop ?? paye le bus et va t’en » « ha mais non mais moi j’ai pas d’argent…» 10 minutes plus tard, le même mec traverse la rue et lui tend un billet 10000 pesos…wouhaa… trop cool !! on a vraiment dû lui faire pitié !!
Finalemet on prend un bus jusqu’à Guarne, qu’on négocie à 3000 pesos, puis on traverse la ville pour trouver un autre bus qu’on négocie à 5000 qui nous monte jusqu’au parc Arvi. Un parc qui a l’air bien sympa avec des balades superbes. Mais on ne s’attardera pas trop et on se dirige vers le téléphérique, en ayant profité d’internet pour prévenir nos couchsurfeur de ce soir.
Le téléphérique coûte 5200 pesos chacun. On est seuls dedans et quel voyage !!
On surplombe le parc vert d’Arvi, des pins à pertes de vues, c’est vraiment superbe, mais les images parlent plus que les mots encore une fois
Puis on passe le col pour découvrir toute la vallée dans laquelle se vautre allègrement la ville de Medellin !! Des casa de briques rouges, des toits délabrés, on survole les favelas, en voyant au loin les grand immeubles du quartier des affaires et du centre historique et jetant un dernier œil sur les arbres du parc Arvi qui nous saluent.
Définitivement, Medellin est une grande ville. On est content de la voir comme ça, mais on en demande pas plus. La prochaine fois on s’attardera peut-être un peu plus sur la vie de cet endroit chargé d’Histoire. Medellin, on aime sa région.
Le premier trajet terminé, nous reprenons un autre téléphérique, puis un métro pour arriver à la station Poblados, la plus proche du terminal de transport sud. Nous choisissons de prendre un bus pour arriver à Jardin ce soir, plus facile pour quitter la grande ville. « Plus proche » ne signifie pas « proche »…on marche 15 bonnes minutes dans la chaleur de la ville et sous le poids du sac et on arrive enfin.
Notre bus
part à 15h pour un trajet de 3h.
Un peu de
retard sur la route, et nous arrivons à environ 19h à Jardin !!
Etat des
troupes :
Alexis :
et bah vous savez quoi…on a peut-être trouvé un deuxième endroit où on pourrait
vivre. Guatapé, el Peñol, même les hauteurs de Guarne vers le parc Arvi, c’est
vraiment fabuleux. Des montagnes et des lacs, la campagne…la vie. Je sens que
Marine va mieux et ça c’est chouette !! Après un moment où on était, sur
certain points, pas trop sur la même longueur d’onde, on se retrouve et c’est
trop cool !! Je suis un peu déçu de la tournure qu’ont prit les choses
avec Pedro et Wendy, c’est dommage mais je ne leur en veux pas, et je passe à
autre chose. J’espère les revoir un jour, même si je sais qu’à chaque fois que
je dis ça…il y a 1 chance sur 10000 pour que ça arrive…
Marine :
Après un premier jour un peu coucicouça entre fatigue, mal de dos et plein de truc
en tête, et bah ça va beaucoup mieux… j’ai retrouvé de l’énergie pour la suite
de notre voyage, discuter avec Alex un peu plus profondément que d’habitude m'a fait beaucoup de bien et on se retrouve comme avant… c’est fou ce
que le fait d’être tracassée et d’avoir plein de trucs en tête peut influencer
votre vie du moment… bref sinon Guatape c’est une petite ville magnifique, d’abord
un peu touristique mais si on creuse un peu, y'a des coins splendides… la
rencontre avec Edwin était vraiment super. J’ai adoré échanger des idées de
bricolages avec lui et j’ai appris pleins de choses … la finca dans la montagne, c’était
magique, juste un peu déçu de la fin avec Wendy et Pedro… mais vraiment, Guatape vaut le détour, ses lacs, ses montagnes, ce vert… c’est magnifique.
Le mot de la fin: MERCI à tous ceux qui lisent le blog et suivent nos aventures, IMMENSE MERCI aux quelques uns qui nous laissent des commentaires et qui nous raccontent la leur d'aventure! On a soif de vos nouvelles, vos impressions! Ne nous laissez pas tranquilles "parce qu'on est en voyage" ! Au contraire prenez y part pleinement !! Notre aventure de vie, c'est avec vous aussi !!
ON VOUS EMBRASSE
Le mot de la fin: MERCI à tous ceux qui lisent le blog et suivent nos aventures, IMMENSE MERCI aux quelques uns qui nous laissent des commentaires et qui nous raccontent la leur d'aventure! On a soif de vos nouvelles, vos impressions! Ne nous laissez pas tranquilles "parce qu'on est en voyage" ! Au contraire prenez y part pleinement !! Notre aventure de vie, c'est avec vous aussi !!
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